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Auteur Christophe Dadure |
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Chirurgie de fentes labio-palatines chez l'enfant : modalités de prise en charge anesthésiques / Christophe Dadure in Anesthésie & Réanimation, n° 6 ([01/12/2015])
[article]
Titre : Chirurgie de fentes labio-palatines chez l'enfant : modalités de prise en charge anesthésiques Type de document : Article Auteurs : Christophe Dadure, Auteur ; Chrystelle Sola, Auteur ; Isabelle Gaudet-Ferrand, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 528-532 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANESTHESIE
CAVITE BUCCALE
CHIRURGIE
DOULEUR
ENFANTRésumé : La fente labio-palatine est une anomalie craniofaciale fréquente chez l’enfant, nécessitant une chirurgie dans les premiers mois de vie. Elle peut être isolée ou associée à un syndrome génétique. Cette chirurgie présente d’importants risques d’obstruction des voies aériennes supérieures et de dépression respiratoire, pouvant être majorés par l’administration de morphiniques, nécessaires pour l’analgésie périopératoire. La consultation d’anesthésie permet la recherche d’anomalies associées, d’obstruction de voies aérienne ou d’épisodes d’hypoxémie. Le risque d’intubation difficile et le déplacement secondaire de la sonde d’intubation à la mobilisation de la tête sont les principales difficultés rencontrées durant l’intervention. La douleur postopératoire après chirurgie curative de fente palatine ou labio-palatine est importante et se prolonge de 24 à 48 heures. La gestion de cette douleur nécessite des antalgiques morphiniques dans la majorité des cas. Cependant, l’anesthésie locorégionale montre son intérêt en termes de qualité d’analgésie et d’économie morphinique périopératoire. Les risques de complications postopératoires sont d’origine respiratoires ou hémorragique (saignement endobuccale chez des jeunes enfants). Le rôle de l’anesthésiste est primordial dans la gestion périopératoire des enfants porteurs de cette pathologie. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 6 [01/12/2015] . - p. 528-532[article] Chirurgie de fentes labio-palatines chez l'enfant : modalités de prise en charge anesthésiques [Article] / Christophe Dadure, Auteur ; Chrystelle Sola, Auteur ; Isabelle Gaudet-Ferrand, Auteur . - 2015 . - p. 528-532.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 6 [01/12/2015] . - p. 528-532
Mots-clés : ANESTHESIE
CAVITE BUCCALE
CHIRURGIE
DOULEUR
ENFANTRésumé : La fente labio-palatine est une anomalie craniofaciale fréquente chez l’enfant, nécessitant une chirurgie dans les premiers mois de vie. Elle peut être isolée ou associée à un syndrome génétique. Cette chirurgie présente d’importants risques d’obstruction des voies aériennes supérieures et de dépression respiratoire, pouvant être majorés par l’administration de morphiniques, nécessaires pour l’analgésie périopératoire. La consultation d’anesthésie permet la recherche d’anomalies associées, d’obstruction de voies aérienne ou d’épisodes d’hypoxémie. Le risque d’intubation difficile et le déplacement secondaire de la sonde d’intubation à la mobilisation de la tête sont les principales difficultés rencontrées durant l’intervention. La douleur postopératoire après chirurgie curative de fente palatine ou labio-palatine est importante et se prolonge de 24 à 48 heures. La gestion de cette douleur nécessite des antalgiques morphiniques dans la majorité des cas. Cependant, l’anesthésie locorégionale montre son intérêt en termes de qualité d’analgésie et d’économie morphinique périopératoire. Les risques de complications postopératoires sont d’origine respiratoires ou hémorragique (saignement endobuccale chez des jeunes enfants). Le rôle de l’anesthésiste est primordial dans la gestion périopératoire des enfants porteurs de cette pathologie. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Perfusion intraveineuse périanesthésique chez le nourrisson et l'enfant : que faire sans le B66 ? / Christophe Dadure in Anesthésie & Réanimation, n° 5 ([01/10/2016])
[article]
Titre : Perfusion intraveineuse périanesthésique chez le nourrisson et l'enfant : que faire sans le B66 ? Type de document : Article Auteurs : Christophe Dadure, Auteur ; Chrystelle Sola, Auteur ; Caroline Couchepin, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 362-367 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANALGESIE PERIOPERATOIRE
ENFANT
NOUVEAU-NE
PERFUSIONRésumé : La perfusion peropératoire a pour but de suppléer aux besoins hydroélectrolytiques. Le but essentiel de cette prise en charge est de maintenir un équilibre entre les pertes et les apports d'eau, d'électrolytes et de glucose. Le développement fonctionnel et structurel spécifique de l'enfant a pour conséquence un métabolisme plus important que celui de l'adulte, consommant de manière relative plus d'oxygène et de calories. De plus, le compartiment hydrique du corps est d'autant plus important que l'enfant est jeune. Chez l'enfant, des règles spécifiques de perfusions intraveineuses ont été établies prenant en compte le contexte chirurgical et le jeûne préopératoire. Le choix du soluté de perfusion périopératoire est essentiel et peut conduire à des complications dramatiques en cas de choix inadapté à la situation clinique (hyponatrémie sévère, hypo- ou hyperglycémie). En France, un soluté polyionique largement utilisé, contenant 0,9 % de dextrose dénommé « B66 », a connu un arrêt de sa commercialisation en 2015. Quelques pays d'Europe ont commercialisé des solutés isotoniques balancés avec électrolytes et une faible concentration de glucose, mais ces produits ne sont actuellement pas disponibles pour les anesthésistes français. En accord avec la pratique réalisée dans des nombreux centres français, l'Association des anesthésistes réanimateurs d'expression française (Adarpef) a proposé une solution de remplacement au « soluté B66 » comprenant du Ringer Lactate et du sérum glucosé à 30 %, en attendant la commercialisation de solutions adaptées. Pour rappel, un consensus d'anesthésistes pédiatriques européens a déterminé qu'une solution appropriée pour la perfusion chez les enfants devait avoir une teneur en osmolarité et de sodium proche du plasma physiologique, une addition de 1 à 2,5 % de glucose, et inclure des anions métaboliques comme précurseurs des bicarbonates afin d'éviter les perturbations importantes de l'équilibre acido-basique. Une surveillance peropératoire attentive et l'adaptation de la vitesse de perfusion en fonction des besoins restent des mesures cruciales dans la prise en charge des enfants. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 5 [01/10/2016] . - p. 362-367[article] Perfusion intraveineuse périanesthésique chez le nourrisson et l'enfant : que faire sans le B66 ? [Article] / Christophe Dadure, Auteur ; Chrystelle Sola, Auteur ; Caroline Couchepin, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p. 362-367.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 5 [01/10/2016] . - p. 362-367
Mots-clés : ANALGESIE PERIOPERATOIRE
ENFANT
NOUVEAU-NE
PERFUSIONRésumé : La perfusion peropératoire a pour but de suppléer aux besoins hydroélectrolytiques. Le but essentiel de cette prise en charge est de maintenir un équilibre entre les pertes et les apports d'eau, d'électrolytes et de glucose. Le développement fonctionnel et structurel spécifique de l'enfant a pour conséquence un métabolisme plus important que celui de l'adulte, consommant de manière relative plus d'oxygène et de calories. De plus, le compartiment hydrique du corps est d'autant plus important que l'enfant est jeune. Chez l'enfant, des règles spécifiques de perfusions intraveineuses ont été établies prenant en compte le contexte chirurgical et le jeûne préopératoire. Le choix du soluté de perfusion périopératoire est essentiel et peut conduire à des complications dramatiques en cas de choix inadapté à la situation clinique (hyponatrémie sévère, hypo- ou hyperglycémie). En France, un soluté polyionique largement utilisé, contenant 0,9 % de dextrose dénommé « B66 », a connu un arrêt de sa commercialisation en 2015. Quelques pays d'Europe ont commercialisé des solutés isotoniques balancés avec électrolytes et une faible concentration de glucose, mais ces produits ne sont actuellement pas disponibles pour les anesthésistes français. En accord avec la pratique réalisée dans des nombreux centres français, l'Association des anesthésistes réanimateurs d'expression française (Adarpef) a proposé une solution de remplacement au « soluté B66 » comprenant du Ringer Lactate et du sérum glucosé à 30 %, en attendant la commercialisation de solutions adaptées. Pour rappel, un consensus d'anesthésistes pédiatriques européens a déterminé qu'une solution appropriée pour la perfusion chez les enfants devait avoir une teneur en osmolarité et de sodium proche du plasma physiologique, une addition de 1 à 2,5 % de glucose, et inclure des anions métaboliques comme précurseurs des bicarbonates afin d'éviter les perturbations importantes de l'équilibre acido-basique. Une surveillance peropératoire attentive et l'adaptation de la vitesse de perfusion en fonction des besoins restent des mesures cruciales dans la prise en charge des enfants. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible