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Court traité de complotologie ; suivi de Le complot judéo-maçonnique : fabrication d'un mythe apocalyptique moderne / Pierre-André Taguieff
Titre : Court traité de complotologie ; suivi de Le complot judéo-maçonnique : fabrication d'un mythe apocalyptique moderne Type de document : Ouvrage Auteurs : Pierre-André Taguieff, Auteur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2013 Importance : 435 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84205-750-3 Langues : Français (fre) Mots-clés : COMPLOTISME
CROYANCE
HISTOIRE
IDEOLOGIE
MANIPULATION
MYTHE
SOCIETERésumé : L'histoire universelle est remplie de complots réels, qui ont abouti ou échoué. Mais elle est aussi pleine de complots fictifs ou imaginaires attribués à des minorités actives (francs-maçons, jésuites, Juifs, lobbies) ou aux autorités en place (gouvernements, services secrets, etc.). Ces entités, supposées maléfiques et dotées de très grands pouvoirs, sont des objets de croyances collectives depuis plus de deux siècles. Les schémas anciens, qui ont beaucoup servi au xxe siècle, ne cessent d'être réinvestis : ils traduisent un état psycho-social qui mérite d'être observé et analysé. Dans un monde de fortes incertitudes et de peurs, où l'adhésion aux « grands récits » a faibli, la multiplication des représentations ou des récits conspirationnistes, ainsi que leur diffusion rapide et leur banalisation, est un phénomène remarquable, mais aisément explicable : ces récits, si délirants puissent-ils paraître, présentent l'avantage de rendre lisibles les événements. Ils permettent ainsi d'échapper au spectacle terrifiant d'un monde chaotique dans lequel tout semble possible, à commencer par le pire. D'où l'engouement pour ces récits et leur succès public, marquant l'entrée dans un nouvel âge de la crédulité. Sous le regard conspirationniste, les coïncidences ne sont jamais fortuites, elles révèlent des connexions cachées et permettent de fabriquer des modèles explicatifs des événements. On y rencontre notamment le mythe répulsif du « Gouvernement mondial » occulte. Les cas fourmillent, du 11- Septembre à l'« affaire DSK », en passant par la dernière grande crise financière et la mort de Ben Laden... Pierre-André Taguieff est philosophe, historien des idées et politologue, rattaché au Centre d'études politiques de Sciences Po (Paris). Il a publié de nombreux ouvrages, dont La Foire aux Illuminés (Mille et une nuits, 2005),L'Illusion populiste (Flammarion, 2007), La Judéophobie des Modernes (Odile Jacob, 2008), Le Nouveau National-Populisme (CNRS Éditions, 2012) et Wagner contre les Juifs (Berg International, 2012). Cote : 303.38 tag Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Court traité de complotologie ; suivi de Le complot judéo-maçonnique : fabrication d'un mythe apocalyptique moderne [Ouvrage] / Pierre-André Taguieff, Auteur . - Paris : Mille et une nuits, 2013 . - 435 p.
ISBN : 978-2-84205-750-3
Langues : Français (fre)
Mots-clés : COMPLOTISME
CROYANCE
HISTOIRE
IDEOLOGIE
MANIPULATION
MYTHE
SOCIETERésumé : L'histoire universelle est remplie de complots réels, qui ont abouti ou échoué. Mais elle est aussi pleine de complots fictifs ou imaginaires attribués à des minorités actives (francs-maçons, jésuites, Juifs, lobbies) ou aux autorités en place (gouvernements, services secrets, etc.). Ces entités, supposées maléfiques et dotées de très grands pouvoirs, sont des objets de croyances collectives depuis plus de deux siècles. Les schémas anciens, qui ont beaucoup servi au xxe siècle, ne cessent d'être réinvestis : ils traduisent un état psycho-social qui mérite d'être observé et analysé. Dans un monde de fortes incertitudes et de peurs, où l'adhésion aux « grands récits » a faibli, la multiplication des représentations ou des récits conspirationnistes, ainsi que leur diffusion rapide et leur banalisation, est un phénomène remarquable, mais aisément explicable : ces récits, si délirants puissent-ils paraître, présentent l'avantage de rendre lisibles les événements. Ils permettent ainsi d'échapper au spectacle terrifiant d'un monde chaotique dans lequel tout semble possible, à commencer par le pire. D'où l'engouement pour ces récits et leur succès public, marquant l'entrée dans un nouvel âge de la crédulité. Sous le regard conspirationniste, les coïncidences ne sont jamais fortuites, elles révèlent des connexions cachées et permettent de fabriquer des modèles explicatifs des événements. On y rencontre notamment le mythe répulsif du « Gouvernement mondial » occulte. Les cas fourmillent, du 11- Septembre à l'« affaire DSK », en passant par la dernière grande crise financière et la mort de Ben Laden... Pierre-André Taguieff est philosophe, historien des idées et politologue, rattaché au Centre d'études politiques de Sciences Po (Paris). Il a publié de nombreux ouvrages, dont La Foire aux Illuminés (Mille et une nuits, 2005),L'Illusion populiste (Flammarion, 2007), La Judéophobie des Modernes (Odile Jacob, 2008), Le Nouveau National-Populisme (CNRS Éditions, 2012) et Wagner contre les Juifs (Berg International, 2012). Cote : 303.38 tag Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 303.38 tag Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Derrière les grilles : sortons du tout-évaluation / Barbara Cassin
Titre : Derrière les grilles : sortons du tout-évaluation Type de document : Ouvrage Auteurs : Barbara Cassin, Directeur de publication ; Roland Gori, Auteur ; Serge Bronstein, Auteur ; et al., Auteur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2015 Importance : 368 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7555-0602-0 Langues : Français (fre) Mots-clés : COMPETENCE
CONTROLE
DEPISTAGE
ENFANT
EVALUATION
GREFFE
HOPITAL
PARENT
POUVOIRS PUBLICS
QUALITE DE VIE
SOINS PALLIATIFSRésumé : Instrument indispensable à toute gouvernance, forgé sur le modèle des pratiques des agences de notation financière, l'évaluation a étendu son empire à tous les domaines, tous les métiers, tous les instants, tout, vraiment tout, de la naissance à la mort. Et elle n'a cessé de prouver, de toutes les manières possibles, son inopérante bêtise et sa dangerosité. Pourtant, elle n'est jamais démentie : elle promet encore plus, si l'on évalue encore... Pour comprendre ce qui ne va plus, ce qui ne doit pas continuer, il faut s'intéresser à l'outil universel de l'évaluation : les grilles. Nous, citoyens, administrés, professionnels, étouffons derrière les grilles. Il faut coûte que coûte entrer dans les cases. Il faut réduire chacun de nos actes à une série d'items pour qu'ils soient quantifiables, performants. Ce que nous faisons les uns et les autres n'a plus de sens : nous ne reconnaissons plus nos vies dans la représentation du monde ainsi formaté. Les grilles produisent un monde surveillé qui élimine toute inventivité, toute nouveauté, tout espace de liberté. Un monde mort... Ne restons pas plus longtemps enfermés derrière les grilles d'évaluation. Directrice de recherche au CNRS, Barbara Cassin, philologue et philosophe, est membre de l'Appel des appels (dernier ouvrage : La Nostalgie, Autrement, 2013). Cote : 303.3 cas Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Derrière les grilles : sortons du tout-évaluation [Ouvrage] / Barbara Cassin, Directeur de publication ; Roland Gori, Auteur ; Serge Bronstein, Auteur ; et al., Auteur . - Paris : Mille et une nuits, 2015 . - 368 p.
ISBN : 978-2-7555-0602-0
Langues : Français (fre)
Mots-clés : COMPETENCE
CONTROLE
DEPISTAGE
ENFANT
EVALUATION
GREFFE
HOPITAL
PARENT
POUVOIRS PUBLICS
QUALITE DE VIE
SOINS PALLIATIFSRésumé : Instrument indispensable à toute gouvernance, forgé sur le modèle des pratiques des agences de notation financière, l'évaluation a étendu son empire à tous les domaines, tous les métiers, tous les instants, tout, vraiment tout, de la naissance à la mort. Et elle n'a cessé de prouver, de toutes les manières possibles, son inopérante bêtise et sa dangerosité. Pourtant, elle n'est jamais démentie : elle promet encore plus, si l'on évalue encore... Pour comprendre ce qui ne va plus, ce qui ne doit pas continuer, il faut s'intéresser à l'outil universel de l'évaluation : les grilles. Nous, citoyens, administrés, professionnels, étouffons derrière les grilles. Il faut coûte que coûte entrer dans les cases. Il faut réduire chacun de nos actes à une série d'items pour qu'ils soient quantifiables, performants. Ce que nous faisons les uns et les autres n'a plus de sens : nous ne reconnaissons plus nos vies dans la représentation du monde ainsi formaté. Les grilles produisent un monde surveillé qui élimine toute inventivité, toute nouveauté, tout espace de liberté. Un monde mort... Ne restons pas plus longtemps enfermés derrière les grilles d'évaluation. Directrice de recherche au CNRS, Barbara Cassin, philologue et philosophe, est membre de l'Appel des appels (dernier ouvrage : La Nostalgie, Autrement, 2013). Cote : 303.3 cas Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 303.3 cas Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible États de choc : bêtise et savoir au XXIe siècle / Bernard Stiegler
Titre : États de choc : bêtise et savoir au XXIe siècle Type de document : Ouvrage Auteurs : Bernard Stiegler, Auteur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2012 Collection : Essai Importance : 355 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7555-0645-7 Langues : Français (fre) Mots-clés : CRITIQUE
ECONOMIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
SOCIETERésumé : L'impression que la déraison domine désormais les hommes accable chacun d'entre nous. Que la rationalisation qui caractérise les sociétés industrielles conduise à la régression de la raison (comme bêtise ou comme folie), ce n'est pas une question nouvelle : Theodor Adorno et Max Horkheimer nous en avertissaient déjà en 1944 ? au moment où Karl Polanyi publiait La Grande Transformation.
Cette question a cependant été abandonnée, tandis qu'au tournant des années 1980, la rationalisation de toute activité, rapportée au seul critère de la « performance », était systématiquement et aveuglément orchestrée par la « révolution conservatrice » ? imposant le règne de la bêtise et de l'incurie.
Tout en mettant en évidence les limites de la philosophie qui inspirait l'École de Francfort, le post-structuralisme laisse aujourd'hui ses héritiers désarmés devant ce qui s'impose comme une guerre économique planétaire et extrêmement ravageuse.
Naomi Klein a soutenu que la théorie et la pratique ultralibérales inspirées de Milton Friedman reposaient sur une « stratégie du choc ». L'« état de choc » permanent règne cependant depuis le début de la révolution industrielle ? et plus encore depuis le temps où s'applique ce que Joseph Schumpeter décrivit comme une « destruction créatrice », caractéristique du modèle consumériste.
À partir des années 1980, sous l'impulsion de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, l'état de choc technologique a été suscité par un marketing planétaire ne rencontrant plus aucune limite, imposant la prolétarisation généralisée, et détruisant l'économie libidinale : ainsi s'est installé le capitalisme pulsionnel où la destruction créatrice est devenue une destruction du monde.
L'état de choc est ce que le post-structuralisme n'aura pas pensé, principalement en raison de deux malentendus : 1. quant au sens de la prolétarisation (que Marx pense avant tout comme une perte de savoir induite par un choc machinique), 2. quant à la nature de l'économie libidinale (au sein de laquelle Freud, à partir de 1920, distingue la libido de la pulsion).
Bernard Stiegler, philosophe, est notamment l'auteur de La Technique et le Temps, Mécréance et discrédit, Prendre soin. De la jeunesse et des générations et Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue. Depuis 2006, il dirige l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) et préside l'association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit.Cote : 320.01 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id États de choc : bêtise et savoir au XXIe siècle [Ouvrage] / Bernard Stiegler, Auteur . - Paris : Mille et une nuits, 2012 . - 355 p.. - (Essai) .
ISBN : 978-2-7555-0645-7
Langues : Français (fre)
Mots-clés : CRITIQUE
ECONOMIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
SOCIETERésumé : L'impression que la déraison domine désormais les hommes accable chacun d'entre nous. Que la rationalisation qui caractérise les sociétés industrielles conduise à la régression de la raison (comme bêtise ou comme folie), ce n'est pas une question nouvelle : Theodor Adorno et Max Horkheimer nous en avertissaient déjà en 1944 ? au moment où Karl Polanyi publiait La Grande Transformation.
Cette question a cependant été abandonnée, tandis qu'au tournant des années 1980, la rationalisation de toute activité, rapportée au seul critère de la « performance », était systématiquement et aveuglément orchestrée par la « révolution conservatrice » ? imposant le règne de la bêtise et de l'incurie.
Tout en mettant en évidence les limites de la philosophie qui inspirait l'École de Francfort, le post-structuralisme laisse aujourd'hui ses héritiers désarmés devant ce qui s'impose comme une guerre économique planétaire et extrêmement ravageuse.
Naomi Klein a soutenu que la théorie et la pratique ultralibérales inspirées de Milton Friedman reposaient sur une « stratégie du choc ». L'« état de choc » permanent règne cependant depuis le début de la révolution industrielle ? et plus encore depuis le temps où s'applique ce que Joseph Schumpeter décrivit comme une « destruction créatrice », caractéristique du modèle consumériste.
À partir des années 1980, sous l'impulsion de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, l'état de choc technologique a été suscité par un marketing planétaire ne rencontrant plus aucune limite, imposant la prolétarisation généralisée, et détruisant l'économie libidinale : ainsi s'est installé le capitalisme pulsionnel où la destruction créatrice est devenue une destruction du monde.
L'état de choc est ce que le post-structuralisme n'aura pas pensé, principalement en raison de deux malentendus : 1. quant au sens de la prolétarisation (que Marx pense avant tout comme une perte de savoir induite par un choc machinique), 2. quant à la nature de l'économie libidinale (au sein de laquelle Freud, à partir de 1920, distingue la libido de la pulsion).
Bernard Stiegler, philosophe, est notamment l'auteur de La Technique et le Temps, Mécréance et discrédit, Prendre soin. De la jeunesse et des générations et Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue. Depuis 2006, il dirige l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) et préside l'association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit.Cote : 320.01 sti Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 320.01 sti Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible La folie Evaluation : les nouvelles fabriques de la servitude / Alain Abelhauser
Titre : La folie Evaluation : les nouvelles fabriques de la servitude Type de document : Ouvrage Auteurs : Alain Abelhauser, Auteur ; Roland Gori, Auteur ; Marie-Jean Sauret, Auteur Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2011 Importance : 203 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7555-0631-0 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONDITION DE TRAVAIL
CONTROLE
EVALUATION
PSYCHOTHERAPIERésumé : « En ce début de XXIe siècle, en Occident, la folie sociale a pris un nouveau nom, celui d’ÉVALUATION. » Le mot essaime partout. Il est à la fois le
dispositif et le symptôme d’un mode de contrôle social contemporain particulièrement dangereux. La société occidentale demande maintenant à ceux qu’elle missionne, dans tous les domaines d’activité, de lui rendre des comptes – ce qui paraît très légitime –, mais en faisant de cette exigence un instrument de normalisation généralisée.
On sait quel malaise cela génère. Il ne s’agit en fait pas tant de « rendre compte » que de s’en trouver, par ce biais, asservi. Les auteurs examinent le processus en cours. La « machine évaluative », alors même qu’elle donne de nombreux signes d’essoufflement, continue pourtant à se développer, et les tentatives effectuées tant pour la dénoncer que pour tenter d’en limiter les effets délétères n’amènent pour l’instant qu’à la renforcer.
Les agences d'évaluation, diverses et variées, constituent aujourd'hui la nouvelle manière de donner des ordres et de faire de la politique sans en avoir l'air. Le contrat social de la démocratie est bel et bien entamé, si ce n’est rompu par cette forme de dictature que sont les chiffres : chiffres que l’on fait croire « évidents » et « naturels », alors même qu’ils se déduisent des rapports de force sociaux et symboliques.
Il faut réinterroger la notion de « valeur » pour combattre efficacement l’évaluation.Alain Abelhauser, Roland Gori et Marie-Jean Sauret, sont tous trois psychanalystes, professeurs de psychopathologie à l’université, et membres du collectif l’Appel des appels. Ils ont notamment participé à la publication de l’ouvrage L’Appel des appels. Pour une insurrection des consciences (Mille et une nuits, 2009).Cote : 303.3 abe Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id La folie Evaluation : les nouvelles fabriques de la servitude [Ouvrage] / Alain Abelhauser, Auteur ; Roland Gori, Auteur ; Marie-Jean Sauret, Auteur . - Paris : Mille et une nuits, 2011 . - 203 p.
ISBN : 978-2-7555-0631-0
Langues : Français (fre)
Mots-clés : CONDITION DE TRAVAIL
CONTROLE
EVALUATION
PSYCHOTHERAPIERésumé : « En ce début de XXIe siècle, en Occident, la folie sociale a pris un nouveau nom, celui d’ÉVALUATION. » Le mot essaime partout. Il est à la fois le
dispositif et le symptôme d’un mode de contrôle social contemporain particulièrement dangereux. La société occidentale demande maintenant à ceux qu’elle missionne, dans tous les domaines d’activité, de lui rendre des comptes – ce qui paraît très légitime –, mais en faisant de cette exigence un instrument de normalisation généralisée.
On sait quel malaise cela génère. Il ne s’agit en fait pas tant de « rendre compte » que de s’en trouver, par ce biais, asservi. Les auteurs examinent le processus en cours. La « machine évaluative », alors même qu’elle donne de nombreux signes d’essoufflement, continue pourtant à se développer, et les tentatives effectuées tant pour la dénoncer que pour tenter d’en limiter les effets délétères n’amènent pour l’instant qu’à la renforcer.
Les agences d'évaluation, diverses et variées, constituent aujourd'hui la nouvelle manière de donner des ordres et de faire de la politique sans en avoir l'air. Le contrat social de la démocratie est bel et bien entamé, si ce n’est rompu par cette forme de dictature que sont les chiffres : chiffres que l’on fait croire « évidents » et « naturels », alors même qu’ils se déduisent des rapports de force sociaux et symboliques.
Il faut réinterroger la notion de « valeur » pour combattre efficacement l’évaluation.Alain Abelhauser, Roland Gori et Marie-Jean Sauret, sont tous trois psychanalystes, professeurs de psychopathologie à l’université, et membres du collectif l’Appel des appels. Ils ont notamment participé à la publication de l’ouvrage L’Appel des appels. Pour une insurrection des consciences (Mille et une nuits, 2009).Cote : 303.3 abe Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 303.3 abe Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Le pédagogue n'aime pas les enfants / Henri Roorda van eysinga
Titre : Le pédagogue n'aime pas les enfants Type de document : Ouvrage Auteurs : Henri Roorda van eysinga, Auteur ; Éric Dussert, éditeur scientifique Editeur : Paris : Mille et une nuits Année de publication : 2012 Importance : 134 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7555-0646-4 Langues : Français (fre) Mots-clés : CREATIVITE
CULTURE GENERALE
ECOLE
EDUCATION
PEDAGOGIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
REFORME
RELATION ENSEIGNANT/ENSEIGNE
SAVOIR
SCOLARITE
SUISSERésumé : En 1917, le Suisse Henri Roorda (1870-1925), professeur de
mathématiques, chroniqueur et philosophe enjoué à ses heures,
publie un pamphlet intitulé Le Pédagogue n'aime pas les enfants,
critique nette et contondante de l'école considérée comme une machine destinée à inculquer la soumission aux élèves. Disciple de l'anarchiste humanitaire Élisée Reclus, Roorda n'est pas seulement un pourfendeur de l'institution scolaire : en relevant finement les incohérences et aberrations du régime éducatif, c'est surtout la manie pédagogiste qu'il brocarde. Contre la prétention des Pédagogues assis sur d'immuables pratiques, il en revient à ce constat de Reclus qui lui écrivait le 4 novembre 1897 : « Si l'enfant n'a pas l'enthousiasme de l'étude, c'est que le professeur n'a pas l'enthousiasme de l'éducation. »Cote : 370.1 roo Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Le pédagogue n'aime pas les enfants [Ouvrage] / Henri Roorda van eysinga, Auteur ; Éric Dussert, éditeur scientifique . - Paris : Mille et une nuits, 2012 . - 134 p.
ISBN : 978-2-7555-0646-4
Langues : Français (fre)
Mots-clés : CREATIVITE
CULTURE GENERALE
ECOLE
EDUCATION
PEDAGOGIE
PHILOSOPHIE
POLITIQUE
REFORME
RELATION ENSEIGNANT/ENSEIGNE
SAVOIR
SCOLARITE
SUISSERésumé : En 1917, le Suisse Henri Roorda (1870-1925), professeur de
mathématiques, chroniqueur et philosophe enjoué à ses heures,
publie un pamphlet intitulé Le Pédagogue n'aime pas les enfants,
critique nette et contondante de l'école considérée comme une machine destinée à inculquer la soumission aux élèves. Disciple de l'anarchiste humanitaire Élisée Reclus, Roorda n'est pas seulement un pourfendeur de l'institution scolaire : en relevant finement les incohérences et aberrations du régime éducatif, c'est surtout la manie pédagogiste qu'il brocarde. Contre la prétention des Pédagogues assis sur d'immuables pratiques, il en revient à ce constat de Reclus qui lui écrivait le 4 novembre 1897 : « Si l'enfant n'a pas l'enthousiasme de l'étude, c'est que le professeur n'a pas l'enthousiasme de l'éducation. »Cote : 370.1 roo Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 370.1 roo Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible