Choix du mode d'allaitement après conception par insémination intra-utérine avec sperme du conjoint / L. Thevenet in Revue sage-femme (La), n° 5 ([01/11/2015])

Public ISBD [article]  inRevue sage-femme (La) > n° 5 [01/11/2015] . - p. 169-178 Titre : Choix du mode d'allaitement après conception par insémination intra-utérine avec sperme du conjoint Type de document : Article Auteurs : L. Thevenet, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 169-178 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALLAITEMENT MATERNEL INSEMINATION ARTIFICIELLE PROCREATION ARTIFICIELLE Résumé : Introduction En France, le taux d’allaitement maternel est parmi les plus bas d’Europe. L’infertilité et le parcours des couples en Assistance médicale à la procréation (AMP) peuvent avoir des conséquences sur le lien mère/enfant. À notre connaissance, aucune étude n’a été réalisée sur l’influence de l’infertilité et des inséminations intra-utérines sur le choix d’alimentation du nouveau-né. Les objectifs de cette étude ont été d’évaluer le pourcentage d’initiation et la durée d’allaitement maternel chez des patientes ayant conçu après insémination artificielle intraconjugale avec sperme du conjoint (IAC) et identifier les facteurs qui influencent le choix de l’alimentation du nouveau-né. Matériels et méthode Une étude rétrospective non interventionnelle par interrogatoires téléphoniques et études de dossiers a été réalisée en 2014 au Centre d’AMP du CHU de la Conception à Marseille sur une population de 63 mères ayant accouché d’un enfant vivant suite à une IAC. Résultats Soixante-treize pour cent de la population a initié un allaitement maternel à la maternité dont 67 % de façon exclusive, avec une durée moyenne de 4,5 mois (± 4,5). Les facteurs influençant significativement l’initiation d’un allaitement maternel ont été une grossesse d’évolution normale, un niveau d’études inférieur au baccalauréat et une mise au sein précoce. Conclusion Contrairement à un précédent travail qui avait montré chez des patientes enceintes après FIV qu’une durée d’infertilité supérieure à deux ans avait un impact négatif sur l’initiation d’un allaitement maternel, la durée d’infertilité en IAC n’a pas influencé l’allaitement maternel ; laissant supposer que c’est la lourdeur de la technique d’AMP utilisée qui impact sur l’initiation d’un allaitement maternel. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id [article] Choix du mode d'allaitement après conception par insémination intra-utérine avec sperme du conjoint [Article] / L. Thevenet, Auteur . - 2015 . - p. 169-178. Langues : Français (fre) in Revue sage-femme (La) > n° 5 [01/11/2015] . - p. 169-178 Mots-clés : ALLAITEMENT MATERNEL INSEMINATION ARTIFICIELLE PROCREATION ARTIFICIELLE Résumé : Introduction En France, le taux d’allaitement maternel est parmi les plus bas d’Europe. L’infertilité et le parcours des couples en Assistance médicale à la procréation (AMP) peuvent avoir des conséquences sur le lien mère/enfant. À notre connaissance, aucune étude n’a été réalisée sur l’influence de l’infertilité et des inséminations intra-utérines sur le choix d’alimentation du nouveau-né. Les objectifs de cette étude ont été d’évaluer le pourcentage d’initiation et la durée d’allaitement maternel chez des patientes ayant conçu après insémination artificielle intraconjugale avec sperme du conjoint (IAC) et identifier les facteurs qui influencent le choix de l’alimentation du nouveau-né. Matériels et méthode Une étude rétrospective non interventionnelle par interrogatoires téléphoniques et études de dossiers a été réalisée en 2014 au Centre d’AMP du CHU de la Conception à Marseille sur une population de 63 mères ayant accouché d’un enfant vivant suite à une IAC. Résultats Soixante-treize pour cent de la population a initié un allaitement maternel à la maternité dont 67 % de façon exclusive, avec une durée moyenne de 4,5 mois (± 4,5). Les facteurs influençant significativement l’initiation d’un allaitement maternel ont été une grossesse d’évolution normale, un niveau d’études inférieur au baccalauréat et une mise au sein précoce. Conclusion Contrairement à un précédent travail qui avait montré chez des patientes enceintes après FIV qu’une durée d’infertilité supérieure à deux ans avait un impact négatif sur l’initiation d’un allaitement maternel, la durée d’infertilité en IAC n’a pas influencé l’allaitement maternel ; laissant supposer que c’est la lourdeur de la technique d’AMP utilisée qui impact sur l’initiation d’un allaitement maternel. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id

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