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Auteur Marie-Jeanne Lohoues-Kouacou |
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Connaissance de l’hépatite virale B par les élèves des écoles secondaires en Côte d’Ivoire / Marie-Jeanne Lohoues-Kouacou in Santé publique, n° 2 ([01/03/2013])
[article]
Titre : Connaissance de l’hépatite virale B par les élèves des écoles secondaires en Côte d’Ivoire Type de document : Article Auteurs : Marie-Jeanne Lohoues-Kouacou, Auteur ; Constant Assi, Auteur ; Amadou Ouattara, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 227-232 Langues : Français (fre) Mots-clés : COLLEGE
COTE D'IVOIRE
EDUCATION A LA SANTE
ELEVE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
EVALUATION DES CONNAISSANCES
HEPATITE VIRALE
RISQUE SANITAIRE
TRANSMISSIONRésumé : Objectif : évaluer la connaissance de l’hépatite virale B chez les élèves du second cycle dans les établissements secondaires en Côte d’Ivoire, en vue de proposer son introduction dans les programmes scolaires.
Matériels et méthode : étude transversale à passage unique portant sur six établissements (7376 élèves). Le recueil des paramètres étudiés a été fait au moyen d’un questionnaire auto-administré.
Résultats : tous les élèves présents le jour du passage ont accepté de participer à l’étude (100 % ; n=3352). Leur moyenne d’âge était de 17,9 ans (écart-type 1,924) avec un sex ratio H/F de 1,68. Parmi eux, 2552 (76,6 %) avaient entendu parler de l’hépatite virale B. L’école représentait la deuxième source d’information (12 %), après les medias (62 %). L’agent causal était connu par 2484 élèves (74,1 %), la transmission sexuelle par 39,3 % (n=1316), sanguine par 57,2 % (n=1919). Respectivement 29 %, 40 % et 41 % des élèves savaient que l’acupuncture, le piercing et les tatouages étaient des pratiques à risque. Seuls 35,7 % des élèves savaient qu’il existait un vaccin efficace. Les facteurs associés à la connaissance de l’hépatite B étaient : âge de 16 à 20 ans (OR=1,73 [1,198-2,49IC95 %]) ; habitation dans un appartement ou une villa en dur (OR=1,58 [1,234-2,02IC95 %]) ou ayant au plus deux personnes par pièce (OR=1,41 [1,15-1,74IC95 %]) ; classe de terminale (OR=2,54 [2,01-3,20IC95 %]) ; deux parents travaillant (OR=1,54 [1,25-1,88IC95 %]).
Conclusion : la connaissance de l’hépatite virale B par les élèves des écoles secondaires était insuffisante et superficielle. L’introduction précoce de son enseignement dans le programme officiel et l’amélioration des conditions sociales des élèves devraient améliorer leur niveau de connaissance.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 2 [01/03/2013] . - p. 227-232[article] Connaissance de l’hépatite virale B par les élèves des écoles secondaires en Côte d’Ivoire [Article] / Marie-Jeanne Lohoues-Kouacou, Auteur ; Constant Assi, Auteur ; Amadou Ouattara, Auteur ; et al., Auteur . - 2013 . - p. 227-232.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 2 [01/03/2013] . - p. 227-232
Mots-clés : COLLEGE
COTE D'IVOIRE
EDUCATION A LA SANTE
ELEVE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
EVALUATION DES CONNAISSANCES
HEPATITE VIRALE
RISQUE SANITAIRE
TRANSMISSIONRésumé : Objectif : évaluer la connaissance de l’hépatite virale B chez les élèves du second cycle dans les établissements secondaires en Côte d’Ivoire, en vue de proposer son introduction dans les programmes scolaires.
Matériels et méthode : étude transversale à passage unique portant sur six établissements (7376 élèves). Le recueil des paramètres étudiés a été fait au moyen d’un questionnaire auto-administré.
Résultats : tous les élèves présents le jour du passage ont accepté de participer à l’étude (100 % ; n=3352). Leur moyenne d’âge était de 17,9 ans (écart-type 1,924) avec un sex ratio H/F de 1,68. Parmi eux, 2552 (76,6 %) avaient entendu parler de l’hépatite virale B. L’école représentait la deuxième source d’information (12 %), après les medias (62 %). L’agent causal était connu par 2484 élèves (74,1 %), la transmission sexuelle par 39,3 % (n=1316), sanguine par 57,2 % (n=1919). Respectivement 29 %, 40 % et 41 % des élèves savaient que l’acupuncture, le piercing et les tatouages étaient des pratiques à risque. Seuls 35,7 % des élèves savaient qu’il existait un vaccin efficace. Les facteurs associés à la connaissance de l’hépatite B étaient : âge de 16 à 20 ans (OR=1,73 [1,198-2,49IC95 %]) ; habitation dans un appartement ou une villa en dur (OR=1,58 [1,234-2,02IC95 %]) ou ayant au plus deux personnes par pièce (OR=1,41 [1,15-1,74IC95 %]) ; classe de terminale (OR=2,54 [2,01-3,20IC95 %]) ; deux parents travaillant (OR=1,54 [1,25-1,88IC95 %]).
Conclusion : la connaissance de l’hépatite virale B par les élèves des écoles secondaires était insuffisante et superficielle. L’introduction précoce de son enseignement dans le programme officiel et l’amélioration des conditions sociales des élèves devraient améliorer leur niveau de connaissance.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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