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Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue : de la pharmacologie / Bernard Stiegler
Titre : Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue : de la pharmacologie Type de document : Ouvrage Auteurs : Bernard Stiegler, Auteur Editeur : Paris : Flammarion Année de publication : 2010 Importance : 262 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-122035-5 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONSCIENCE
CONSOMMATION
ECONOMIE
HUMANITE
NORME SOCIALE
PHARMACOLOGIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
PRENDRE SOIN
PSYCHANALYSE
SOCIETE
SOIN
TECHNIQUE
TECHNOLOGIERésumé : Qu'on l'admette ou qu'on le dénie, chacun sent bien qu'à présent l'avenir de la vie terrestre se trouve mis en jeu dans une urgence inouïe.
Et chacun sait que, depuis la séquence historique qui s'est engagée en 2007 et qui paraît avoir déclenché ce qu'on appellerait en physique nucléaire une réaction en chaîne, chaque pas compte et semble se surcharger systémiquement de conséquences très difficilement réversibles - sinon absolument irréversibles. Cette crise est sans précédent d'abord en cela. Si krisis signifie bien et d'abord décision, elle est critique comme jamais : elle révèle que le destin humain - qui est un destin inéluctablement technique et technologique - est pharmacologique au sens où, en grec, le pharmakon est à la fois le remède et le poison.
Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin - au sens où il faut y faire attention: c'est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c'est une puissance destructrice. Tel est aussi le feu dans la mythologie grecque. Devenu technologie industrielle, le pharmakon est de nos jours hégémoniquement contrôlé par l'économie, c'est-à-dire par le marketing, et c'est une calamité.
Cet état de fait, qui a installé une économie de l'incurie génératrice d'une bêtise systémique, signifie que la question du soin - que l'on appelle aussi le care - est une affaire d'économie politique, et non seulement d'éthique.Cote : 174 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue : de la pharmacologie [Ouvrage] / Bernard Stiegler, Auteur . - Paris : Flammarion, 2010 . - 262 p.
ISBN : 978-2-08-122035-5
Langues : Français (fre)
Mots-clés : CONSCIENCE
CONSOMMATION
ECONOMIE
HUMANITE
NORME SOCIALE
PHARMACOLOGIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
PRENDRE SOIN
PSYCHANALYSE
SOCIETE
SOIN
TECHNIQUE
TECHNOLOGIERésumé : Qu'on l'admette ou qu'on le dénie, chacun sent bien qu'à présent l'avenir de la vie terrestre se trouve mis en jeu dans une urgence inouïe.
Et chacun sait que, depuis la séquence historique qui s'est engagée en 2007 et qui paraît avoir déclenché ce qu'on appellerait en physique nucléaire une réaction en chaîne, chaque pas compte et semble se surcharger systémiquement de conséquences très difficilement réversibles - sinon absolument irréversibles. Cette crise est sans précédent d'abord en cela. Si krisis signifie bien et d'abord décision, elle est critique comme jamais : elle révèle que le destin humain - qui est un destin inéluctablement technique et technologique - est pharmacologique au sens où, en grec, le pharmakon est à la fois le remède et le poison.
Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin - au sens où il faut y faire attention: c'est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c'est une puissance destructrice. Tel est aussi le feu dans la mythologie grecque. Devenu technologie industrielle, le pharmakon est de nos jours hégémoniquement contrôlé par l'économie, c'est-à-dire par le marketing, et c'est une calamité.
Cet état de fait, qui a installé une économie de l'incurie génératrice d'une bêtise systémique, signifie que la question du soin - que l'on appelle aussi le care - est une affaire d'économie politique, et non seulement d'éthique.Cote : 174 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 174 sti Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible États de choc : bêtise et savoir au XXIe siècle / Bernard Stiegler
Titre : États de choc : bêtise et savoir au XXIe siècle Type de document : Ouvrage Auteurs : Bernard Stiegler, Auteur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2012 Collection : Essai Importance : 355 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7555-0645-7 Langues : Français (fre) Mots-clés : CRITIQUE
ECONOMIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
SOCIETERésumé : L'impression que la déraison domine désormais les hommes accable chacun d'entre nous. Que la rationalisation qui caractérise les sociétés industrielles conduise à la régression de la raison (comme bêtise ou comme folie), ce n'est pas une question nouvelle : Theodor Adorno et Max Horkheimer nous en avertissaient déjà en 1944 ? au moment où Karl Polanyi publiait La Grande Transformation.
Cette question a cependant été abandonnée, tandis qu'au tournant des années 1980, la rationalisation de toute activité, rapportée au seul critère de la « performance », était systématiquement et aveuglément orchestrée par la « révolution conservatrice » ? imposant le règne de la bêtise et de l'incurie.
Tout en mettant en évidence les limites de la philosophie qui inspirait l'École de Francfort, le post-structuralisme laisse aujourd'hui ses héritiers désarmés devant ce qui s'impose comme une guerre économique planétaire et extrêmement ravageuse.
Naomi Klein a soutenu que la théorie et la pratique ultralibérales inspirées de Milton Friedman reposaient sur une « stratégie du choc ». L'« état de choc » permanent règne cependant depuis le début de la révolution industrielle ? et plus encore depuis le temps où s'applique ce que Joseph Schumpeter décrivit comme une « destruction créatrice », caractéristique du modèle consumériste.
À partir des années 1980, sous l'impulsion de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, l'état de choc technologique a été suscité par un marketing planétaire ne rencontrant plus aucune limite, imposant la prolétarisation généralisée, et détruisant l'économie libidinale : ainsi s'est installé le capitalisme pulsionnel où la destruction créatrice est devenue une destruction du monde.
L'état de choc est ce que le post-structuralisme n'aura pas pensé, principalement en raison de deux malentendus : 1. quant au sens de la prolétarisation (que Marx pense avant tout comme une perte de savoir induite par un choc machinique), 2. quant à la nature de l'économie libidinale (au sein de laquelle Freud, à partir de 1920, distingue la libido de la pulsion).
Bernard Stiegler, philosophe, est notamment l'auteur de La Technique et le Temps, Mécréance et discrédit, Prendre soin. De la jeunesse et des générations et Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue. Depuis 2006, il dirige l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) et préside l'association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit.Cote : 320.01 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id États de choc : bêtise et savoir au XXIe siècle [Ouvrage] / Bernard Stiegler, Auteur . - Paris : Mille et une nuits, 2012 . - 355 p.. - (Essai) .
ISBN : 978-2-7555-0645-7
Langues : Français (fre)
Mots-clés : CRITIQUE
ECONOMIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
SOCIETERésumé : L'impression que la déraison domine désormais les hommes accable chacun d'entre nous. Que la rationalisation qui caractérise les sociétés industrielles conduise à la régression de la raison (comme bêtise ou comme folie), ce n'est pas une question nouvelle : Theodor Adorno et Max Horkheimer nous en avertissaient déjà en 1944 ? au moment où Karl Polanyi publiait La Grande Transformation.
Cette question a cependant été abandonnée, tandis qu'au tournant des années 1980, la rationalisation de toute activité, rapportée au seul critère de la « performance », était systématiquement et aveuglément orchestrée par la « révolution conservatrice » ? imposant le règne de la bêtise et de l'incurie.
Tout en mettant en évidence les limites de la philosophie qui inspirait l'École de Francfort, le post-structuralisme laisse aujourd'hui ses héritiers désarmés devant ce qui s'impose comme une guerre économique planétaire et extrêmement ravageuse.
Naomi Klein a soutenu que la théorie et la pratique ultralibérales inspirées de Milton Friedman reposaient sur une « stratégie du choc ». L'« état de choc » permanent règne cependant depuis le début de la révolution industrielle ? et plus encore depuis le temps où s'applique ce que Joseph Schumpeter décrivit comme une « destruction créatrice », caractéristique du modèle consumériste.
À partir des années 1980, sous l'impulsion de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, l'état de choc technologique a été suscité par un marketing planétaire ne rencontrant plus aucune limite, imposant la prolétarisation généralisée, et détruisant l'économie libidinale : ainsi s'est installé le capitalisme pulsionnel où la destruction créatrice est devenue une destruction du monde.
L'état de choc est ce que le post-structuralisme n'aura pas pensé, principalement en raison de deux malentendus : 1. quant au sens de la prolétarisation (que Marx pense avant tout comme une perte de savoir induite par un choc machinique), 2. quant à la nature de l'économie libidinale (au sein de laquelle Freud, à partir de 1920, distingue la libido de la pulsion).
Bernard Stiegler, philosophe, est notamment l'auteur de La Technique et le Temps, Mécréance et discrédit, Prendre soin. De la jeunesse et des générations et Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue. Depuis 2006, il dirige l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) et préside l'association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit.Cote : 320.01 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 320.01 sti Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Faut-il interdire les écrans aux enfants ? / Bernard Stiegler
Titre : Faut-il interdire les écrans aux enfants ? Type de document : Ouvrage Auteurs : Bernard Stiegler, Auteur ; Serge Tisseron, Auteur Editeur : PARIS : Editions Mordicus Année de publication : 2009 Importance : 102 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918414-12-4 Langues : Français (fre) Mots-clés : ECRAN
ENFANT
INTERNET
JEU VIDEO
PROBLEMATIQUE
PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT
SANTE PUBLIQUE
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
TELEPHONE
TELEVISIONRésumé : En France, les enfants passent plus de trois heures et demi par jour devant leurs écrans. Autrement dit, plus de 1200 heures par an à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à jouer sur leur console ou à envoyer des SMS. Et seulement 900 heures sur les bancs de l'école. Devant cette nouvelle donne, les parents s'inquiètent : maîtrisant mal, eux-mêmes, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, leurs craintes sont parfois exagérées, mais loin d'être complètement infondées. Faut-il interdire les écrans ? Ou au moins limiter leur accès ? La violence à la télévision ou dans les jeux vidéo influe-t-elle sur les comportements ? Nos enfants deviennent-ils dépendants ? Les écrans constituent-ils un frein à leur développement intellectuel et émotionnel ? Influencent-ils leur réussite scolaire ? Pour répondre à ces questions, Bernard Stiegler, philosophe, considère que l'usage des écrans par la jeunesse pose désormais " un véritable problème de santé publique ". Face à lui, Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, travaille depuis des années sur les effets des images violentes sur les enfants. Deux approches, deux points de vue, pour vous aider à savoir que penser de ces écrans, nouveaux " amis " de vos enfants. Cote : 155.4 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Faut-il interdire les écrans aux enfants ? [Ouvrage] / Bernard Stiegler, Auteur ; Serge Tisseron, Auteur . - PARIS : Editions Mordicus, 2009 . - 102 p.
ISBN : 978-2-918414-12-4
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ECRAN
ENFANT
INTERNET
JEU VIDEO
PROBLEMATIQUE
PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT
SANTE PUBLIQUE
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
TELEPHONE
TELEVISIONRésumé : En France, les enfants passent plus de trois heures et demi par jour devant leurs écrans. Autrement dit, plus de 1200 heures par an à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à jouer sur leur console ou à envoyer des SMS. Et seulement 900 heures sur les bancs de l'école. Devant cette nouvelle donne, les parents s'inquiètent : maîtrisant mal, eux-mêmes, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, leurs craintes sont parfois exagérées, mais loin d'être complètement infondées. Faut-il interdire les écrans ? Ou au moins limiter leur accès ? La violence à la télévision ou dans les jeux vidéo influe-t-elle sur les comportements ? Nos enfants deviennent-ils dépendants ? Les écrans constituent-ils un frein à leur développement intellectuel et émotionnel ? Influencent-ils leur réussite scolaire ? Pour répondre à ces questions, Bernard Stiegler, philosophe, considère que l'usage des écrans par la jeunesse pose désormais " un véritable problème de santé publique ". Face à lui, Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, travaille depuis des années sur les effets des images violentes sur les enfants. Deux approches, deux points de vue, pour vous aider à savoir que penser de ces écrans, nouveaux " amis " de vos enfants. Cote : 155.4 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 155.4 sti Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Prendre soin : 1. De la jeunesse et des générations / Bernard Stiegler
Titre : Prendre soin : 1. De la jeunesse et des générations Type de document : Ouvrage Auteurs : Bernard Stiegler, Auteur Editeur : Paris : Flammarion Année de publication : 2008 Collection : La bibliothèque des savoirs Importance : 342 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-120736-3 Langues : Français (fre) Mots-clés : ADOLESCENT
CONSOMMATION
ENFANT
GENERATION
MARKETING
PHILOSOPHIE
POUVOIR
PSYCHOLOGIERésumé : Le biopouvoir que Michel Foucault s'est si puissamment attaché à décrire n'est plus ce qui trame notre époque : l'enjeu est désormais le psychopouvoir, où il s'agit moins d'" utiliser la population" pour la production que de la constituer en marchés pour la consommation. Foucault décrit la genèse de l'État s'acheminant vers la révolution industrielle avec la conquête du pouvoir par la bourgeoisie et les conditions de formation du capitalisme typique du me siècle, tel que l'aura analysé Marx, où la première préoccupation est la production. Or, la seconde moitié du XXe siècle rencontre de tout autres questions : il s'agit d'organiser la révolution des modes d'existence humains, voire leur liquidation, comme modes de consommation éliminant les savoir-vivre dans ce qui devient une économie industrielle de services dont les industries de programmes sont la base. La science de cette nouvelle mobilisation totale est moins la cybernétique, comme le croyait Heidegger, que le marketing. Le psychopouvoir apparaît de nos jours pour ce qu'il est : ce qui fait des enfants les prescripteurs de leurs parents, et de ces parents, de grands enfants - le marketing détruisant ainsi tout système de soin et, en particulier, les circuits intergénérationnels. Il en résulte une destruction systématique de l'appareil psychique juvénile. Les psychotechnologies monopolisées par le psychopouvoir sont des cas de ce que Platon, critiquant l'usage de l'écriture par les sophistes, appelait un pharmakon : un poison qui peut aussi être un remède. Au début du XXIe siècle, la reconstitution d'un système de soin exige de renverser la logique du psycho-pouvoir pour mettre en œuvre une politique de l'esprit. Cela requiert l'élaboration d'une pharmacologie qui analyse les caractéristiques des psychotechnologies contemporaines et d'une thérapeutique qui les mette au service d'un nouveau système de soin. Cote : 100 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Prendre soin : 1. De la jeunesse et des générations [Ouvrage] / Bernard Stiegler, Auteur . - Paris : Flammarion, 2008 . - 342 p.. - (La bibliothèque des savoirs) .
ISBN : 978-2-08-120736-3
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ADOLESCENT
CONSOMMATION
ENFANT
GENERATION
MARKETING
PHILOSOPHIE
POUVOIR
PSYCHOLOGIERésumé : Le biopouvoir que Michel Foucault s'est si puissamment attaché à décrire n'est plus ce qui trame notre époque : l'enjeu est désormais le psychopouvoir, où il s'agit moins d'" utiliser la population" pour la production que de la constituer en marchés pour la consommation. Foucault décrit la genèse de l'État s'acheminant vers la révolution industrielle avec la conquête du pouvoir par la bourgeoisie et les conditions de formation du capitalisme typique du me siècle, tel que l'aura analysé Marx, où la première préoccupation est la production. Or, la seconde moitié du XXe siècle rencontre de tout autres questions : il s'agit d'organiser la révolution des modes d'existence humains, voire leur liquidation, comme modes de consommation éliminant les savoir-vivre dans ce qui devient une économie industrielle de services dont les industries de programmes sont la base. La science de cette nouvelle mobilisation totale est moins la cybernétique, comme le croyait Heidegger, que le marketing. Le psychopouvoir apparaît de nos jours pour ce qu'il est : ce qui fait des enfants les prescripteurs de leurs parents, et de ces parents, de grands enfants - le marketing détruisant ainsi tout système de soin et, en particulier, les circuits intergénérationnels. Il en résulte une destruction systématique de l'appareil psychique juvénile. Les psychotechnologies monopolisées par le psychopouvoir sont des cas de ce que Platon, critiquant l'usage de l'écriture par les sophistes, appelait un pharmakon : un poison qui peut aussi être un remède. Au début du XXIe siècle, la reconstitution d'un système de soin exige de renverser la logique du psycho-pouvoir pour mettre en œuvre une politique de l'esprit. Cela requiert l'élaboration d'une pharmacologie qui analyse les caractéristiques des psychotechnologies contemporaines et d'une thérapeutique qui les mette au service d'un nouveau système de soin. Cote : 100 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 100 sti Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible REENCHANTER LE MONDE. LA VALEUR ESPRIT CONTRE LE POPULISME INDUSTRIEL / Bernard Stiegler
Titre : REENCHANTER LE MONDE. LA VALEUR ESPRIT CONTRE LE POPULISME INDUSTRIEL Type de document : Ouvrage Auteurs : Bernard Stiegler, Auteur ; Marc Crepon, Auteur ; Georges Collins, Auteur ; et al., Auteur Editeur : Paris : Flammarion Année de publication : 2006 Collection : Champs Importance : 176 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-121784-3 Prix : 6 € Mots-clés : CAPITALISME
CRITIQUE
ECONOMIE
INDUSTRIE
SOCIETERésumé : Paul Valéry, pressentant la catastrophe où menait le nazisme, constatait dès 1939 une "baisse de la valeur esprit". Aurait-il pu imaginer dans quel état de déchéance généralisée tomberait l'humanité quelques décennies plus tard - là où nous en sommes? En 1939, seulement 45% des Français écoutent la radio, et la télévision n'existe pas encore. En ce début de XXe siècle, les objets communicants poursuivent les temps de cerveaux disponibles où qu'ils aillent, du lever au coucher. Un capitalisme s'est imposé, que l'on dit tantôt "culturel", tantôt "cognitif", mais qui est avant tout jusqu'à présent l'organisation ravageuse d'un populisme industriel tirant parti de toutes les évolutions technologiques pour faire du siège de l'esprit un simple organe réflexe: un cerveau rabattu au rang d'ensemble de neurones, un cerveau sans conscience. En 2005, le Medef réunissait son université d'été sous la bannière du " réenchantement du monde". Ce livre propose de le prendre au mot: réenchanter le monde, c'est nécessairement revisiter et réévaluer le rôle de l'esprit dans l'organisation de l'économie. Ancien numéro de notice : 8328403 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id REENCHANTER LE MONDE. LA VALEUR ESPRIT CONTRE LE POPULISME INDUSTRIEL [Ouvrage] / Bernard Stiegler, Auteur ; Marc Crepon, Auteur ; Georges Collins, Auteur ; et al., Auteur . - Paris : Flammarion, 2006 . - 176 p.. - (Champs) .
ISBN : 978-2-08-121784-3 : 6 €
Mots-clés : CAPITALISME
CRITIQUE
ECONOMIE
INDUSTRIE
SOCIETERésumé : Paul Valéry, pressentant la catastrophe où menait le nazisme, constatait dès 1939 une "baisse de la valeur esprit". Aurait-il pu imaginer dans quel état de déchéance généralisée tomberait l'humanité quelques décennies plus tard - là où nous en sommes? En 1939, seulement 45% des Français écoutent la radio, et la télévision n'existe pas encore. En ce début de XXe siècle, les objets communicants poursuivent les temps de cerveaux disponibles où qu'ils aillent, du lever au coucher. Un capitalisme s'est imposé, que l'on dit tantôt "culturel", tantôt "cognitif", mais qui est avant tout jusqu'à présent l'organisation ravageuse d'un populisme industriel tirant parti de toutes les évolutions technologiques pour faire du siège de l'esprit un simple organe réflexe: un cerveau rabattu au rang d'ensemble de neurones, un cerveau sans conscience. En 2005, le Medef réunissait son université d'été sous la bannière du " réenchantement du monde". Ce livre propose de le prendre au mot: réenchanter le monde, c'est nécessairement revisiter et réévaluer le rôle de l'esprit dans l'organisation de l'économie. Ancien numéro de notice : 8328403 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 306.3 ree Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Réseaux sociaux : culture politique et ingénierie des réseaux sociaux / Bernard StieglerPermalink