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Les cadres : la formation d'un groupe social / Luc Boltanski
Titre : Les cadres : la formation d'un groupe social Type de document : Ouvrage Auteurs : Luc Boltanski, Auteur Editeur : Montrouge : Les Editions de Minuit Année de publication : 1982 Collection : Le sens commun Importance : 523 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0617-3 Langues : Français (fre) Mots-clés : AMERIQUE
CADRE
DIPLOME
ENTREPRISE
ETATS UNIS
GROUPE
HISTOIRE
MANAGEMENT
REPRESENTATION
SOCIOLOGIE
UNIVERSITERésumé : Le problème particulier de la catégorie des cadres posé à la sociologie est celui-là même de son existence : qu'y a-t-il en effet de commun entre un grand patron parisien issu de la vieille bourgeoisie et sorti d'une Grande Ecole, un ancien ouvrier devenu chef d'atelier, un représentant de commerce, un ingénieur de recherche de l'aérospatiale passé par le CNRS ? Chacun peut prétendre au titre de cadre. Pourtant presque tout les distingue : les diplômes, les revenus, l'origine sociale, le type d'activité professionnelle et jusqu'au genre de vie et aux opinions politiques. Ainsi, on ne peut dire de ce groupe qu'il existe comme une substance, ni même comme un ensemble homogène défini par l'association du semblable au semblable. Mais on ne peut pas dire non plus qu'il n'existe pas : de quelle science souveraine le sociologue pourrait-il s'autoriser pour constater la réalité d'un principe d'identité dans lequel se reconnaissent les agents sociaux ? Pour sortir du cercle où s'enferment les débats sans fin sur la " position de classe " des cadres, il faut prendre pour objet la conjoncture historique dans laquelle le groupe s'est constitué. Commençant avec la crise de 1936, son histoire sera étroitement mêlée à celle des luttes sociales et politiques qui accompagnent la reconversion de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie traditionnelles. Pourtant, le regroupement des cadres n'est pas un simple résultat d'une fatalité économique ou technique. Il a réclamé la mise en œuvre de multiples technologies sociales de mobilisation, d'identification et de classement. Et c'est au terme d'un immense travail collectif que le groupe s'est incarné dans ses institutions et a fini par faire reconnaître son existence comme fondée de toute éternité, dans la nature des choses. Cote : 305.556 bol Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Les cadres : la formation d'un groupe social [Ouvrage] / Luc Boltanski, Auteur . - Montrouge : Les Editions de Minuit, 1982 . - 523 p.. - (Le sens commun) .
ISBN : 978-2-7073-0617-3
Langues : Français (fre)
Mots-clés : AMERIQUE
CADRE
DIPLOME
ENTREPRISE
ETATS UNIS
GROUPE
HISTOIRE
MANAGEMENT
REPRESENTATION
SOCIOLOGIE
UNIVERSITERésumé : Le problème particulier de la catégorie des cadres posé à la sociologie est celui-là même de son existence : qu'y a-t-il en effet de commun entre un grand patron parisien issu de la vieille bourgeoisie et sorti d'une Grande Ecole, un ancien ouvrier devenu chef d'atelier, un représentant de commerce, un ingénieur de recherche de l'aérospatiale passé par le CNRS ? Chacun peut prétendre au titre de cadre. Pourtant presque tout les distingue : les diplômes, les revenus, l'origine sociale, le type d'activité professionnelle et jusqu'au genre de vie et aux opinions politiques. Ainsi, on ne peut dire de ce groupe qu'il existe comme une substance, ni même comme un ensemble homogène défini par l'association du semblable au semblable. Mais on ne peut pas dire non plus qu'il n'existe pas : de quelle science souveraine le sociologue pourrait-il s'autoriser pour constater la réalité d'un principe d'identité dans lequel se reconnaissent les agents sociaux ? Pour sortir du cercle où s'enferment les débats sans fin sur la " position de classe " des cadres, il faut prendre pour objet la conjoncture historique dans laquelle le groupe s'est constitué. Commençant avec la crise de 1936, son histoire sera étroitement mêlée à celle des luttes sociales et politiques qui accompagnent la reconversion de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie traditionnelles. Pourtant, le regroupement des cadres n'est pas un simple résultat d'une fatalité économique ou technique. Il a réclamé la mise en œuvre de multiples technologies sociales de mobilisation, d'identification et de classement. Et c'est au terme d'un immense travail collectif que le groupe s'est incarné dans ses institutions et a fini par faire reconnaître son existence comme fondée de toute éternité, dans la nature des choses. Cote : 305.556 bol Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 305.556 bol Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible LA CONDITION FOETALE. UNE SOCIOLOGIE DE L'ENGENDREMENT ET DE L'AVORTEMENT / Luc Boltanski
Titre : LA CONDITION FOETALE. UNE SOCIOLOGIE DE L'ENGENDREMENT ET DE L'AVORTEMENT Type de document : Ouvrage Auteurs : Luc Boltanski, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 09/12/2004 Collection : NRF essais Importance : 420 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-076702-1 Prix : 22,5 € Mots-clés : ACCOUCHEMENT
CONTROLE
DEMOGRAPHIE
FOETUS
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
PSYCHOLOGIE
SOCIOLOGIERésumé : Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, il demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale. S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur des données empruntées à l'histoire et à l'anthropologie, Luc Boltanski explique ce refoulement. L'avortement doit rester dans l'ombre car il révèle une contradiction au foyer du contrat social celle qui oppose le principe de l'unicité des êtres et le postulat de leur nature remplaçable, sans lequel nulle société ne se renouvellerait démographiquement. Luc Boltanski est alors conduit à poser la question de l'engendrement et analyser les contraintes essentiellement symboliques qui président à l'entrée des êtres humains dans la société. Des contraintes antinomiques que différents types d'arrangements sociaux tendent à estomper. Ce qui fait un être humain, ce n'est pas le fœtus, inscrit dans le corps, mais son adoption symbolique. Or, cette adoption suppose la possibilité d'une discrimination entre des embryons que rien ne distingue. Le caractère arbitraire de cette discrimination est au plan social, et parfois individuel, difficilement supportable. La contradiction, montre Luc Boltanski, est rendue vivable par une sorte de grammaire des catégories : au fœtus projet - adopté par les parents qui, grâce à la parole, accueillent l'être nouveau en lui donnant un nom - s'oppose le fœtus tumoral, embryon accidentel et qui ne sera pas l'objet d'un projet de vie. Grammaire, expérience mise en récit et perspective historique se nouent ici pour faire de l'avortement, rendu depuis des décennies politiquement légal, une expérience désormais socialement audible. Ancien numéro de notice : 4364803 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id LA CONDITION FOETALE. UNE SOCIOLOGIE DE L'ENGENDREMENT ET DE L'AVORTEMENT [Ouvrage] / Luc Boltanski, Auteur . - Paris : Gallimard, 09/12/2004 . - 420 p.. - (NRF essais) .
ISBN : 978-2-07-076702-1 : 22,5 €
Mots-clés : ACCOUCHEMENT
CONTROLE
DEMOGRAPHIE
FOETUS
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
PSYCHOLOGIE
SOCIOLOGIERésumé : Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, il demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale. S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur des données empruntées à l'histoire et à l'anthropologie, Luc Boltanski explique ce refoulement. L'avortement doit rester dans l'ombre car il révèle une contradiction au foyer du contrat social celle qui oppose le principe de l'unicité des êtres et le postulat de leur nature remplaçable, sans lequel nulle société ne se renouvellerait démographiquement. Luc Boltanski est alors conduit à poser la question de l'engendrement et analyser les contraintes essentiellement symboliques qui président à l'entrée des êtres humains dans la société. Des contraintes antinomiques que différents types d'arrangements sociaux tendent à estomper. Ce qui fait un être humain, ce n'est pas le fœtus, inscrit dans le corps, mais son adoption symbolique. Or, cette adoption suppose la possibilité d'une discrimination entre des embryons que rien ne distingue. Le caractère arbitraire de cette discrimination est au plan social, et parfois individuel, difficilement supportable. La contradiction, montre Luc Boltanski, est rendue vivable par une sorte de grammaire des catégories : au fœtus projet - adopté par les parents qui, grâce à la parole, accueillent l'être nouveau en lui donnant un nom - s'oppose le fœtus tumoral, embryon accidentel et qui ne sera pas l'objet d'un projet de vie. Grammaire, expérience mise en récit et perspective historique se nouent ici pour faire de l'avortement, rendu depuis des décennies politiquement légal, une expérience désormais socialement audible. Ancien numéro de notice : 4364803 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 363.46 bol Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible DE LA CRITIQUE : PRECIS DE LA SOCIOLOGIE DE L'EMANCIPATION / Luc Boltanski
Titre : DE LA CRITIQUE : PRECIS DE LA SOCIOLOGIE DE L'EMANCIPATION Type de document : Ouvrage Auteurs : Luc Boltanski, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2009 Collection : NRF essais Importance : 294 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-012656-9 Prix : 19,9 € Mots-clés : CRITIQUE
EPISTEMOLOGIE
PHILOSOPHIE
SOCIOLOGIE
THEORIERésumé : Le rapport que la sociologie entretient avec la critique sociale n'a cessé de hanter cette discipline depuis les origines. La sociologie doit-elle être mise au service d'une critique de la société, ce qui suppose de rendre compatibles description et critique? La critique détourne-t-elle la sociologie de son projet scientifique ou en est-elle la finalité sans laquelle la sociologie ne serait qu'une activité vaine, détachée des préoccupations que nourrissent les personnes en société ? Cette question a déterminé les couples d'oppositions fondateurs - entre faits et valeurs, idéologie et science, déterminisme et autonomie, structure et action, approches macro et micro sociales, explication et interprétation, etc. Elle dicte deux des principaux programmes qui aujourd'hui configurent la discipline : la sociologie cri-tique des années 1970, particulièrement dans la forme que lui a donnée, en France, Pierre Bourdieu ; la sociologie pragmatique de la critique, développée dans les années 1980-1990. Dans la sociologie critique, la description en termes de rapports de forces met l'accent sur la puissance des mécanismes d'oppression, sur la façon dont les opprimés les subissent passivement, allant, dans leur aliénation, jusqu'à adopter les valeurs, intériorisées sous la forme d'idéologies, qui les asservissent. La sociologie pragmatique décrit les actions d'hommes révoltés mais dotés de raison, porte l'accent sur leur capacité, dans certaines conditions historiques, à se lever contre leur domination, à forger des interprétations nouvelles de la réalité au service d'une activité critique. Luc Boltanski propose ici un cadre permettant d'articuler ces deux approches, apparemment antagoniques - l'une déterministe et réservant le beau rôle à la science éclairante du sociologue, l'autre soucieuse de se tenir au plus près de ce que (lisent et font les personnes. Ce travail d'unification le conduit à réélaborer des notions centrales pour la sociologie comme celles de pratique, d'institution, de critique et, finalement, de " réalité sociale ". Il a pour ambition de contribuer au renouvellement actuel des pratiques de l'émancipation. Ancien numéro de notice : 8188103 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id DE LA CRITIQUE : PRECIS DE LA SOCIOLOGIE DE L'EMANCIPATION [Ouvrage] / Luc Boltanski, Auteur . - Paris : Gallimard, 2009 . - 294 p.. - (NRF essais) .
ISBN : 978-2-07-012656-9 : 19,9 €
Mots-clés : CRITIQUE
EPISTEMOLOGIE
PHILOSOPHIE
SOCIOLOGIE
THEORIERésumé : Le rapport que la sociologie entretient avec la critique sociale n'a cessé de hanter cette discipline depuis les origines. La sociologie doit-elle être mise au service d'une critique de la société, ce qui suppose de rendre compatibles description et critique? La critique détourne-t-elle la sociologie de son projet scientifique ou en est-elle la finalité sans laquelle la sociologie ne serait qu'une activité vaine, détachée des préoccupations que nourrissent les personnes en société ? Cette question a déterminé les couples d'oppositions fondateurs - entre faits et valeurs, idéologie et science, déterminisme et autonomie, structure et action, approches macro et micro sociales, explication et interprétation, etc. Elle dicte deux des principaux programmes qui aujourd'hui configurent la discipline : la sociologie cri-tique des années 1970, particulièrement dans la forme que lui a donnée, en France, Pierre Bourdieu ; la sociologie pragmatique de la critique, développée dans les années 1980-1990. Dans la sociologie critique, la description en termes de rapports de forces met l'accent sur la puissance des mécanismes d'oppression, sur la façon dont les opprimés les subissent passivement, allant, dans leur aliénation, jusqu'à adopter les valeurs, intériorisées sous la forme d'idéologies, qui les asservissent. La sociologie pragmatique décrit les actions d'hommes révoltés mais dotés de raison, porte l'accent sur leur capacité, dans certaines conditions historiques, à se lever contre leur domination, à forger des interprétations nouvelles de la réalité au service d'une activité critique. Luc Boltanski propose ici un cadre permettant d'articuler ces deux approches, apparemment antagoniques - l'une déterministe et réservant le beau rôle à la science éclairante du sociologue, l'autre soucieuse de se tenir au plus près de ce que (lisent et font les personnes. Ce travail d'unification le conduit à réélaborer des notions centrales pour la sociologie comme celles de pratique, d'institution, de critique et, finalement, de " réalité sociale ". Il a pour ambition de contribuer au renouvellement actuel des pratiques de l'émancipation. Ancien numéro de notice : 8188103 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 301.01 bol Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Énigmes et complots / Luc Boltanski
Titre : Énigmes et complots : une enquête à propos d'enquêtes Type de document : Ouvrage Auteurs : Luc Boltanski, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2012 Collection : NRF essais Importance : 461 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-013629-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : ENQUETE
PARANOIA
ROMAN POLICIER
SOCIETE
SOCIOLOGIERésumé : Pourquoi, au tournant des XIXe et XXe siècles, observe-t-on tour à tour : le développement du roman policier, dont le coeur est l'enquête, et du roman d'espionnage, qui a pour sujet le complot ; l'invention, par la psychiatrie, de la paranoïa, dont l'un des symptômes principaux est la tendance à entreprendre des enquêtes interminables, prolongées jusqu'au délire ; l'orientation nouvelle de la science politique qui, se saisissant de la problématique de la paranoïa, la déplace du plan psychique sur le plan social et prend pour objet l'explication des événements historiques par les " théories du complot " ; la sociologie, enfin, qui se dote de formes spécifiques de causalité - dites sociales -, pour détermine les entités, individuelles ou collectives, auxquelles peuvent être attribués les événements qui ponctuent la vie des personnes, celle des groupes, ou encore le cours de l'histoire ? La raison en est la conjoncture nouvelle que créent de profonds changements dans la façon dont est instaurée la réalité sociale.
C'est à l'Etat-nation, tel qu'il se développe à la fin du XIX° siècle, que l'on doit le projet d'organiser et d'unifier la réalité pour une population et sur un territoire. Mais ce projet, proprement démiurgique, se heurte à une pluralité d'obstacles parmi lesquels le développement du capitalisme, qui se joue des frontières nationales, occupe une place centrale. Ainsi la figure du complot focalise des soupçons qui concernent l'exercice du pouvoir : où se trouve réellement le pouvoir et qui le détient, en réalité ? Les autorités étatiques, qui sont censées en assumer la charge, ou d'autres instances, agissant dans l'ombre, banquiers, anarchistes, sociétés secrètes, classe dominante, etc.
? Ainsi s'échafaudent des ontologies politiques qui tablent sur une réalité doublement distribuée : à une réalité officielle, mais de surface et sans doute illusoire, s'oppose une réalité profonde, cachée, menaçante, officieuse, mais bien plus réelle. Roman policier et roman d'espionnage, paranoïa et sociologie - inventions à peu près concomitantes - sont solidaires d'une façon nouvelle de problématiser la réalité et de travailler les contradictions qui l'habitent.
Les aventures du conflit entre ces deux réalités - réalité de surface contre réalité réelle- constitue le fil directeur de l'ouvrage.Cote : 801.3 bol Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Énigmes et complots : une enquête à propos d'enquêtes [Ouvrage] / Luc Boltanski, Auteur . - Paris : Gallimard, 2012 . - 461 p.. - (NRF essais) .
ISBN : 978-2-07-013629-2
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ENQUETE
PARANOIA
ROMAN POLICIER
SOCIETE
SOCIOLOGIERésumé : Pourquoi, au tournant des XIXe et XXe siècles, observe-t-on tour à tour : le développement du roman policier, dont le coeur est l'enquête, et du roman d'espionnage, qui a pour sujet le complot ; l'invention, par la psychiatrie, de la paranoïa, dont l'un des symptômes principaux est la tendance à entreprendre des enquêtes interminables, prolongées jusqu'au délire ; l'orientation nouvelle de la science politique qui, se saisissant de la problématique de la paranoïa, la déplace du plan psychique sur le plan social et prend pour objet l'explication des événements historiques par les " théories du complot " ; la sociologie, enfin, qui se dote de formes spécifiques de causalité - dites sociales -, pour détermine les entités, individuelles ou collectives, auxquelles peuvent être attribués les événements qui ponctuent la vie des personnes, celle des groupes, ou encore le cours de l'histoire ? La raison en est la conjoncture nouvelle que créent de profonds changements dans la façon dont est instaurée la réalité sociale.
C'est à l'Etat-nation, tel qu'il se développe à la fin du XIX° siècle, que l'on doit le projet d'organiser et d'unifier la réalité pour une population et sur un territoire. Mais ce projet, proprement démiurgique, se heurte à une pluralité d'obstacles parmi lesquels le développement du capitalisme, qui se joue des frontières nationales, occupe une place centrale. Ainsi la figure du complot focalise des soupçons qui concernent l'exercice du pouvoir : où se trouve réellement le pouvoir et qui le détient, en réalité ? Les autorités étatiques, qui sont censées en assumer la charge, ou d'autres instances, agissant dans l'ombre, banquiers, anarchistes, sociétés secrètes, classe dominante, etc.
? Ainsi s'échafaudent des ontologies politiques qui tablent sur une réalité doublement distribuée : à une réalité officielle, mais de surface et sans doute illusoire, s'oppose une réalité profonde, cachée, menaçante, officieuse, mais bien plus réelle. Roman policier et roman d'espionnage, paranoïa et sociologie - inventions à peu près concomitantes - sont solidaires d'une façon nouvelle de problématiser la réalité et de travailler les contradictions qui l'habitent.
Les aventures du conflit entre ces deux réalités - réalité de surface contre réalité réelle- constitue le fil directeur de l'ouvrage.Cote : 801.3 bol Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 801.3 bol Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible LE NOUVEL ESPRIT DU CAPITALISME / Luc Boltanski
Titre : LE NOUVEL ESPRIT DU CAPITALISME Type de document : Ouvrage Auteurs : Luc Boltanski, Auteur ; Eve Chiapello, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2004 Collection : ESSAIS Importance : 843 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-074995-9 Prix : 29,8 € Mots-clés : CAPITALISME
CHANGEMENT
CRITIQUE
IDEOLOGIE
ORGANISATION DU TRAVAIL
SOCIETE
SYSTEME ECONOMIQUE
THEORIERésumé : Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la " critique artiste " - celle qui, après Mai 68, n'avait eu de cesse de dénoncer l'aliénation de la vie quotidienne par l'alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la " critique artiste ". Comme, dans le même temps, la " critique sociale " manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l'hiver de la crise fut venu. C'est à une relance des deux critiques complémentaires du capitalisme qu'invite cet ouvrage sans équivalent. Ancien numéro de notice : 4217603 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id LE NOUVEL ESPRIT DU CAPITALISME [Ouvrage] / Luc Boltanski, Auteur ; Eve Chiapello, Auteur . - Paris : Gallimard, 2004 . - 843 p.. - (ESSAIS) .
ISBN : 978-2-07-074995-9 : 29,8 €
Mots-clés : CAPITALISME
CHANGEMENT
CRITIQUE
IDEOLOGIE
ORGANISATION DU TRAVAIL
SOCIETE
SYSTEME ECONOMIQUE
THEORIERésumé : Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la " critique artiste " - celle qui, après Mai 68, n'avait eu de cesse de dénoncer l'aliénation de la vie quotidienne par l'alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la " critique artiste ". Comme, dans le même temps, la " critique sociale " manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée, on la trouva fort démunie lorsque l'hiver de la crise fut venu. C'est à une relance des deux critiques complémentaires du capitalisme qu'invite cet ouvrage sans équivalent. Ancien numéro de notice : 4217603 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 330 bol Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible La souffrance à distance - Morale humanitaire, médias et politique / Luc BoltanskiPermalink