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DE LA MORT PERDUE, AUX MOYENS DE REGULER LA VIOLENCE DU DEUIL / Damien Le guay in Ethique et santé, 2 (01/05/2006)
[article]
Titre : DE LA MORT PERDUE, AUX MOYENS DE REGULER LA VIOLENCE DU DEUIL Type de document : Article Auteurs : Damien Le guay, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 69-75 Mots-clés : COMMUNICATION
DEUIL
EMOTION-SENTIMENT
IDENTITE
MEMOIRE
MORT
OCCIDENT
POLITIQUE SOCIALE
RITE
VIOLENCERésumé : Les deuils mal faits peuvent dégénérer en dépression. C'est partant de ce constat que l'auteur, philosophe, rappelle que nous sommes passés, historiquement, en Occident, d'une mort bavarde, accompagnée, religieuse, à une mort silencieuse et inconsciente. Cet escamotage de la mort sociale, publique, faite de soins et de paroles, est-il une "bonne" politique de santé ? Après avoir analysé les raisons de l'actuelle "mort interdite", Damien Le Guay se demande si le spirituel et les rites ne sont pas les moyens les plus appropriés pour libérer une parole comprimée, vivifier une mémoire douloureuse et réguler la violence du deuil. Car, avant tout, la parole ne va pas de soi. Elle n'est pas "naturelle" et suppose un travail social d'accouchement. Pourquoi ne pas se taire et devoir parler et se dire ? Le deuil est avant tout un deuil de mémoire et l'identité des individus un croisement de mémoire acquise et empruntée. Lors d'un deuil, la mémoire souffre. Elle est au prise avec une violence inhumaine. Violence récapitulative que les rites peuvent gérer. Violence individuelle mais aussi collective. Ancien numéro de notice : 4555303 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > 2 (01/05/2006) . - pp. 69-75[article] DE LA MORT PERDUE, AUX MOYENS DE REGULER LA VIOLENCE DU DEUIL [Article] / Damien Le guay, Auteur . - 2006 . - pp. 69-75.
in Ethique et santé > 2 (01/05/2006) . - pp. 69-75
Mots-clés : COMMUNICATION
DEUIL
EMOTION-SENTIMENT
IDENTITE
MEMOIRE
MORT
OCCIDENT
POLITIQUE SOCIALE
RITE
VIOLENCERésumé : Les deuils mal faits peuvent dégénérer en dépression. C'est partant de ce constat que l'auteur, philosophe, rappelle que nous sommes passés, historiquement, en Occident, d'une mort bavarde, accompagnée, religieuse, à une mort silencieuse et inconsciente. Cet escamotage de la mort sociale, publique, faite de soins et de paroles, est-il une "bonne" politique de santé ? Après avoir analysé les raisons de l'actuelle "mort interdite", Damien Le Guay se demande si le spirituel et les rites ne sont pas les moyens les plus appropriés pour libérer une parole comprimée, vivifier une mémoire douloureuse et réguler la violence du deuil. Car, avant tout, la parole ne va pas de soi. Elle n'est pas "naturelle" et suppose un travail social d'accouchement. Pourquoi ne pas se taire et devoir parler et se dire ? Le deuil est avant tout un deuil de mémoire et l'identité des individus un croisement de mémoire acquise et empruntée. Lors d'un deuil, la mémoire souffre. Elle est au prise avec une violence inhumaine. Violence récapitulative que les rites peuvent gérer. Violence individuelle mais aussi collective. Ancien numéro de notice : 4555303 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité CDE - RANGEE 04 Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible QU'AVONS-NOUS PERDU EN PERDANT LA MORT ? / Damien Le guay
Titre : QU'AVONS-NOUS PERDU EN PERDANT LA MORT ? Type de document : Ouvrage Auteurs : Damien Le guay, Auteur Editeur : Paris : Cerf Année de publication : 01/01/2003 Importance : 167 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-07284-7 Prix : 15 € Mots-clés : 20EME SIECLE
DEUIL
MORT
PSYCHOLOGIE
RITE
SOCIOLOGIERésumé : Nous avons perdu la mort - l'attention aux mourants, les cérémonies, les rituels et les paroles du deuil. Cette disparition a été si brutale que personne ne s'en est ému. Depuis longtemps nous vivions dans une familiarité avec la mort et avions, avec le christianisme, pris l'habitude d'organiser les trois temps d'une mort : le temps du mourant, le temps de la mort et le temps du deuil. Le mourant savait mourir, le deuil trouvait sa place dans la vie sociale, la mémoire gardait longtemps encore le souvenir des défunts. Alors demandons-nous : Qu'avons-nous perdu en perdant notre familiarité avec la mort ? En laissant les mourants sans assistance, ne sommes-nous pas en train de vivre un processus de dé-civilisation ? Ignorer la mort, la mépriser, n'est-ce pas rejeter les forces et les pulsions de mort qui nous façonnent et nous font accepter le monde et les autres hommes ? Or la mort s'apprend et doit faire partie de l'éducation de l'homme. L'apprentissage dont il est question concerne, d'abord, les gestes et rites qui accompagnent un mourant et le deuil de la famille. Mais s'ajoute un autre apprentissage : l'acceptation de la mort en nous, de cette mort qui limite nos prétentions à la toute puissance et nous fait devenir des hommes socialisés. Ces apprentissages (social, psychologique, individuel) permettent de remettre la mort à sa place. La mort ne concerne pas seulement l'au-delà, mais, aussi et peut-être surtout, l'ici et le maintenant des hommes. Ancien numéro de notice : 4155703 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id QU'AVONS-NOUS PERDU EN PERDANT LA MORT ? [Ouvrage] / Damien Le guay, Auteur . - Paris : Cerf, 01/01/2003 . - 167 p.
ISBN : 978-2-204-07284-7 : 15 €
Mots-clés : 20EME SIECLE
DEUIL
MORT
PSYCHOLOGIE
RITE
SOCIOLOGIERésumé : Nous avons perdu la mort - l'attention aux mourants, les cérémonies, les rituels et les paroles du deuil. Cette disparition a été si brutale que personne ne s'en est ému. Depuis longtemps nous vivions dans une familiarité avec la mort et avions, avec le christianisme, pris l'habitude d'organiser les trois temps d'une mort : le temps du mourant, le temps de la mort et le temps du deuil. Le mourant savait mourir, le deuil trouvait sa place dans la vie sociale, la mémoire gardait longtemps encore le souvenir des défunts. Alors demandons-nous : Qu'avons-nous perdu en perdant notre familiarité avec la mort ? En laissant les mourants sans assistance, ne sommes-nous pas en train de vivre un processus de dé-civilisation ? Ignorer la mort, la mépriser, n'est-ce pas rejeter les forces et les pulsions de mort qui nous façonnent et nous font accepter le monde et les autres hommes ? Or la mort s'apprend et doit faire partie de l'éducation de l'homme. L'apprentissage dont il est question concerne, d'abord, les gestes et rites qui accompagnent un mourant et le deuil de la famille. Mais s'ajoute un autre apprentissage : l'acceptation de la mort en nous, de cette mort qui limite nos prétentions à la toute puissance et nous fait devenir des hommes socialisés. Ces apprentissages (social, psychologique, individuel) permettent de remettre la mort à sa place. La mort ne concerne pas seulement l'au-delà, mais, aussi et peut-être surtout, l'ici et le maintenant des hommes. Ancien numéro de notice : 4155703 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité 306.9 leg Ouvrage Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible