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Dystocie des épaules : recommandations pour la pratique clinique – Texte court / L. Santilhes in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Dystocie des épaules : recommandations pour la pratique clinique – Texte court Type de document : Article Auteurs : L. Santilhes, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; A.-I. Boulogne, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 84-91 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOUCHEMENT
CESARIENNE
COMPLICATION
DECLENCHEMENT
DYSTOCIE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEUR DE RISQUE
NOUVEAU-NE
OBESITE
POIDS
PREVENTION
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
SIMULATIONRésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de prévenir et traiter la dystocie des épaules pour tenter de diminuer la morbidité néonatale et maternelle associée.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
La dystocie des épaules est définie par le recours à des manœuvres obstétricales autres que la traction douce de la tête ou la manœuvre de restitution pour dégager les épaules fœtales et complique 0,5 à 1 % des accouchements par voie basse. Elle augmente le risque de lésion du plexus brachial (NP3), de fracture de la clavicule (NP3) ou de l’humérus (NP3), d’asphyxie périnatale (NP2), d’encéphalopathie anoxo-ischémique (NP3) et de mortalité périnatale (NP2). Ses facteurs de risque principaux sont l’antécédent de dystocie des épaules et la macrosomie fœtale, mais ils sont peu prédictifs, 50 % à 75 % des dystocies des épaules survenant en leur absence. De plus, la très grande majorité des accouchements en présence de ces facteurs de risque ne donnent pas lieu à une dystocie des épaules. Il n’existe pas de preuve directe qu’agir sur ces facteurs réduise le risque de dystocie des épaules, sauf pour le diabète gestationnel. L’activité physique est recommandée avant et pendant la grossesse pour réduire la survenue de certains des facteurs de risque de dystocie des épaules (grade C). Chez les patientes obèses, cette activité physique devra être couplée à des mesures diététiques afin de réduire la macrosomie et la prise de poids pendant la grossesse (grade A). En cas de diabète gestationnel, une prise en charge du diabète est recommandée (régime diabétique, surveillance glycémique, insulinothérapie si besoin) (grade A) car elle réduit le risque de macrosomie et de dystocie des épaules (NP1). En cas de suspicion de macrosomie fœtale, un déclenchement du travail sera d’autant plus à privilégier que les conditions locales seront favorables et le terme proche de 39 SA (accord professionnel). En cas de conditions locales favorables et à partir de 39 SA, un déclenchement du travail est encouragé (accord professionnel). Une césarienne devrait être réalisée avant travail en cas d’estimation de poids fœtal supérieure à 4500g chez la patiente diabétique (grade C), d’estimation de poids fœtal supérieure à 5000g chez la patiente non diabétique (grade C), et pendant le travail, en cas de suspicion de macrosomie et de non-progression lorsque la présentation n’est pas engagée ou engagée seulement partie haute (grade C). En cas d’antécédent de dystocie des épaules associée à des complications néonatales ou maternelles sévères, une césarienne pourra être envisagée à la grossesse suivante (accord professionnel). En cas de dystocie des épaules, il est recommandé de ne pas tirer de façon excessive sur la tête fœtale ni vers le bas, ni latéralement (grade C), de ne pas réaliser d’expression utérine (grade C) et de ne pas réaliser de rotation paradoxale (accord professionnel), mais de réaliser dans un premier temps la manœuvre de McRoberts associée ou non à une pression sus-pubienne (grade C). En cas d’échec, si l’épaule postérieure est engagée, la manœuvre de Wood inversée est réalisée de façon préférentielle ; si l’épaule postérieure n’est pas engagée, la manœuvre de Jacquemier est réalisée de façon préférentielle (accord professionnel). Il semble nécessaire de connaître au moins deux manœuvres de deuxième intention pouvant permettre de prendre en charge une dystocie des épaules non résolue par la manœuvre de McRoberts (accord professionnel). Le pédiatre doit être informé immédiatement en cas de survenue d’une dystocie des épaules (accord professionnel). L’examen clinique initial du nouveau-né devra rechercher systématiquement une paralysie du plexus brachial ou une fracture de la clavicule ou de l’humérus (accord professionnel). En l’absence de complication, la surveillance du nouveau-né en suites de couches sera habituelle (accord professionnel). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3). L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).
Conclusion
La dystocie des épaules reste une urgence obstétricale non prévisible. Les manœuvres doivent être connues des praticiens effectuant des accouchements et réalisées rapidement mais sans précipitation.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 84-91[article] Dystocie des épaules : recommandations pour la pratique clinique – Texte court [Article] / L. Santilhes, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; A.-I. Boulogne, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p. 84-91.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 84-91
Mots-clés : ACCOUCHEMENT
CESARIENNE
COMPLICATION
DECLENCHEMENT
DYSTOCIE
EPIDEMIOLOGIE
FACTEUR DE RISQUE
NOUVEAU-NE
OBESITE
POIDS
PREVENTION
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
SIMULATIONRésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de prévenir et traiter la dystocie des épaules pour tenter de diminuer la morbidité néonatale et maternelle associée.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
La dystocie des épaules est définie par le recours à des manœuvres obstétricales autres que la traction douce de la tête ou la manœuvre de restitution pour dégager les épaules fœtales et complique 0,5 à 1 % des accouchements par voie basse. Elle augmente le risque de lésion du plexus brachial (NP3), de fracture de la clavicule (NP3) ou de l’humérus (NP3), d’asphyxie périnatale (NP2), d’encéphalopathie anoxo-ischémique (NP3) et de mortalité périnatale (NP2). Ses facteurs de risque principaux sont l’antécédent de dystocie des épaules et la macrosomie fœtale, mais ils sont peu prédictifs, 50 % à 75 % des dystocies des épaules survenant en leur absence. De plus, la très grande majorité des accouchements en présence de ces facteurs de risque ne donnent pas lieu à une dystocie des épaules. Il n’existe pas de preuve directe qu’agir sur ces facteurs réduise le risque de dystocie des épaules, sauf pour le diabète gestationnel. L’activité physique est recommandée avant et pendant la grossesse pour réduire la survenue de certains des facteurs de risque de dystocie des épaules (grade C). Chez les patientes obèses, cette activité physique devra être couplée à des mesures diététiques afin de réduire la macrosomie et la prise de poids pendant la grossesse (grade A). En cas de diabète gestationnel, une prise en charge du diabète est recommandée (régime diabétique, surveillance glycémique, insulinothérapie si besoin) (grade A) car elle réduit le risque de macrosomie et de dystocie des épaules (NP1). En cas de suspicion de macrosomie fœtale, un déclenchement du travail sera d’autant plus à privilégier que les conditions locales seront favorables et le terme proche de 39 SA (accord professionnel). En cas de conditions locales favorables et à partir de 39 SA, un déclenchement du travail est encouragé (accord professionnel). Une césarienne devrait être réalisée avant travail en cas d’estimation de poids fœtal supérieure à 4500g chez la patiente diabétique (grade C), d’estimation de poids fœtal supérieure à 5000g chez la patiente non diabétique (grade C), et pendant le travail, en cas de suspicion de macrosomie et de non-progression lorsque la présentation n’est pas engagée ou engagée seulement partie haute (grade C). En cas d’antécédent de dystocie des épaules associée à des complications néonatales ou maternelles sévères, une césarienne pourra être envisagée à la grossesse suivante (accord professionnel). En cas de dystocie des épaules, il est recommandé de ne pas tirer de façon excessive sur la tête fœtale ni vers le bas, ni latéralement (grade C), de ne pas réaliser d’expression utérine (grade C) et de ne pas réaliser de rotation paradoxale (accord professionnel), mais de réaliser dans un premier temps la manœuvre de McRoberts associée ou non à une pression sus-pubienne (grade C). En cas d’échec, si l’épaule postérieure est engagée, la manœuvre de Wood inversée est réalisée de façon préférentielle ; si l’épaule postérieure n’est pas engagée, la manœuvre de Jacquemier est réalisée de façon préférentielle (accord professionnel). Il semble nécessaire de connaître au moins deux manœuvres de deuxième intention pouvant permettre de prendre en charge une dystocie des épaules non résolue par la manœuvre de McRoberts (accord professionnel). Le pédiatre doit être informé immédiatement en cas de survenue d’une dystocie des épaules (accord professionnel). L’examen clinique initial du nouveau-né devra rechercher systématiquement une paralysie du plexus brachial ou une fracture de la clavicule ou de l’humérus (accord professionnel). En l’absence de complication, la surveillance du nouveau-né en suites de couches sera habituelle (accord professionnel). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3). L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).
Conclusion
La dystocie des épaules reste une urgence obstétricale non prévisible. Les manœuvres doivent être connues des praticiens effectuant des accouchements et réalisées rapidement mais sans précipitation.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Évaluation de l’amniocentèse au troisième trimestre pour le dépistage des anomalies chromosomiques chez les patientes n’acceptant pas le risque de perte fœtale / Olivier Picone in Revue sage-femme (La), n°5 ([01/11/2008])
[article]
Titre : Évaluation de l’amniocentèse au troisième trimestre pour le dépistage des anomalies chromosomiques chez les patientes n’acceptant pas le risque de perte fœtale Type de document : Article Auteurs : Olivier Picone, Auteur ; F. Fuchs, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : p. 261-267 Langues : Français (fre) Mots-clés : AMNIOCENTESE
ANOMALIE
CHROMOSOME
EVALUATION
GROSSESSERésumé : Objectifs
L’objectif de cet étude est d’évaluer les complications de l’amniocentèse tardive pour caryotype fœtal chez les patientes n’acceptant pas le risque de fausse couche spontanée de l’amniocentèse du deuxième trimestre de la grossesse, en l’absence de malformation fœtale.
Matériels et méthodes
Une étude rétrospective a été realisée de janvier 1998 à décembre 2006, portant sur 182patientes enceintes d’une grossesse unique ayant eu une amniocentèse du troisième trimestre pour caryotype fœtal et ayant refusé une biopsie de trophoblaste ou une amniocentèse au deuxième trimestre. Les indications étaient les suivants : risque intégré (âge maternel, mesure de la clarté nucale sur l’échographie du premier trimestre, marqueurs biologiques du deuxième trimestre) supérieur à 1/250 (n =68), âge maternel supérieur à 38ans isolé (n =51), marqueurs biologiques du deuxième trimestre supérieurs à 1/250 isolés (n =34), antécédents d’anomalies chromosomiques personnel ou familial (n =21) ou désir maternel (n =8). Toutes les patientes ont bénéficié de l’analyse par immunofluorescence in situ (Fish). La présence d’une malformation fœtale et/ou d’un retard de croissance dépistés à l’échographie ou enfin d’une séroconversion virale ou parasitaire en cours de grossesse indiquant la réalisation d’un caryotype constituaient un critère de non-inclusion dans l’étude.
Résultats
L’âge moyen des patientes ainsi que l’âge gestationnel lors de l’amniocentèse étaient respectivement de 39ans (extrêmes : 23–48) et 32 semaines d’aménorrhées (SA) plus quatre jours (29SA plus cinq jours à 37SA plus six jours). Le délai moyen entre l’amniocentèse et le résultat définitif du caryotype d’une part et l’accouchement d’autre part étaient respectivement de 15jours (7–42) et 47jours (8–69). Aucune anomalie chromosomique n’a été retrouvée sur les caryotypes analysés et aucune interruption médicale de grossesse n’a été réalisée. Neuf patientes sur les 182 (5 %) ont eu un travail spontané, suivi d’un accouchement avant 37SA et six (3,3 %) parmi ces neuf avaient rompu, préalablement, la poche des eaux. Sur les 182patientes, quatre (2 %) ont accouché avant le résultat définitif (culture) du caryotype mais toutes avaient une réalisation d’un examen direct du caryotype par Fish avec un résultat normal connu avant l’accouchement.
Conclusion
Au total, 3,3 % des patientes ont eu une rupture de la poche des eaux avant 37SA, et 5 % des patientes ont accouché avant 37SA. Cette technique permet de s’assurer de l’absence d’anomalie chromosomique chez des patientes n’acceptant pas les risques de perte fœtale liées à une amniocentèse au deuxième trimestre. Elle ne doit cependant être appliquée qu’à des situations particulières et dans des pays où la législation autorise une interruption médicale de grossesse tardive.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n°5 [01/11/2008] . - p. 261-267[article] Évaluation de l’amniocentèse au troisième trimestre pour le dépistage des anomalies chromosomiques chez les patientes n’acceptant pas le risque de perte fœtale [Article] / Olivier Picone, Auteur ; F. Fuchs, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; et al., Auteur . - 2008 . - p. 261-267.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n°5 [01/11/2008] . - p. 261-267
Mots-clés : AMNIOCENTESE
ANOMALIE
CHROMOSOME
EVALUATION
GROSSESSERésumé : Objectifs
L’objectif de cet étude est d’évaluer les complications de l’amniocentèse tardive pour caryotype fœtal chez les patientes n’acceptant pas le risque de fausse couche spontanée de l’amniocentèse du deuxième trimestre de la grossesse, en l’absence de malformation fœtale.
Matériels et méthodes
Une étude rétrospective a été realisée de janvier 1998 à décembre 2006, portant sur 182patientes enceintes d’une grossesse unique ayant eu une amniocentèse du troisième trimestre pour caryotype fœtal et ayant refusé une biopsie de trophoblaste ou une amniocentèse au deuxième trimestre. Les indications étaient les suivants : risque intégré (âge maternel, mesure de la clarté nucale sur l’échographie du premier trimestre, marqueurs biologiques du deuxième trimestre) supérieur à 1/250 (n =68), âge maternel supérieur à 38ans isolé (n =51), marqueurs biologiques du deuxième trimestre supérieurs à 1/250 isolés (n =34), antécédents d’anomalies chromosomiques personnel ou familial (n =21) ou désir maternel (n =8). Toutes les patientes ont bénéficié de l’analyse par immunofluorescence in situ (Fish). La présence d’une malformation fœtale et/ou d’un retard de croissance dépistés à l’échographie ou enfin d’une séroconversion virale ou parasitaire en cours de grossesse indiquant la réalisation d’un caryotype constituaient un critère de non-inclusion dans l’étude.
Résultats
L’âge moyen des patientes ainsi que l’âge gestationnel lors de l’amniocentèse étaient respectivement de 39ans (extrêmes : 23–48) et 32 semaines d’aménorrhées (SA) plus quatre jours (29SA plus cinq jours à 37SA plus six jours). Le délai moyen entre l’amniocentèse et le résultat définitif du caryotype d’une part et l’accouchement d’autre part étaient respectivement de 15jours (7–42) et 47jours (8–69). Aucune anomalie chromosomique n’a été retrouvée sur les caryotypes analysés et aucune interruption médicale de grossesse n’a été réalisée. Neuf patientes sur les 182 (5 %) ont eu un travail spontané, suivi d’un accouchement avant 37SA et six (3,3 %) parmi ces neuf avaient rompu, préalablement, la poche des eaux. Sur les 182patientes, quatre (2 %) ont accouché avant le résultat définitif (culture) du caryotype mais toutes avaient une réalisation d’un examen direct du caryotype par Fish avec un résultat normal connu avant l’accouchement.
Conclusion
Au total, 3,3 % des patientes ont eu une rupture de la poche des eaux avant 37SA, et 5 % des patientes ont accouché avant 37SA. Cette technique permet de s’assurer de l’absence d’anomalie chromosomique chez des patientes n’acceptant pas les risques de perte fœtale liées à une amniocentèse au deuxième trimestre. Elle ne doit cependant être appliquée qu’à des situations particulières et dans des pays où la législation autorise une interruption médicale de grossesse tardive.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Mode de vie et règles hygiénodiététiques pour la prévention de la prématurité spontanée chez la femme enceinte asymptomatique / L. Sentilhes in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/04/2017])
[article]
Titre : Mode de vie et règles hygiénodiététiques pour la prévention de la prématurité spontanée chez la femme enceinte asymptomatique Type de document : Article Auteurs : L. Sentilhes, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; P.-Y. Ancel, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.162-172 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOUCHEMENT
ACTIVITE PHYSIQUE
ALIMENTATION
CORTICOIDE
DEPRESSION
FACTEUR DE RISQUE
GROSSESSE
HYGIENE BUCCODENTAIRE
INFECTION
NOUVEAU-NE
PREMATURITE
PREVENTION
RECOMMANDATION
RISQUE
SEXUALITE
STRESS
TABAC
THERAPEUTIQUE
THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE
TRAVAIL
UTERUS
VAGIN
VIE QUOTIDIENNERésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de prévenir la prématurité spontanée et ses conséquences (hors rupture des membranes).
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
En France, 60 000 enfants (7,4 %) par an naissent avant 37 SA, dont la moitié survient après un travail spontané. Parmi les facteurs de risque modifiables de prématurité spontanée, seul le sevrage tabagique est associé à une diminution de la prématurité (NP1). Ce sevrage est recommandé (grade A). Le dépistage systématique et le traitement de la vaginose bactérienne en population générale n’est pas recommandé (grade A). Le traitement par progestatif est recommandé uniquement pour les grossesses monofœtales asymptomatiques et sans antécédent d’accouchement prématuré présentant un col mesuré à moins de 20mm entre 16 et 24 SA (grade B). Un cerclage sur antécédent n’est pas recommandé du fait du seul antécédent de conisation (grade C), de malformation utérine (accord professionnel), d’antécédent isolé d’accouchement prématuré (grade B). Le cerclage n’est pas non plus recommandé pour les grossesses gémellaires, en prévention primaire (grade B) ou secondaire (grade C). Il est recommandé pour les femmes présentant une grossesse unique avec un antécédent d’au moins 3 FCT ou d’accouchement prématuré (grade A). En cas d’antécédent de FCT ou d’accouchement prématuré spontané avant 34 SA d’une grossesse monofœtale, il est recommandé de réaliser une surveillance échographique de la longueur cervicale entre 16 et 22 SA afin de proposer un cerclage en cas de col inférieur à 25mm avant 24 SA (grade C). Il n’est pas recommandé d’utiliser un pessaire pour la prévention de l’accouchement prématuré dans une population générale asymptomatique de grossesse gémellaire (grade A) et dans les populations asymptomatiques à col court (accord professionnel). Bien que la mise en œuvre d’un dépistage échographique universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré entre 18 et 24 SA puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être recommandé universellement (accord professionnel). En cas de menace d’accouchement prématuré, (i) il n’est pas recommandé d’utiliser un outil plus qu’un autre (échographie du col, toucher vaginal ou fibronectine fœtale) pour prédire l’accouchement prématuré (grade B) ; (ii) il est recommandé de ne pas administrer systématiquement d’antibiotiques (grade A) ; (iii) l’hospitalisation prolongée (grade B) et le repos au lit strict (grade C) ne sont pas recommandés. Aucun tocolytique n’est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatale par rapport au placebo (NP2) et tous les tocolytiques peuvent engendrer des effets indésirables graves (NP4). L’atosiban et la nifédipine (grade B) peuvent être utilisés à visée tocolytique mais plus les bêtamimétiques (grade C). Il est recommandé de ne pas prescrire un traitement d’entretien à l’issue des 48heures de la tocolyse initiale (grade A). L’administration anténatale d’une cure de corticoïdes est recommandée à toutes les patientes à risque d’accouchement prématuré avant 34 SA (grade A). Après 34 SA, il n’existe pas d’arguments suffisants pour recommander l’administration systématique de corticoïdes anténatals (grade B), mais une cure pourra toutefois être discutée dans les situations à haut risque de détresse respiratoire sévère, en particulier en cas de césarienne programmée (grade C). La stratégie de répétition des cures de corticoïdes n’est pas recommandée (grade A). La cure de sauvetage ne peut pas être recommandée (accord professionnel). L’administration anténatale de sulfate de magnésium intraveineux est recommandée en cas d’accouchement imminent avant 32 SA (grade A). La césarienne systématique n’est pas recommandée en cas de présentation céphalique (accord professionnel). Il n’est pas recommandé une voie d’accouchement plutôt qu’une autre en cas de présentation du siège (accord professionnel). Si l’état néonatal ou maternel le permet, un clampage du cordon retardé peut être envisagé (accord professionnel).
Conclusion
En dehors de l’administration anténatale des corticoïdes et du sulfate de magnésium, les outils diagnostiques ou traitements prénatals mis en œuvre depuis 30 ans afin de prévenir la prématurité et ses conséquences n’ont pas été à la hauteur des attentes des professionnels et des familles.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/04/2017] . - p.162-172[article] Mode de vie et règles hygiénodiététiques pour la prévention de la prématurité spontanée chez la femme enceinte asymptomatique [Article] / L. Sentilhes, Auteur ; M.-V. Senat, Auteur ; P.-Y. Ancel, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.162-172.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/04/2017] . - p.162-172
Mots-clés : ACCOUCHEMENT
ACTIVITE PHYSIQUE
ALIMENTATION
CORTICOIDE
DEPRESSION
FACTEUR DE RISQUE
GROSSESSE
HYGIENE BUCCODENTAIRE
INFECTION
NOUVEAU-NE
PREMATURITE
PREVENTION
RECOMMANDATION
RISQUE
SEXUALITE
STRESS
TABAC
THERAPEUTIQUE
THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE
TRAVAIL
UTERUS
VAGIN
VIE QUOTIDIENNERésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de prévenir la prématurité spontanée et ses conséquences (hors rupture des membranes).
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
En France, 60 000 enfants (7,4 %) par an naissent avant 37 SA, dont la moitié survient après un travail spontané. Parmi les facteurs de risque modifiables de prématurité spontanée, seul le sevrage tabagique est associé à une diminution de la prématurité (NP1). Ce sevrage est recommandé (grade A). Le dépistage systématique et le traitement de la vaginose bactérienne en population générale n’est pas recommandé (grade A). Le traitement par progestatif est recommandé uniquement pour les grossesses monofœtales asymptomatiques et sans antécédent d’accouchement prématuré présentant un col mesuré à moins de 20mm entre 16 et 24 SA (grade B). Un cerclage sur antécédent n’est pas recommandé du fait du seul antécédent de conisation (grade C), de malformation utérine (accord professionnel), d’antécédent isolé d’accouchement prématuré (grade B). Le cerclage n’est pas non plus recommandé pour les grossesses gémellaires, en prévention primaire (grade B) ou secondaire (grade C). Il est recommandé pour les femmes présentant une grossesse unique avec un antécédent d’au moins 3 FCT ou d’accouchement prématuré (grade A). En cas d’antécédent de FCT ou d’accouchement prématuré spontané avant 34 SA d’une grossesse monofœtale, il est recommandé de réaliser une surveillance échographique de la longueur cervicale entre 16 et 22 SA afin de proposer un cerclage en cas de col inférieur à 25mm avant 24 SA (grade C). Il n’est pas recommandé d’utiliser un pessaire pour la prévention de l’accouchement prématuré dans une population générale asymptomatique de grossesse gémellaire (grade A) et dans les populations asymptomatiques à col court (accord professionnel). Bien que la mise en œuvre d’un dépistage échographique universel de la longueur du col parmi les grossesses monofœtales sans antécédent d’accouchement prématuré entre 18 et 24 SA puisse être considérée par les praticiens individuellement, ce dépistage ne peut pas être recommandé universellement (accord professionnel). En cas de menace d’accouchement prématuré, (i) il n’est pas recommandé d’utiliser un outil plus qu’un autre (échographie du col, toucher vaginal ou fibronectine fœtale) pour prédire l’accouchement prématuré (grade B) ; (ii) il est recommandé de ne pas administrer systématiquement d’antibiotiques (grade A) ; (iii) l’hospitalisation prolongée (grade B) et le repos au lit strict (grade C) ne sont pas recommandés. Aucun tocolytique n’est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatale par rapport au placebo (NP2) et tous les tocolytiques peuvent engendrer des effets indésirables graves (NP4). L’atosiban et la nifédipine (grade B) peuvent être utilisés à visée tocolytique mais plus les bêtamimétiques (grade C). Il est recommandé de ne pas prescrire un traitement d’entretien à l’issue des 48heures de la tocolyse initiale (grade A). L’administration anténatale d’une cure de corticoïdes est recommandée à toutes les patientes à risque d’accouchement prématuré avant 34 SA (grade A). Après 34 SA, il n’existe pas d’arguments suffisants pour recommander l’administration systématique de corticoïdes anténatals (grade B), mais une cure pourra toutefois être discutée dans les situations à haut risque de détresse respiratoire sévère, en particulier en cas de césarienne programmée (grade C). La stratégie de répétition des cures de corticoïdes n’est pas recommandée (grade A). La cure de sauvetage ne peut pas être recommandée (accord professionnel). L’administration anténatale de sulfate de magnésium intraveineux est recommandée en cas d’accouchement imminent avant 32 SA (grade A). La césarienne systématique n’est pas recommandée en cas de présentation céphalique (accord professionnel). Il n’est pas recommandé une voie d’accouchement plutôt qu’une autre en cas de présentation du siège (accord professionnel). Si l’état néonatal ou maternel le permet, un clampage du cordon retardé peut être envisagé (accord professionnel).
Conclusion
En dehors de l’administration anténatale des corticoïdes et du sulfate de magnésium, les outils diagnostiques ou traitements prénatals mis en œuvre depuis 30 ans afin de prévenir la prématurité et ses conséquences n’ont pas été à la hauteur des attentes des professionnels et des familles.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Post-partum : recommandations pour la pratique clinique — Texte court / M.-V. Senat in Revue sage-femme (La), n° 1 ([01/02/2016])
[article]
Titre : Post-partum : recommandations pour la pratique clinique — Texte court Type de document : Article Auteurs : M.-V. Senat, Auteur ; L. Sentilhes, Auteur ; A. Battut, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 30-40 Langues : Français (fre) Mots-clés : ADDICTION
ALLAITEMENT MATERNEL
ANALGESIQUE
ANEMIE
ANTIBIOPROPHYLAXIE
CESARIENNE
CONSULTATION
CONTRACEPTION
DEPISTAGE
HEMATOME
NOUVEAU-NE
PERINEE
POST PARTUM
PREVENTION
PSYCHOPATHOLOGIE
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
REEDUCATION
SURVEILLANCE
THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE
THROMBOSE
VACCINATIONRésumé : Objectif
Déterminer la prise en charge des femmes et des nouveau-nés en post-partum, que l’accouchement ait eu lieu par voie basse ou par césarienne.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères. Ce texte court ne met en exergue que les éléments nouveaux et/ou jugés fondamentaux par le groupe de travail.
Résultats
Parce qu’il est associé à une diminution de la morbidité néonatale (moindre fréquence de pathologies cardiovasculaires, infectieuses, atopiques et d’obésité infantile) (NP2) ainsi qu’ à un meilleur développement cognitif (NP2), un allaitement maternel exclusif et prolongé est recommandé (grade B) entre 4 et 6 mois (accord professionnel). Dans le but d’augmenter le taux d’initiation de l’allaitement maternel ainsi que sa durée, il est recommandé que les professionnels de santé accompagnent les mères dans leur projet (grade A) et de promouvoir un allaitement maternel à la demande (grade B)...Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/02/2016] . - p. 30-40[article] Post-partum : recommandations pour la pratique clinique — Texte court [Article] / M.-V. Senat, Auteur ; L. Sentilhes, Auteur ; A. Battut, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p. 30-40.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/02/2016] . - p. 30-40
Mots-clés : ADDICTION
ALLAITEMENT MATERNEL
ANALGESIQUE
ANEMIE
ANTIBIOPROPHYLAXIE
CESARIENNE
CONSULTATION
CONTRACEPTION
DEPISTAGE
HEMATOME
NOUVEAU-NE
PERINEE
POST PARTUM
PREVENTION
PSYCHOPATHOLOGIE
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
REEDUCATION
SURVEILLANCE
THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE
THROMBOSE
VACCINATIONRésumé : Objectif
Déterminer la prise en charge des femmes et des nouveau-nés en post-partum, que l’accouchement ait eu lieu par voie basse ou par césarienne.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères. Ce texte court ne met en exergue que les éléments nouveaux et/ou jugés fondamentaux par le groupe de travail.
Résultats
Parce qu’il est associé à une diminution de la morbidité néonatale (moindre fréquence de pathologies cardiovasculaires, infectieuses, atopiques et d’obésité infantile) (NP2) ainsi qu’ à un meilleur développement cognitif (NP2), un allaitement maternel exclusif et prolongé est recommandé (grade B) entre 4 et 6 mois (accord professionnel). Dans le but d’augmenter le taux d’initiation de l’allaitement maternel ainsi que sa durée, il est recommandé que les professionnels de santé accompagnent les mères dans leur projet (grade A) et de promouvoir un allaitement maternel à la demande (grade B)...Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Prévention et prise en charge de l’infection herpétique au cours de la grossesse et de l’accouchement : recommandations pour la pratique clinique – texte des recommandations (texte court) / M.-V. Senat in Revue sage-femme (La), n° 1 ([01/02/2018])
[article]
Titre : Prévention et prise en charge de l’infection herpétique au cours de la grossesse et de l’accouchement : recommandations pour la pratique clinique – texte des recommandations (texte court) Type de document : Article Auteurs : M.-V. Senat, Auteur ; O. Anselem, Auteur ; O. Picone, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 36-47 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOUCHEMENT
DIAGNOSTIC
GROSSESSE
HERPES
NOUVEAU-NE
PREVENTION
PRISE EN CHARGE
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
THERAPEUTIQUERésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de diagnostiquer, prévenir et traiter l’infection herpétique génitale au cours de la grossesse et de l’accouchement ainsi que l’infection néonatale.
Méthodes
Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
L’éruption herpétique génitale est le plus souvent due à l’herpès simplex virus 2 (HSV2) (NP2). Le risque de séroconversion HSV pendant la grossesse est de 1 à 5 % (NP2). Devant une lésion génitale typique d’un herpès chez une femme ayant un antécédent d’herpès génital connu, il s’agit d’une récurrence herpétique et une confirmation virologique n’est pas nécessaire (Grade B). Chez une femme n’ayant pas d’antécédent d’herpès génital connu, il est recommandé d’effectuer un prélèvement par écouvillonnage de la lésion et de privilégier la polymerase chain reaction (PCR) (accord professionnel) et des sérologies spécifiques de type (accord professionnel). En cas d’épisode initial d’herpès génital pendant la grossesse, il est recommandé d’initier un traitement antiviral par aciclovir (200mg×5 par jour) ou valaciclovir (1000mg×2 par jour) pendant 5 à 10jours (gradeC). En cas de récurrence herpétique en cours de grossesse, un traitement par aciclovir (200mg×5 par jour) ou valaciclovir (500mg×2 par jour) peut être proposé (grade C). Le risque d’herpès néonatal est estimé entre 25 % et 44 % en cas d’épisode initial (NP2) et de 1 % en cas de récurrence (NP3) lors de l’accouchement. Une prophylaxie antivirale doit être proposée aux femmes ayant un épisode initial ou une récurrence herpétique en cours de grossesse, à partir de 36 SA et jusqu’à l’accouchement (grade B). En cas d’antécédent d’herpès génital sans épisode de récurrence au cours de la grossesse, il n’est pas recommandé de proposer systématiquement un traitement prophylactique (accord professionnel). Il est recommandé de réaliser une césarienne en cas de suspicion d’épisode initial d’herpès génital au moment du travail (grade B), ou de rupture de la poche des eaux à terme (accord professionnel), ou en cas d’épisode initial d’herpès génital survenu moins de 6 semaines avant l’accouchement (accord professionnel). En cas de récurrence herpétique en début de travail, une césarienne sera d’autant plus à considérer que les membranes sont intactes. En revanche, un accouchement par voie vaginale sera d’autant plus à considérer qu’il existe une rupture prolongée des membranes (accord professionnel). L’herpès néonatal est rare et principalement dû à HSV-1 (NP 3). Dans la majorité des cas d’herpès néonatal, l’interrogatoire ne retrouve aucun antécédent maternel d’herpès (NP 3). En cas de suspicion d’herpès néonatal, des prélèvements (sang et liquide céphalorachidien) avec recherche d’ADN viral par PCR doivent être réalisés pour confirmer le diagnostic (accord professionnel) et un traitement par aciclovir intraveineux (grade A) à la posologie de 60mg/kg/j réparti en 3 injections (grade C) doit être débuté sans attendre les résultats des prélèvements (accord professionnel). La durée du traitement dépend de la forme clinique (accord professionnel).Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/02/2018] . - p. 36-47[article] Prévention et prise en charge de l’infection herpétique au cours de la grossesse et de l’accouchement : recommandations pour la pratique clinique – texte des recommandations (texte court) [Article] / M.-V. Senat, Auteur ; O. Anselem, Auteur ; O. Picone, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 36-47.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/02/2018] . - p. 36-47
Mots-clés : ACCOUCHEMENT
DIAGNOSTIC
GROSSESSE
HERPES
NOUVEAU-NE
PREVENTION
PRISE EN CHARGE
RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE
THERAPEUTIQUERésumé : Objectif
Déterminer les mesures permettant de diagnostiquer, prévenir et traiter l’infection herpétique génitale au cours de la grossesse et de l’accouchement ainsi que l’infection néonatale.
Méthodes
Consultation de la base de données MedLine, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
L’éruption herpétique génitale est le plus souvent due à l’herpès simplex virus 2 (HSV2) (NP2). Le risque de séroconversion HSV pendant la grossesse est de 1 à 5 % (NP2). Devant une lésion génitale typique d’un herpès chez une femme ayant un antécédent d’herpès génital connu, il s’agit d’une récurrence herpétique et une confirmation virologique n’est pas nécessaire (Grade B). Chez une femme n’ayant pas d’antécédent d’herpès génital connu, il est recommandé d’effectuer un prélèvement par écouvillonnage de la lésion et de privilégier la polymerase chain reaction (PCR) (accord professionnel) et des sérologies spécifiques de type (accord professionnel). En cas d’épisode initial d’herpès génital pendant la grossesse, il est recommandé d’initier un traitement antiviral par aciclovir (200mg×5 par jour) ou valaciclovir (1000mg×2 par jour) pendant 5 à 10jours (gradeC). En cas de récurrence herpétique en cours de grossesse, un traitement par aciclovir (200mg×5 par jour) ou valaciclovir (500mg×2 par jour) peut être proposé (grade C). Le risque d’herpès néonatal est estimé entre 25 % et 44 % en cas d’épisode initial (NP2) et de 1 % en cas de récurrence (NP3) lors de l’accouchement. Une prophylaxie antivirale doit être proposée aux femmes ayant un épisode initial ou une récurrence herpétique en cours de grossesse, à partir de 36 SA et jusqu’à l’accouchement (grade B). En cas d’antécédent d’herpès génital sans épisode de récurrence au cours de la grossesse, il n’est pas recommandé de proposer systématiquement un traitement prophylactique (accord professionnel). Il est recommandé de réaliser une césarienne en cas de suspicion d’épisode initial d’herpès génital au moment du travail (grade B), ou de rupture de la poche des eaux à terme (accord professionnel), ou en cas d’épisode initial d’herpès génital survenu moins de 6 semaines avant l’accouchement (accord professionnel). En cas de récurrence herpétique en début de travail, une césarienne sera d’autant plus à considérer que les membranes sont intactes. En revanche, un accouchement par voie vaginale sera d’autant plus à considérer qu’il existe une rupture prolongée des membranes (accord professionnel). L’herpès néonatal est rare et principalement dû à HSV-1 (NP 3). Dans la majorité des cas d’herpès néonatal, l’interrogatoire ne retrouve aucun antécédent maternel d’herpès (NP 3). En cas de suspicion d’herpès néonatal, des prélèvements (sang et liquide céphalorachidien) avec recherche d’ADN viral par PCR doivent être réalisés pour confirmer le diagnostic (accord professionnel) et un traitement par aciclovir intraveineux (grade A) à la posologie de 60mg/kg/j réparti en 3 injections (grade C) doit être débuté sans attendre les résultats des prélèvements (accord professionnel). La durée du traitement dépend de la forme clinique (accord professionnel).Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible