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Titre : Dynamique du consensus Type de document : Article Auteurs : S. Boarini, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 3-10 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONDUITE DE REUNION
CONSENSUS
DECISION
METHODOLOGIE
REUNION
SANTE PUBLIQUERésumé : Parmi les processus de décisions collectives, le consensus est, de fait, le plus utilisé dans les instances consultatives à l’œuvre dans les domaines des soins et de la santé publique. Toutefois, le consensus semble être davantage un processus qu’une procédure : aucune méthodologie du consensus n’est définie avant la conduite de cette démarche. La contribution s’efforce tout d’abord de montrer que le consensus désigne aussi bien trois étapes d’un processus que ce processus total lui-même. Elle présente ensuite les faiblesses et les limites de cette démarche (pluralisme et fragmentation, adhésion charismatique à la communauté, déresponsabilisation et aliénation de l’individu). Elle expose enfin les conditions de fondation d’une procédure de décision par consensus : l’explicitation des routines dans lesquelles est ordinairement mobilisé l’ensemble des convictions d’un groupe (lieux communs, valeurs, croyances) ; l’invention de règles secondaires délimitant le champ des normes qui feront l’objet du consensus ; l’ajustement de ces normes à la situation nouvelle en cohérence avec la routine antérieure. La décision par consensus est donc un mouvement herméneutique de re-saisie des pratiques de la collectivité par elle-même. (R.A) Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2012] . - p. 3-10[article] Dynamique du consensus [Article] / S. Boarini, Auteur . - 2012 . - p. 3-10.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2012] . - p. 3-10
Mots-clés : CONDUITE DE REUNION
CONSENSUS
DECISION
METHODOLOGIE
REUNION
SANTE PUBLIQUERésumé : Parmi les processus de décisions collectives, le consensus est, de fait, le plus utilisé dans les instances consultatives à l’œuvre dans les domaines des soins et de la santé publique. Toutefois, le consensus semble être davantage un processus qu’une procédure : aucune méthodologie du consensus n’est définie avant la conduite de cette démarche. La contribution s’efforce tout d’abord de montrer que le consensus désigne aussi bien trois étapes d’un processus que ce processus total lui-même. Elle présente ensuite les faiblesses et les limites de cette démarche (pluralisme et fragmentation, adhésion charismatique à la communauté, déresponsabilisation et aliénation de l’individu). Elle expose enfin les conditions de fondation d’une procédure de décision par consensus : l’explicitation des routines dans lesquelles est ordinairement mobilisé l’ensemble des convictions d’un groupe (lieux communs, valeurs, croyances) ; l’invention de règles secondaires délimitant le champ des normes qui feront l’objet du consensus ; l’ajustement de ces normes à la situation nouvelle en cohérence avec la routine antérieure. La décision par consensus est donc un mouvement herméneutique de re-saisie des pratiques de la collectivité par elle-même. (R.A) Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Pourquoi la personne âgée n’est-elle pas une personne ? / S. Boarini in Ethique et santé, n° 2 ([01/06/2016])
Titre : Pourquoi la personne âgée n’est-elle pas une personne ? Type de document : Article Auteurs : S. Boarini, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 60-64 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONCEPT
DEFINITION
ETHIQUE
HISTOIRE
MEDECINE
PERSONNE AGEE
REPRESENTATION
VIEILLESSE
VIEILLISSEMENTRésumé : Comment a été élaborée la notion de « personne âgée » et comment cette notion s’est-elle affirmée au détriment de la figure du « vieillard » ? Quels sont les facteurs qui ont retardé la reconnaissance de la « personne âgée » ? L’article est le second volet de cette étude plus générale consacrée à l’analyse de ces raisons. Parmi ces dernières, le regard médical empêchait d’attribuer la qualité de « personne » au vieillard tant que le vieillissement est considéré comme l’usure asynchrone d’organes isolés. Au cours du XIXe siècle, les soins apportés au grand âge ne sont pas seulement médicaux. Le vieillard est inclus dans une société qui prend d’abord la forme d’une institution, l’hospice. En 1920, A. Lacassagne crée le concept de séniculture et lance un programme pour une société de séniculture dont l’intention est de responsabiliser la personne vieillissante. Le vieillard devient acteur de son vieillissement. Cependant, le vieillard n’accède pas au statut de personne : il est enserré dans un ensemble de prescriptions qui ne le considèrent pas dans sa singularité. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2016] . - p. 60-64[article] Pourquoi la personne âgée n’est-elle pas une personne ? [Article] / S. Boarini, Auteur . - 2016 . - p. 60-64.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2016] . - p. 60-64
Mots-clés : CONCEPT
DEFINITION
ETHIQUE
HISTOIRE
MEDECINE
PERSONNE AGEE
REPRESENTATION
VIEILLESSE
VIEILLISSEMENTRésumé : Comment a été élaborée la notion de « personne âgée » et comment cette notion s’est-elle affirmée au détriment de la figure du « vieillard » ? Quels sont les facteurs qui ont retardé la reconnaissance de la « personne âgée » ? L’article est le second volet de cette étude plus générale consacrée à l’analyse de ces raisons. Parmi ces dernières, le regard médical empêchait d’attribuer la qualité de « personne » au vieillard tant que le vieillissement est considéré comme l’usure asynchrone d’organes isolés. Au cours du XIXe siècle, les soins apportés au grand âge ne sont pas seulement médicaux. Le vieillard est inclus dans une société qui prend d’abord la forme d’une institution, l’hospice. En 1920, A. Lacassagne crée le concept de séniculture et lance un programme pour une société de séniculture dont l’intention est de responsabiliser la personne vieillissante. Le vieillard devient acteur de son vieillissement. Cependant, le vieillard n’accède pas au statut de personne : il est enserré dans un ensemble de prescriptions qui ne le considèrent pas dans sa singularité. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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Titre : Pourquoi la personne âgée n’est-elle pas une personne ? 2.2. La Cité des Vieillards de Camille Rambaud Type de document : Article Auteurs : S. Boarini, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 111-117 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONCEPT
HISTOIRE
PERSONNE AGEE
PRISE EN CHARGE
SOCIETERésumé : La contribution poursuit l’enquête sur l’élaboration de la notion de « personne âgée » et sur la substitution de cette notion à celle de « vieillard ». Selon notre hypothèse, la notion de « personne âgée » serait une construction politique, davantage qu’une production du discours médical et du discours administratif. Ce nouveau volet s’intéresse à la construction de la Cité des vieillards. L’inondation du 31 mai 1856 décide l’abbé Camille Rambaud à bâtir une cité ouvrière à Lyon pour loger la population industrieuse de La Guillotière jetée à la rue. Il entend offrir aux plus pauvres un logement contre un loyer modique. Face à la déroute du projet, la Cité s’ouvre alors aux seules personnes âgées pour leur offrir un foyer, en les laissant jouir du fruit de leur travail, de l’accès aux biens de consommation, de la visite des familles. Cependant, et contrairement aux desseins de C. Rambaud, le vieillard n’accède pas au statut de personne. Alors que son allure de vie a changé, les normes morales et sociales qui surveillaient sa vie, enserrent son existence. Dans la Cité, il n’y a pas de place pour un projet existentiel propre aux personnes âgées. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2018] . - p. 111-117[article] Pourquoi la personne âgée n’est-elle pas une personne ? 2.2. La Cité des Vieillards de Camille Rambaud [Article] / S. Boarini, Auteur . - 2018 . - p. 111-117.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2018] . - p. 111-117
Mots-clés : CONCEPT
HISTOIRE
PERSONNE AGEE
PRISE EN CHARGE
SOCIETERésumé : La contribution poursuit l’enquête sur l’élaboration de la notion de « personne âgée » et sur la substitution de cette notion à celle de « vieillard ». Selon notre hypothèse, la notion de « personne âgée » serait une construction politique, davantage qu’une production du discours médical et du discours administratif. Ce nouveau volet s’intéresse à la construction de la Cité des vieillards. L’inondation du 31 mai 1856 décide l’abbé Camille Rambaud à bâtir une cité ouvrière à Lyon pour loger la population industrieuse de La Guillotière jetée à la rue. Il entend offrir aux plus pauvres un logement contre un loyer modique. Face à la déroute du projet, la Cité s’ouvre alors aux seules personnes âgées pour leur offrir un foyer, en les laissant jouir du fruit de leur travail, de l’accès aux biens de consommation, de la visite des familles. Cependant, et contrairement aux desseins de C. Rambaud, le vieillard n’accède pas au statut de personne. Alors que son allure de vie a changé, les normes morales et sociales qui surveillaient sa vie, enserrent son existence. Dans la Cité, il n’y a pas de place pour un projet existentiel propre aux personnes âgées. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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Titre : Pourquoi la personne âgée n'est-elle pas une personne ? (Le regard médical sur les vieillards au cours du XIXe siècle). Vitesse et temporalités du corps du vieillard Type de document : Article Auteurs : S. Boarini, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 77-84 Langues : Français (fre) Mots-clés : HISTOIRE
IDENTITE
MEDECINE
PERSONNE AGEE
VIEILLESSE
VIEILLISSEMENTRésumé : Comment a été élaborée la notion de « personne âgée » et comment cette notion s’est-elle affirmée au détriment de la figure du « vieillard » ? Quels sont les facteurs qui ont retardé la reconnaissance de la « personne âgée » ? L’article est le premier volet de cette étude plus générale consacrée à l’analyse de ces raisons. Il aborde l’un des facteurs qui a contribué à ne pas reconnaître la personne âgée comme une personne, à savoir la supposition, sous-jacente aux études médicales du XIXe siècle, selon laquelle le vieillissement se fait à plusieurs vitesses. La personne âgée n’est pas une personne parce qu’en elle, croit-on, co-cheminent des séquences temporelles distinctes et parce que ces séquences connaissent des vitesses asynchrones de vieillissement. Si cette diversité des vitesses du vieillissement exprime la désunion des organes et des fonctions propres à cet âge de la vie, entrelaçant ainsi le temps et l’espace du corps, elle montre surtout que la personnalité est implicitement conçue comme devant être nécessairement fondée dans l’unité du corps et dans le consensus des organes. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2014] . - p. 77-84[article] Pourquoi la personne âgée n'est-elle pas une personne ? (Le regard médical sur les vieillards au cours du XIXe siècle). Vitesse et temporalités du corps du vieillard [Article] / S. Boarini, Auteur . - 2014 . - p. 77-84.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2014] . - p. 77-84
Mots-clés : HISTOIRE
IDENTITE
MEDECINE
PERSONNE AGEE
VIEILLESSE
VIEILLISSEMENTRésumé : Comment a été élaborée la notion de « personne âgée » et comment cette notion s’est-elle affirmée au détriment de la figure du « vieillard » ? Quels sont les facteurs qui ont retardé la reconnaissance de la « personne âgée » ? L’article est le premier volet de cette étude plus générale consacrée à l’analyse de ces raisons. Il aborde l’un des facteurs qui a contribué à ne pas reconnaître la personne âgée comme une personne, à savoir la supposition, sous-jacente aux études médicales du XIXe siècle, selon laquelle le vieillissement se fait à plusieurs vitesses. La personne âgée n’est pas une personne parce qu’en elle, croit-on, co-cheminent des séquences temporelles distinctes et parce que ces séquences connaissent des vitesses asynchrones de vieillissement. Si cette diversité des vitesses du vieillissement exprime la désunion des organes et des fonctions propres à cet âge de la vie, entrelaçant ainsi le temps et l’espace du corps, elle montre surtout que la personnalité est implicitement conçue comme devant être nécessairement fondée dans l’unité du corps et dans le consensus des organes. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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Titre : Qu'appelle-t-on "déontologie" ? Type de document : Article Auteurs : S. Boarini, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 143-147 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONCEPT
DEONTOLOGIERésumé : La déontologie semble être prise en étau entre le statut d’une morale professionnelle et celui d’une morale interne à une profession. Elle hésiterait entre l’expression quasi juridique des règles d’une profession organisée et cherchant par ce même moyen à jouir d’une visibilité supérieure par rapport aux institutions ou aux autres professions, et la volonté de transposer au sein de la profession les attentes morales implicites de la société. La contribution entend ouvrir une voie vers cette dernière lecture. La déontologie serait un effort d’expliciter les implicites moraux d’une société — quand bien même cet effort coïnciderait avec les intérêts d’une profession entend asseoir de la sorte son statut. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 4 [01/12/2012] . - p. 143-147[article] Qu'appelle-t-on "déontologie" ? [Article] / S. Boarini, Auteur . - 2012 . - p. 143-147.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 4 [01/12/2012] . - p. 143-147
Mots-clés : CONCEPT
DEONTOLOGIERésumé : La déontologie semble être prise en étau entre le statut d’une morale professionnelle et celui d’une morale interne à une profession. Elle hésiterait entre l’expression quasi juridique des règles d’une profession organisée et cherchant par ce même moyen à jouir d’une visibilité supérieure par rapport aux institutions ou aux autres professions, et la volonté de transposer au sein de la profession les attentes morales implicites de la société. La contribution entend ouvrir une voie vers cette dernière lecture. La déontologie serait un effort d’expliciter les implicites moraux d’une société — quand bien même cet effort coïnciderait avec les intérêts d’une profession entend asseoir de la sorte son statut. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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