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Le choc anaphylactique / P.-M. Mertes in Anesthésie & Réanimation, n° 1 ([01/02/2015])
[article]
Titre : Le choc anaphylactique Type de document : Article Auteurs : P.-M. Mertes, Auteur ; O. Collange, Auteur ; S.E. Degirmenci, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.33-42 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALLERGIE
ANESTHESIE
CHOC ANAPHYLACTIQUE
CURARERésumé : Les réactions anaphylactiques sont des complications rares mais potentiellement graves de l’anesthésie avec une incidence estimée à 100,6/million d’anesthésies en France. Le mécanisme peut être d’origine immunologique (médié par les IgE ou plus rarement par les IgG) ou non immunologique (histaminolibération, activation de la phase contacte ou du système bradykinine/kalicréine). Les curares, le latex et les antibiotiques sont les premiers pourvoyeurs de ces réactions anaphylactiques. La symptomatologie est extrêmement variable avec une réaction survenant habituellement dans les minutes suivant l’injection du produit. Les signes cutanés sont absents dans 30 % des cas et les signes cardiovasculaires et respiratoires sont souvent au premier plan dans les formes sévères. Le diagnostic du mécanisme de la réaction repose sur le dosage des médiateurs (tryptase, histamine), au moment de la réaction. En cas d’allergie, l’identification de l’agent responsable se fait par la mise en évidence d’IgE spécifiques au moment de la réaction ou à distance, et sur la réalisation de tests cutanés 6 semaines après la réaction dans le cadre d’une consultation d’allergo-anesthésie afin d’identifier l’agent responsable, de rechercher d’éventuelles réactions croisées, notamment en cas d’allergies aux curares, et de préciser les produits pouvant être utilisés lors des anesthésies futures. Le patient et son médecin traitant doivent en être informés, et une carte d’allergie doit être remise au malade. Cet événement doit être déclaré à la pharmacovigilance. Le traitement de référence reste l’adrénaline avec des doses adaptées à la gravité de la situation associé à un remplissage vasculaire après éviction de l’allergène lorsque cela est possible. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/02/2015] . - p.33-42[article] Le choc anaphylactique [Article] / P.-M. Mertes, Auteur ; O. Collange, Auteur ; S.E. Degirmenci, Auteur . - 2015 . - p.33-42.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/02/2015] . - p.33-42
Mots-clés : ALLERGIE
ANESTHESIE
CHOC ANAPHYLACTIQUE
CURARERésumé : Les réactions anaphylactiques sont des complications rares mais potentiellement graves de l’anesthésie avec une incidence estimée à 100,6/million d’anesthésies en France. Le mécanisme peut être d’origine immunologique (médié par les IgE ou plus rarement par les IgG) ou non immunologique (histaminolibération, activation de la phase contacte ou du système bradykinine/kalicréine). Les curares, le latex et les antibiotiques sont les premiers pourvoyeurs de ces réactions anaphylactiques. La symptomatologie est extrêmement variable avec une réaction survenant habituellement dans les minutes suivant l’injection du produit. Les signes cutanés sont absents dans 30 % des cas et les signes cardiovasculaires et respiratoires sont souvent au premier plan dans les formes sévères. Le diagnostic du mécanisme de la réaction repose sur le dosage des médiateurs (tryptase, histamine), au moment de la réaction. En cas d’allergie, l’identification de l’agent responsable se fait par la mise en évidence d’IgE spécifiques au moment de la réaction ou à distance, et sur la réalisation de tests cutanés 6 semaines après la réaction dans le cadre d’une consultation d’allergo-anesthésie afin d’identifier l’agent responsable, de rechercher d’éventuelles réactions croisées, notamment en cas d’allergies aux curares, et de préciser les produits pouvant être utilisés lors des anesthésies futures. Le patient et son médecin traitant doivent en être informés, et une carte d’allergie doit être remise au malade. Cet événement doit être déclaré à la pharmacovigilance. Le traitement de référence reste l’adrénaline avec des doses adaptées à la gravité de la situation associé à un remplissage vasculaire après éviction de l’allergène lorsque cela est possible. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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