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La maladie d'Alzheimer, un défi à l'autonomie du patient d'un point de vue compatibiliste? / L. Huber in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2012])
[article]
Titre : La maladie d'Alzheimer, un défi à l'autonomie du patient d'un point de vue compatibiliste? Type de document : Article Auteurs : L. Huber, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 34-38 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALZHEIMER (MALADIE DE)
AUTONOMIE
COMPETENCE
CONCEPTION
DROITS DU PATIENT
ETHIQUE
MALADIE DEGENERATIVE
PSYCHOLOGIE COGNITIVE
RELATION MEDECIN MALADERésumé : Le concept d’autonomie de l’éthique biomédicale (entendue comme capabilité) postule un patient indépendant qui saurait ce qui est bon pour lui s’il était informé au mieux. Actuellement, la critique la plus radicale de ce concept idéaliste est très réducteur de l’homme, réside dans l’idée que chaque maladie présente un amoindrissement de l’aptitude à l’autonomie. Peut-on valider cette opinion, défendue en particulier par l’éthique de soin ? Y-a-t-il une spécificité de l’autonomie du malade par rapport à celle de l’homme en général ? Dans les années 1980, Onora O’Neill critiquait la pratique paternaliste de l’éthique biomédicale qui suppose le consentement idéalisé d’un patient purement rationnel, au lieu de partir du consentement factuel tel qu’il s’exerce réellement. Plus récemment, avec le développement de la recherche en psychologie cognitive, ce sont des théories compatibilistes de l’autonomie qui deviennent prépondérantes en philosophie générale. D’après ces théories, l’action d’un individu doit être regardée comme autonome si elle révèle des aptitudes identifiées. Dans cette perspective, cet article débat des aspects clés des théories compatibilistes, dans l’optique de prendre en compte les capacités de fait de la personne, pour fonder le concept d’une autonomie humaine relative, à l’œuvre dans les décisions autonomes spécifiques. En posant, à partir de l’examen du processus décisionnaire qui n’est jamais purement rationnel, un concept d’autonomie relativisé, cet article en appelle à la place fondamentale des valeurs et vues permanentes d’un individu dans les choix qu’il exerce. Concernant l’humain en général, ce concept d’autonomie pourrait être fécond pour l’éthique médicale. En outre, cet article a pour objet les défis conceptuels auxquels est exposé le modèle compatibiliste face à des maladies neurodégéneratives dans la mesure où celles-ci s’accompagnent d’une diminution des capacités cognitive et émotive, comme c’est le cas avec la maladie d’Alzheimer. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2012] . - p. 34-38[article] La maladie d'Alzheimer, un défi à l'autonomie du patient d'un point de vue compatibiliste? [Article] / L. Huber, Auteur . - 2012 . - p. 34-38.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2012] . - p. 34-38
Mots-clés : ALZHEIMER (MALADIE DE)
AUTONOMIE
COMPETENCE
CONCEPTION
DROITS DU PATIENT
ETHIQUE
MALADIE DEGENERATIVE
PSYCHOLOGIE COGNITIVE
RELATION MEDECIN MALADERésumé : Le concept d’autonomie de l’éthique biomédicale (entendue comme capabilité) postule un patient indépendant qui saurait ce qui est bon pour lui s’il était informé au mieux. Actuellement, la critique la plus radicale de ce concept idéaliste est très réducteur de l’homme, réside dans l’idée que chaque maladie présente un amoindrissement de l’aptitude à l’autonomie. Peut-on valider cette opinion, défendue en particulier par l’éthique de soin ? Y-a-t-il une spécificité de l’autonomie du malade par rapport à celle de l’homme en général ? Dans les années 1980, Onora O’Neill critiquait la pratique paternaliste de l’éthique biomédicale qui suppose le consentement idéalisé d’un patient purement rationnel, au lieu de partir du consentement factuel tel qu’il s’exerce réellement. Plus récemment, avec le développement de la recherche en psychologie cognitive, ce sont des théories compatibilistes de l’autonomie qui deviennent prépondérantes en philosophie générale. D’après ces théories, l’action d’un individu doit être regardée comme autonome si elle révèle des aptitudes identifiées. Dans cette perspective, cet article débat des aspects clés des théories compatibilistes, dans l’optique de prendre en compte les capacités de fait de la personne, pour fonder le concept d’une autonomie humaine relative, à l’œuvre dans les décisions autonomes spécifiques. En posant, à partir de l’examen du processus décisionnaire qui n’est jamais purement rationnel, un concept d’autonomie relativisé, cet article en appelle à la place fondamentale des valeurs et vues permanentes d’un individu dans les choix qu’il exerce. Concernant l’humain en général, ce concept d’autonomie pourrait être fécond pour l’éthique médicale. En outre, cet article a pour objet les défis conceptuels auxquels est exposé le modèle compatibiliste face à des maladies neurodégéneratives dans la mesure où celles-ci s’accompagnent d’une diminution des capacités cognitive et émotive, comme c’est le cas avec la maladie d’Alzheimer. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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