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Relation soigné soignant : réflexions sur la vulnérabilité et l'autonomie / E. Lemoine in Ethique et santé, n° 2 ([01/06/2014])
[article]
Titre : Relation soigné soignant : réflexions sur la vulnérabilité et l'autonomie Type de document : Article Auteurs : E. Lemoine, Auteur ; L. Lange, Auteur ; F. Chapuis, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 85-90 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALZHEIMER (MALADIE DE)
AUTONOMIE
ETHIQUE
PATIENT
RELATION SOIGNANT SOIGNE
VULNERABILITERésumé : Dans le cadre d’un groupe de réflexion de l’espace éthique Rhône Alpes, nous nous sommes interrogés sur la vulnérabilité de la personne malade. Si tous les patients peuvent être considérés comme vulnérables, certains d’entre eux présentent une vulnérabilité que le droit nomme « renforcée ». Le majeur en état d’exprimer sa volonté bénéficie de la protection classique. Celui qui ne peut plus s’exprimer est susceptible de bénéficier de deux protections : droit commun et droit de la santé. Si la vulnérabilité peut être appréciée au regard de la protection à laquelle elle invite, elle est aussi une représentation sociale « excluante ». L’être vulnérable, tel le patient atteint d’une maladie d’Alzheimer, peut être assimilé à l’incompétence et l’inutilité. Ces représentations contribuent à redoubler la fragilité effective dont l’être se trouve déjà affecté. Dans le domaine du soin, à l’asymétrie de la relation, créatrice de vulnérabilité, vient s’ajouter la fragilisation réelle qu’engendre la maladie grave. Pourtant, penser et expérimenter, la vulnérabilité impose d’admettre qu’elle n’est pas qu’atteinte négative, elle est ce sans quoi aucune véritable relation n’est possible. En effet, la vulnérabilité est communément partagée sous une forme singulière, celle de la dépendance qui définit chaque homme. C’est dans la relation soigné soignant fondée sur la confiance et la confidence que l’autonomie se développe. Réfléchir à la vulnérabilité du patient, nous permet de le faire exister et de le considérer en tant qu’homme et non pas seulement en tant que malade. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2014] . - p. 85-90[article] Relation soigné soignant : réflexions sur la vulnérabilité et l'autonomie [Article] / E. Lemoine, Auteur ; L. Lange, Auteur ; F. Chapuis, Auteur ; et al., Auteur . - 2014 . - p. 85-90.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2014] . - p. 85-90
Mots-clés : ALZHEIMER (MALADIE DE)
AUTONOMIE
ETHIQUE
PATIENT
RELATION SOIGNANT SOIGNE
VULNERABILITERésumé : Dans le cadre d’un groupe de réflexion de l’espace éthique Rhône Alpes, nous nous sommes interrogés sur la vulnérabilité de la personne malade. Si tous les patients peuvent être considérés comme vulnérables, certains d’entre eux présentent une vulnérabilité que le droit nomme « renforcée ». Le majeur en état d’exprimer sa volonté bénéficie de la protection classique. Celui qui ne peut plus s’exprimer est susceptible de bénéficier de deux protections : droit commun et droit de la santé. Si la vulnérabilité peut être appréciée au regard de la protection à laquelle elle invite, elle est aussi une représentation sociale « excluante ». L’être vulnérable, tel le patient atteint d’une maladie d’Alzheimer, peut être assimilé à l’incompétence et l’inutilité. Ces représentations contribuent à redoubler la fragilité effective dont l’être se trouve déjà affecté. Dans le domaine du soin, à l’asymétrie de la relation, créatrice de vulnérabilité, vient s’ajouter la fragilisation réelle qu’engendre la maladie grave. Pourtant, penser et expérimenter, la vulnérabilité impose d’admettre qu’elle n’est pas qu’atteinte négative, elle est ce sans quoi aucune véritable relation n’est possible. En effet, la vulnérabilité est communément partagée sous une forme singulière, celle de la dépendance qui définit chaque homme. C’est dans la relation soigné soignant fondée sur la confiance et la confidence que l’autonomie se développe. Réfléchir à la vulnérabilité du patient, nous permet de le faire exister et de le considérer en tant qu’homme et non pas seulement en tant que malade. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible La relation de soin à l'épreuve du mensonge / E. Lemoine in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2017])
[article]
Titre : La relation de soin à l'épreuve du mensonge Type de document : Article Auteurs : E. Lemoine, Auteur ; Pascale Vassal, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 151-157 Langues : Français (fre) Mots-clés : COMMUNICATION
ETHIQUE
MENSONGE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
VERITERésumé : Réfléchir à la relation de soin au cœur de la santé incite à envisager la communication qui s’établit entre le soignant et le soigné et ainsi à réfléchir au grand thème de la vérité. Le rapport du médecin à son malade est-il systématiquement marqué du sceau du discours vrai ? Le contexte légal et social, valorisant l’information claire, loyale et appropriée et consacrant le principe de l’autonomie du patient, tend à faire de la vérité l’exigence même de toute relation. Pour autant, est-il seulement envisageable de livrer chaque élément au patient dès lors que celui-ci est connu du soignant ? Comment en pratique, faire avec des vérités parfois difficiles à dire (pour le soignant) mais aussi et surtout, dures à entendre (pour le patient) ? Comment le praticien peut-il jauger de la capacité qu’aurait le malade à accueillir une information, potentiellement grave, parfois condamnante et souvent violente ? Le peut-il seulement ? Ces interrogations viennent effleurer le thème du mensonge qui peut exister au sein des relations liant les individus dans le monde du soin. Quelle place possède ce mensonge et surtout quel est-il ? De la part du médecin, peut-on l’accepter et l’assumer sans risquer de retomber dans une forme de paternalisme niant la liberté individuelle du patient ? Pire encore, sans atteindre des situations moralement répréhensibles désavouant l’homme lui-même ? Entre la faute morale et une forme de bienfaisance thérapeutique, existe-t-il un juste milieu à travailler dans l’annonce d’une nouvelle qui intègrerait un regard et une réflexion sur la bonne temporalité, le kairos à saisir dans l’intuition d’une relation ? Comment cette parole soignante exprimée dans un souci d’accompagnement se veut elle la plus adaptée au patient ? Comment dire sans trop dire dans un contexte nécessairement teinté d’une incertitude, celle du patient mais également celle du médecin et de la médecine ? Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2017] . - p. 151-157[article] La relation de soin à l'épreuve du mensonge [Article] / E. Lemoine, Auteur ; Pascale Vassal, Auteur . - 2017 . - p. 151-157.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2017] . - p. 151-157
Mots-clés : COMMUNICATION
ETHIQUE
MENSONGE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
VERITERésumé : Réfléchir à la relation de soin au cœur de la santé incite à envisager la communication qui s’établit entre le soignant et le soigné et ainsi à réfléchir au grand thème de la vérité. Le rapport du médecin à son malade est-il systématiquement marqué du sceau du discours vrai ? Le contexte légal et social, valorisant l’information claire, loyale et appropriée et consacrant le principe de l’autonomie du patient, tend à faire de la vérité l’exigence même de toute relation. Pour autant, est-il seulement envisageable de livrer chaque élément au patient dès lors que celui-ci est connu du soignant ? Comment en pratique, faire avec des vérités parfois difficiles à dire (pour le soignant) mais aussi et surtout, dures à entendre (pour le patient) ? Comment le praticien peut-il jauger de la capacité qu’aurait le malade à accueillir une information, potentiellement grave, parfois condamnante et souvent violente ? Le peut-il seulement ? Ces interrogations viennent effleurer le thème du mensonge qui peut exister au sein des relations liant les individus dans le monde du soin. Quelle place possède ce mensonge et surtout quel est-il ? De la part du médecin, peut-on l’accepter et l’assumer sans risquer de retomber dans une forme de paternalisme niant la liberté individuelle du patient ? Pire encore, sans atteindre des situations moralement répréhensibles désavouant l’homme lui-même ? Entre la faute morale et une forme de bienfaisance thérapeutique, existe-t-il un juste milieu à travailler dans l’annonce d’une nouvelle qui intègrerait un regard et une réflexion sur la bonne temporalité, le kairos à saisir dans l’intuition d’une relation ? Comment cette parole soignante exprimée dans un souci d’accompagnement se veut elle la plus adaptée au patient ? Comment dire sans trop dire dans un contexte nécessairement teinté d’une incertitude, celle du patient mais également celle du médecin et de la médecine ? Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible