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Morts maternelles de causes indirectes (hors AVC, maladies cardiovasculaires et infections) : résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 / V. Le Guern in Anesthésie & Réanimation, n° 1 ([01/01/2018])
[article]
Titre : Morts maternelles de causes indirectes (hors AVC, maladies cardiovasculaires et infections) : résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 Type de document : Article Auteurs : V. Le Guern, Auteur ; M. Rossignol, Auteur ; A. Proust, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 99-111 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONSULTATION
MALADIE CHRONIQUE
MORTALITE MATERNELLE
OBSERVANCERésumé : Les morts maternelles de cause obstétricale indirecte résultent d’une maladie préexistante ou d’une affection apparue au cours de la grossesse sans qu’elle soit due à des causes obstétricales, mais qui a été aggravée par les effets physiologiques de la grossesse. Parmi les 23 décès de cause indirecte en lien avec une pathologie préexistante, 22 (96 %) ont été analysés par le comité d’experts. Une pathologie chronique connue et préexistant à la grossesse est documentée chez 16 patientes (syndrome drépanocytaire majeur, n = 3, épilepsie traitée, n = 3, cavernomatose intracérébrale, n = 3, tumeurs gliales multifocales, n = 1, cancer du sein connu, n = 1, lupus systémique sévère, n = 1, diabète insulino-nécessitant, n = 3, syndrome des antiphospholipides, n = 1). Chez 6 femmes, la pathologie n’était pas connue avant la grossesse (glioblastome, n = 2, épilepsie, n = 1, syndrome d’Ehlers-Danlos, n = 1, syndrome drépanocytaire majeur composite, n = 1, cancer du sein métastasé, n = 1). Bien que jugés non évitables pour 6 de ces femmes, 13 décès ont été jugés peut-être (n = 12) ou certainement (n = 1) évitables, le principal facteur d’évitabilité étant l’interaction de la patiente avec le système de soin (grossesse jugée médicalement déconseillée, défaut d’adhésion au traitement, par exemple). Une consultation préconceptionnelle est par conséquent largement préconisée chez toute patiente souffrant d’une pathologie chronique préexistante afin de l’informer des risques, d’adapter les traitements, d’insister sur l’adhésion au traitement et de planifier un suivi multidisciplinaire. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2018] . - p. 99-111[article] Morts maternelles de causes indirectes (hors AVC, maladies cardiovasculaires et infections) : résultats de l'ENCMM, France 2010-2012 [Article] / V. Le Guern, Auteur ; M. Rossignol, Auteur ; A. Proust, Auteur . - 2018 . - p. 99-111.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2018] . - p. 99-111
Mots-clés : CONSULTATION
MALADIE CHRONIQUE
MORTALITE MATERNELLE
OBSERVANCERésumé : Les morts maternelles de cause obstétricale indirecte résultent d’une maladie préexistante ou d’une affection apparue au cours de la grossesse sans qu’elle soit due à des causes obstétricales, mais qui a été aggravée par les effets physiologiques de la grossesse. Parmi les 23 décès de cause indirecte en lien avec une pathologie préexistante, 22 (96 %) ont été analysés par le comité d’experts. Une pathologie chronique connue et préexistant à la grossesse est documentée chez 16 patientes (syndrome drépanocytaire majeur, n = 3, épilepsie traitée, n = 3, cavernomatose intracérébrale, n = 3, tumeurs gliales multifocales, n = 1, cancer du sein connu, n = 1, lupus systémique sévère, n = 1, diabète insulino-nécessitant, n = 3, syndrome des antiphospholipides, n = 1). Chez 6 femmes, la pathologie n’était pas connue avant la grossesse (glioblastome, n = 2, épilepsie, n = 1, syndrome d’Ehlers-Danlos, n = 1, syndrome drépanocytaire majeur composite, n = 1, cancer du sein métastasé, n = 1). Bien que jugés non évitables pour 6 de ces femmes, 13 décès ont été jugés peut-être (n = 12) ou certainement (n = 1) évitables, le principal facteur d’évitabilité étant l’interaction de la patiente avec le système de soin (grossesse jugée médicalement déconseillée, défaut d’adhésion au traitement, par exemple). Une consultation préconceptionnelle est par conséquent largement préconisée chez toute patiente souffrant d’une pathologie chronique préexistante afin de l’informer des risques, d’adapter les traitements, d’insister sur l’adhésion au traitement et de planifier un suivi multidisciplinaire. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Morts maternelles par accident vasculaire cérébral. Résultats de l'ENCMM, FRANCE 2010-2012 / H. Cohen in Anesthésie & Réanimation, n° 1 ([01/01/2018])
[article]
Titre : Morts maternelles par accident vasculaire cérébral. Résultats de l'ENCMM, FRANCE 2010-2012 Type de document : Article Auteurs : H. Cohen, Auteur ; M. Rossignol, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 90-98 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
CEPHALEE
GROSSESSE
HEMORRAGIE
ISCHEMIE
MORTALITE MATERNELLERésumé : La survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est un évènement rare au cours de la grossesse ou du post-partum (10/100 000 accouchements). Tous les types d’AVC peuvent survenir, qu’ils soient ischémiques (24 %), hémorragiques (74 %) ou mixtes (2 %). La grossesse constitue probablement une situation plus à risque d’AVC même si cela est discuté pour les malformations artério-veineuses (MAV), les anévrismes et les cavernomes. Entre 2010 et 2012, 31 décès maternels ont été associés à un AVC (12 % des morts maternelles). Dans 22 cas (8 % des MM), l’AVC était la cause principale du décès, soit un ratio de mortalité maternelle de 0,9 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. On relève 2 thrombophlébites cérébrales, 2 AVC ischémiques et 18 AVC hémorragiques (90 %, dont 4 ruptures d’anévrisme, 2 MAV). Ces décès sont survenus au cours d’une grossesse évolutive dans 5 cas (25 %), après une fausse couche spontanée dans 1 cas (5 %), et après un accouchement dans 14 cas (70 %). Au sein de ces derniers, le moment de survenue de l’AVC était avant travail dans 4 cas et en post-partum dans 9 cas (entre 1 et 9 jours) et non renseigné dans un cas ; la voie d’accouchement était la voie basse dans 50 % des cas (7/14), la césarienne (toutes en urgence) dans 43 % des cas (6/14) et non renseignée dans un cas. La majorité des décès par AVC (cause principale) évalués ont été considérés comme inévitables (13/17, 76 %). Quatre décès ont été considérés comme possiblement évitables (retard diagnostic, erreur diagnostique, traitement inadapté, poursuite d’une grossesse inapproprié). L’analyse de ces décès permet de rappeler que toute céphalée brutale, intense et inhabituelle doit être explorée et que la grossesse ne contre-indique aucun des examens diagnostique (scanner, angioscanner, IRM) ou des traitements invasifs (chirurgie, embolisation, fibrinolyse) nécessaire à sa prise en charge. Enfin, le diagnostic de céphalée postbrèche dure-mérienne ne doit pas être posé sans imagerie quand la symptomatologie n’est pas typique. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2018] . - p. 90-98[article] Morts maternelles par accident vasculaire cérébral. Résultats de l'ENCMM, FRANCE 2010-2012 [Article] / H. Cohen, Auteur ; M. Rossignol, Auteur . - 2018 . - p. 90-98.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2018] . - p. 90-98
Mots-clés : ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
CEPHALEE
GROSSESSE
HEMORRAGIE
ISCHEMIE
MORTALITE MATERNELLERésumé : La survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) est un évènement rare au cours de la grossesse ou du post-partum (10/100 000 accouchements). Tous les types d’AVC peuvent survenir, qu’ils soient ischémiques (24 %), hémorragiques (74 %) ou mixtes (2 %). La grossesse constitue probablement une situation plus à risque d’AVC même si cela est discuté pour les malformations artério-veineuses (MAV), les anévrismes et les cavernomes. Entre 2010 et 2012, 31 décès maternels ont été associés à un AVC (12 % des morts maternelles). Dans 22 cas (8 % des MM), l’AVC était la cause principale du décès, soit un ratio de mortalité maternelle de 0,9 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. On relève 2 thrombophlébites cérébrales, 2 AVC ischémiques et 18 AVC hémorragiques (90 %, dont 4 ruptures d’anévrisme, 2 MAV). Ces décès sont survenus au cours d’une grossesse évolutive dans 5 cas (25 %), après une fausse couche spontanée dans 1 cas (5 %), et après un accouchement dans 14 cas (70 %). Au sein de ces derniers, le moment de survenue de l’AVC était avant travail dans 4 cas et en post-partum dans 9 cas (entre 1 et 9 jours) et non renseigné dans un cas ; la voie d’accouchement était la voie basse dans 50 % des cas (7/14), la césarienne (toutes en urgence) dans 43 % des cas (6/14) et non renseignée dans un cas. La majorité des décès par AVC (cause principale) évalués ont été considérés comme inévitables (13/17, 76 %). Quatre décès ont été considérés comme possiblement évitables (retard diagnostic, erreur diagnostique, traitement inadapté, poursuite d’une grossesse inapproprié). L’analyse de ces décès permet de rappeler que toute céphalée brutale, intense et inhabituelle doit être explorée et que la grossesse ne contre-indique aucun des examens diagnostique (scanner, angioscanner, IRM) ou des traitements invasifs (chirurgie, embolisation, fibrinolyse) nécessaire à sa prise en charge. Enfin, le diagnostic de céphalée postbrèche dure-mérienne ne doit pas être posé sans imagerie quand la symptomatologie n’est pas typique. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Morts maternelles par thromboembolies veineuses / M. Rossignol in Anesthésie & Réanimation, n° 1 ([01/01/2018])
[article]
Titre : Morts maternelles par thromboembolies veineuses Type de document : Article Auteurs : M. Rossignol, Auteur ; E. Morau, Auteur ; M. Dreyfus, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 47-55 Langues : Français (fre) Mots-clés : ARRET CARDIAQUE
EMBOLIE PULMONAIRE
MORTALITE MATERNELLE
POST PARTUM
THROMBOSERésumé : La grossesse et le post-partum constituent des périodes à très haut risque thomboembolique veineux qui semble se prolonger bien au-delà des classiques 6–8 semaines après l’accouchement. L’embolie pulmonaire (EP) est une des trois principales causes de mort maternelle (MM) directe dans la plupart des pays développés. Entre 2010 et 2012 en France, 24 décès maternels ont été attribués à des EP, soit un ratio de mortalité maternelle (RMM) de 1 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. L’EP est responsable de 9 % des MM, soit une proportion maintenant égale à celle des morts par hémorragie du post-partum ou par embolie amniotique. Parmi ces 24 décès, 4 (16 %) sont survenus après une interruption de grossesse (1 IVG et 3 IMG), 7 (30 %) pendant une grossesse évolutive (toutes avant 22 SA) et 13 (54 %) après l’accouchement (entre 9 et 60 jours post-partum). Neuf de ces décès (37,5 %) sont survenus en dehors d’une structure de soins (domicile, voie publique). Le taux d’évitabilité était de 50 %, stable par rapport au triennum précédent. Les principaux critères d’évitabilité sont : retard diagnostique ; mobilisation avant anticoagulation efficace d’une thrombose veineuse profonde (TVP) proximale, traitement préventif par héparine de bas poids moléculaire insuffisant en durée et/ou en dose (obésité), déclenchement non justifié retardant l’anticoagulation efficace. L’analyse de ces décès permet de rappeler qu’une forte suspicion de maladie thromboembolique doit faire débuter l’anticoagulation sans attendre les résultats des examens diagnostiques et que l’angioscanner n’est pas contre-indiqué chez la femme enceinte. La dose d’HBPM doit être adaptée au poids réel et le monitorage de l’activité anti-Xa, s’il n’est pas recommandé de façon systématique, est probablement souhaitable en cas d’obésité ou d’insuffisance rénale. Anticiper la naissance par un déclenchement, en l’absence de trouble du rythme cardiaque fœtal ne doit pas retarder l’anticoagulation efficace d’une TVP/EP découverte proche du terme. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2018] . - p. 47-55[article] Morts maternelles par thromboembolies veineuses [Article] / M. Rossignol, Auteur ; E. Morau, Auteur ; M. Dreyfus, Auteur . - 2018 . - p. 47-55.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2018] . - p. 47-55
Mots-clés : ARRET CARDIAQUE
EMBOLIE PULMONAIRE
MORTALITE MATERNELLE
POST PARTUM
THROMBOSERésumé : La grossesse et le post-partum constituent des périodes à très haut risque thomboembolique veineux qui semble se prolonger bien au-delà des classiques 6–8 semaines après l’accouchement. L’embolie pulmonaire (EP) est une des trois principales causes de mort maternelle (MM) directe dans la plupart des pays développés. Entre 2010 et 2012 en France, 24 décès maternels ont été attribués à des EP, soit un ratio de mortalité maternelle (RMM) de 1 pour 100 000 naissances vivantes, sans changement par rapport à la période 2007–2009. L’EP est responsable de 9 % des MM, soit une proportion maintenant égale à celle des morts par hémorragie du post-partum ou par embolie amniotique. Parmi ces 24 décès, 4 (16 %) sont survenus après une interruption de grossesse (1 IVG et 3 IMG), 7 (30 %) pendant une grossesse évolutive (toutes avant 22 SA) et 13 (54 %) après l’accouchement (entre 9 et 60 jours post-partum). Neuf de ces décès (37,5 %) sont survenus en dehors d’une structure de soins (domicile, voie publique). Le taux d’évitabilité était de 50 %, stable par rapport au triennum précédent. Les principaux critères d’évitabilité sont : retard diagnostique ; mobilisation avant anticoagulation efficace d’une thrombose veineuse profonde (TVP) proximale, traitement préventif par héparine de bas poids moléculaire insuffisant en durée et/ou en dose (obésité), déclenchement non justifié retardant l’anticoagulation efficace. L’analyse de ces décès permet de rappeler qu’une forte suspicion de maladie thromboembolique doit faire débuter l’anticoagulation sans attendre les résultats des examens diagnostiques et que l’angioscanner n’est pas contre-indiqué chez la femme enceinte. La dose d’HBPM doit être adaptée au poids réel et le monitorage de l’activité anti-Xa, s’il n’est pas recommandé de façon systématique, est probablement souhaitable en cas d’obésité ou d’insuffisance rénale. Anticiper la naissance par un déclenchement, en l’absence de trouble du rythme cardiaque fœtal ne doit pas retarder l’anticoagulation efficace d’une TVP/EP découverte proche du terme. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible