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Les bêta-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie / Bertrand Rozec in Anesthésie & Réanimation, n° 4 ([01/07/2017])
[article]
Titre : Les bêta-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie Type de document : Article Auteurs : Bertrand Rozec, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 325-331 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANESTHESIE
CHIRURGIE
COMPLICATION
CORONAIRE
ISCHEMIE
MEDICAMENT
RECOMMANDATION
SOIN PERIOPERATOIRERésumé : Les bêta-bloquants par leurs actions pharmacologiques sont largement indiqués dans la prise en charge de la pathologie coronarienne.
L’étude de l’intérêt des bêta-bloquants en périopératoire a fait l’objet de nombreux scandales et controverses.
Il existe de multiples recommandations internationales qui sont régulièrement mises à jour en fonction du résultat des dernières études. Les dernières datent de 2014.
Lorsqu’un traitement par bêta-bloquant est indiqué chez un patient (en dehors de toute considération de prévention du risque cardiaque périopératoire), il faut discuter l’intérêt de son instauration.
Il est admis qu’il convient de poursuivre les bêta-bloquants en préopératoire chez les patients traités de manière chronique.
Débuter sans précaution (titration) en préopératoire un traitement par bêta-bloquants expose les patients à des effets secondaires cardiovasculaires (hypotension, bradycardie et accident vasculaire cérébral) et à une augmentation de la mortalité.
En préopératoire, chez les patients à haut risque, il convient d’envisager l’introduction de bêta-bloquants. Il n’est en revanche pas recommandé de les débuter avant une chirurgie à faible risque.
Tous les bêta-bloquants utilisés dans les études sur le sujet ne sont pas tous équivalents pharmacologiquement. Il faut probablement privilégier l’aténolol et le bisoprolol au métoprolol.
De nouveaux bêta-bloquants dits de 3e génération ont été développés pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Mieux tolérés selon certains travaux, ils n’ont pas été testés en périopératoire.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 325-331[article] Les bêta-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie [Article] / Bertrand Rozec, Auteur . - 2017 . - p. 325-331.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 325-331
Mots-clés : ANESTHESIE
CHIRURGIE
COMPLICATION
CORONAIRE
ISCHEMIE
MEDICAMENT
RECOMMANDATION
SOIN PERIOPERATOIRERésumé : Les bêta-bloquants par leurs actions pharmacologiques sont largement indiqués dans la prise en charge de la pathologie coronarienne.
L’étude de l’intérêt des bêta-bloquants en périopératoire a fait l’objet de nombreux scandales et controverses.
Il existe de multiples recommandations internationales qui sont régulièrement mises à jour en fonction du résultat des dernières études. Les dernières datent de 2014.
Lorsqu’un traitement par bêta-bloquant est indiqué chez un patient (en dehors de toute considération de prévention du risque cardiaque périopératoire), il faut discuter l’intérêt de son instauration.
Il est admis qu’il convient de poursuivre les bêta-bloquants en préopératoire chez les patients traités de manière chronique.
Débuter sans précaution (titration) en préopératoire un traitement par bêta-bloquants expose les patients à des effets secondaires cardiovasculaires (hypotension, bradycardie et accident vasculaire cérébral) et à une augmentation de la mortalité.
En préopératoire, chez les patients à haut risque, il convient d’envisager l’introduction de bêta-bloquants. Il n’est en revanche pas recommandé de les débuter avant une chirurgie à faible risque.
Tous les bêta-bloquants utilisés dans les études sur le sujet ne sont pas tous équivalents pharmacologiquement. Il faut probablement privilégier l’aténolol et le bisoprolol au métoprolol.
De nouveaux bêta-bloquants dits de 3e génération ont été développés pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Mieux tolérés selon certains travaux, ils n’ont pas été testés en périopératoire.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque : quel parcours de soins ? / Bertrand Rozec in Anesthésie & Réanimation, n° 4 ([01/07/2017])
[article]
Titre : Patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque : quel parcours de soins ? Type de document : Article Auteurs : Bertrand Rozec, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 370-375 Langues : Français (fre) Mots-clés : CHIRURGIE
CHIRURGIE AMBULATOIRE
CORONAIRE
MONITORAGE
PARCOURS DE SOINSRésumé : Il existe peu d’évaluation de l’impact du parcours de soin sur la morbidité et la mortalité postopératoire des patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque.
La recherche d’une situation cardiaque instable (angor instable, insuffisance cardiaque aiguë, arythmie cardiaque significative, valvulopathie symptomatique, infarctus du myocarde récent et ischémie résiduelle) doit être systématique en préopératoire.
L’évaluation du risque cardiaque dans le contexte d’une chirurgie non cardiaque doit être réalisée en préopératoire.
Le score d’APGAR chirurgical permettrait de stratifier le risque de complications postopératoires en tenant compte de la fréquence cardiaque, la pression artérielle moyenne et la perte sanguine peropératoire.
Les parcours de soins de type ambulatoire ou la réhabilitation améliorée après chirurgie ne sont probablement pas à contre indiqués, mais à adapter au patient.
En postopératoire, la détection d’ischémie myocardique par un dosage de la troponine plasmatique précoce et pendant 48h est à recommander en particulier dans les situations à plus haut risque.
La détection de dommage myocardique associée à de faibles élévations de troponine doit conduire à un électrocardiogramme et si besoin un renforcement du traitement médical.
Le monitorage postopératoire doit également permettre de rechercher et traiter une instabilité hémodynamique, une anémie ou une hypoxémie.
Il faut disposer d’évaluations des effets de protocoles de surveillance et de prise en charge de ces patients pour en améliorer la survie.
Il est difficile de transposer les parcours de soins proposés pour ces patients d’un pays/d’une structure à l’autre.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 370-375[article] Patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque : quel parcours de soins ? [Article] / Bertrand Rozec, Auteur ; Vincent Piriou, Auteur . - 2017 . - p. 370-375.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 370-375
Mots-clés : CHIRURGIE
CHIRURGIE AMBULATOIRE
CORONAIRE
MONITORAGE
PARCOURS DE SOINSRésumé : Il existe peu d’évaluation de l’impact du parcours de soin sur la morbidité et la mortalité postopératoire des patients coronariens opérés en chirurgie non cardiaque.
La recherche d’une situation cardiaque instable (angor instable, insuffisance cardiaque aiguë, arythmie cardiaque significative, valvulopathie symptomatique, infarctus du myocarde récent et ischémie résiduelle) doit être systématique en préopératoire.
L’évaluation du risque cardiaque dans le contexte d’une chirurgie non cardiaque doit être réalisée en préopératoire.
Le score d’APGAR chirurgical permettrait de stratifier le risque de complications postopératoires en tenant compte de la fréquence cardiaque, la pression artérielle moyenne et la perte sanguine peropératoire.
Les parcours de soins de type ambulatoire ou la réhabilitation améliorée après chirurgie ne sont probablement pas à contre indiqués, mais à adapter au patient.
En postopératoire, la détection d’ischémie myocardique par un dosage de la troponine plasmatique précoce et pendant 48h est à recommander en particulier dans les situations à plus haut risque.
La détection de dommage myocardique associée à de faibles élévations de troponine doit conduire à un électrocardiogramme et si besoin un renforcement du traitement médical.
Le monitorage postopératoire doit également permettre de rechercher et traiter une instabilité hémodynamique, une anémie ou une hypoxémie.
Il faut disposer d’évaluations des effets de protocoles de surveillance et de prise en charge de ces patients pour en améliorer la survie.
Il est difficile de transposer les parcours de soins proposés pour ces patients d’un pays/d’une structure à l’autre.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible