[article] 
inProfession Sage-Femme > n° 169 [01/10/2010] . - p. 22-27

Titre :	Accouchement inopiné : conduite à tenir
Type de document :	Article
Auteurs :	Lionel Di Marco, Auteur
Année de publication :	2010
Article en page(s) :	p. 22-27
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	ACCOUCHEMENT INOPINE EPIDEMIOLOGIE FORMATION URGENCE
Résumé :	Inopiné : qui survient quand on ne s'y attend pas, imprévu. tous les participants aux Assises nationales des sages-femmes, savent que ce sont un accouchement et une conduite à tenir... La conduite à tenir lors d'un accouchement inopiné est donc notre manière d'agir lorsque les phénomènes physiologiques aboutissant à l'expulsion d'un ou plusieurs foetus (et des annexes) hors des voies génitales surviennent quand on ne s'y attend pas... Une fois cette définition posée, nous arrivons à une impasse de taille... Pour qui un accouchement inopiné est-il réellement inopiné?... La femme, le mari, la famille, les voisins, le gardien d'hôtel, le chauffeur de taxi, certes. Mais pour les professionnels? Existe-t-il des contextes où la sage-femme ne s'attend pas à l'accouchement? Dans un couloir de la maternité, en salle d'entrée ou de prétravail peut-être, dans un autre service que la maternité... mais en extra-hospitalier? Si : dans le cas improbable de la patiente accouchant au moment où nous passons à côté d'elle alors que nous n'étions pas sur place pour cette raison particulière, au coin d'une rue ou sous un abribus... Et encore, notre oeil aguerri aura repéré le gros ventre se profilant à l'horizon... Ce paradoxe souligné - un accouchement inopiné n'est pas si inopiné que cela pour les équipes SAMU ou pompiers et sûrement encore moins pour les sages-femmes - nous somme en droit de nous demander comment aborder la question de notre manière d'agir dans ces situations? Vis-à-vis de la patiente? Au niveau techique? Est-ce que les Assises nationales des sages-femmes sont vraiment le lieu où aborder cette pratique qui est la base de notre métier et qui est enseignée dès leur plus jeune âge aux étudiantes sages-femmes? Peut-être si nous nous sur la problématique de l'enseignement de certains gestes "rares" et d'urgence. Pourrait-on alors l'aborder sous d'autres angles? Organisationnel? Rapport inter-professionnels? En fonction du contexte?
Cote :
Permalink :	https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id

[article] Accouchement inopiné : conduite à tenir [Article] / Lionel Di Marco, Auteur . - 2010 . - p. 22-27.
Langues : Français (fre)
in Profession Sage-Femme > n° 169 [01/10/2010] . - p. 22-27

Mots-clés :	ACCOUCHEMENT INOPINE EPIDEMIOLOGIE FORMATION URGENCE
Résumé :	Inopiné : qui survient quand on ne s'y attend pas, imprévu. tous les participants aux Assises nationales des sages-femmes, savent que ce sont un accouchement et une conduite à tenir... La conduite à tenir lors d'un accouchement inopiné est donc notre manière d'agir lorsque les phénomènes physiologiques aboutissant à l'expulsion d'un ou plusieurs foetus (et des annexes) hors des voies génitales surviennent quand on ne s'y attend pas... Une fois cette définition posée, nous arrivons à une impasse de taille... Pour qui un accouchement inopiné est-il réellement inopiné?... La femme, le mari, la famille, les voisins, le gardien d'hôtel, le chauffeur de taxi, certes. Mais pour les professionnels? Existe-t-il des contextes où la sage-femme ne s'attend pas à l'accouchement? Dans un couloir de la maternité, en salle d'entrée ou de prétravail peut-être, dans un autre service que la maternité... mais en extra-hospitalier? Si : dans le cas improbable de la patiente accouchant au moment où nous passons à côté d'elle alors que nous n'étions pas sur place pour cette raison particulière, au coin d'une rue ou sous un abribus... Et encore, notre oeil aguerri aura repéré le gros ventre se profilant à l'horizon... Ce paradoxe souligné - un accouchement inopiné n'est pas si inopiné que cela pour les équipes SAMU ou pompiers et sûrement encore moins pour les sages-femmes - nous somme en droit de nous demander comment aborder la question de notre manière d'agir dans ces situations? Vis-à-vis de la patiente? Au niveau techique? Est-ce que les Assises nationales des sages-femmes sont vraiment le lieu où aborder cette pratique qui est la base de notre métier et qui est enseignée dès leur plus jeune âge aux étudiantes sages-femmes? Peut-être si nous nous sur la problématique de l'enseignement de certains gestes "rares" et d'urgence. Pourrait-on alors l'aborder sous d'autres angles? Organisationnel? Rapport inter-professionnels? En fonction du contexte?
Cote :
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