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Le "bien mourir" perçu dans une approche de l'auto-transcendance et de la transition : deux théories de soin utiles pour l'infirmière / Pauline Laporte in Recherche en soins infirmiers, n° 125 ([01/06/2016])
[article]
Titre : Le "bien mourir" perçu dans une approche de l'auto-transcendance et de la transition : deux théories de soin utiles pour l'infirmière Type de document : Article Auteurs : Pauline Laporte, Auteur ; Nicolas Vonarx, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 6-19 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT AU MOURANT
FIN DE VIE
SOINS PALLIATIFS
THEORIE DE SOIN
VULNERABILITERésumé : Accompagner la personne mourante et la mort est une démarche qui désarme bien souvent les soignants. Nous nous proposons d’exposer dans quelle mesure les savoirs théoriques infirmiers représentent un appui pour les praticiens qui accompagnent la fin de vie en appliquant deux théories de soin : la théorie de l’auto-transcendance de Reed et la théorie de la transition de Meleis. Notre lecture de la théorie de l’autotranscendance montre trois repères de la conception du bien mourir. Le premier repose sur les ouvertures qui se déploient à partir de la vulnérabilité qu’inspire le contexte du mourir. Le deuxième concerne la capacité du patient à mobiliser ses stratégies intrapersonnelles, interpersonnelles et transpersonnelles et le troisième s’intéresse aux bienfaits de l’aboutissement de l’auto-transcendance. Quant à la théorie de la transition, celle-ci nous propose trois repères. Le premier repose sur le fait d’informer le patient sur les soins palliatifs et lui dire la vérité sur son pronostic. Le deuxième concerne la coordination de l’équipe interprofessionnelle au service du mourant. Le fait d’engager les soins palliatifs au moment opportun représente le dernier critère. Il permet de délivrer une éducation au malade qui désire mourir à domicile et de créer ainsi un environnement favorable à la transition. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Recherche en soins infirmiers > n° 125 [01/06/2016] . - p. 6-19[article] Le "bien mourir" perçu dans une approche de l'auto-transcendance et de la transition : deux théories de soin utiles pour l'infirmière [Article] / Pauline Laporte, Auteur ; Nicolas Vonarx, Auteur . - 2016 . - p. 6-19.
Langues : Français (fre)
in Recherche en soins infirmiers > n° 125 [01/06/2016] . - p. 6-19
Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT AU MOURANT
FIN DE VIE
SOINS PALLIATIFS
THEORIE DE SOIN
VULNERABILITERésumé : Accompagner la personne mourante et la mort est une démarche qui désarme bien souvent les soignants. Nous nous proposons d’exposer dans quelle mesure les savoirs théoriques infirmiers représentent un appui pour les praticiens qui accompagnent la fin de vie en appliquant deux théories de soin : la théorie de l’auto-transcendance de Reed et la théorie de la transition de Meleis. Notre lecture de la théorie de l’autotranscendance montre trois repères de la conception du bien mourir. Le premier repose sur les ouvertures qui se déploient à partir de la vulnérabilité qu’inspire le contexte du mourir. Le deuxième concerne la capacité du patient à mobiliser ses stratégies intrapersonnelles, interpersonnelles et transpersonnelles et le troisième s’intéresse aux bienfaits de l’aboutissement de l’auto-transcendance. Quant à la théorie de la transition, celle-ci nous propose trois repères. Le premier repose sur le fait d’informer le patient sur les soins palliatifs et lui dire la vérité sur son pronostic. Le deuxième concerne la coordination de l’équipe interprofessionnelle au service du mourant. Le fait d’engager les soins palliatifs au moment opportun représente le dernier critère. Il permet de délivrer une éducation au malade qui désire mourir à domicile et de créer ainsi un environnement favorable à la transition. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(2)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible . Périodique IFPS Fougères - Centre de documentation Disponible Les infirmières et la mort au quotidien : souffrances et enjeux / Pauline Laporte in Revue internationale de soins palliatifs, n° 4 ([01/12/2015])
[article]
Titre : Les infirmières et la mort au quotidien : souffrances et enjeux Type de document : Article Auteurs : Pauline Laporte, Auteur ; Nicolas Vonarx, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 149-163 Langues : Français (fre) Mots-clés : EXPERIENCE
FIN DE VIE
INFIRMIER
MORT
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SOUFFRANCE PSYCHIQUE
VECURésumé : La mort dans notre société occidentale est aujourd’hui interdite et fait l’objet de censure. Cette mort interdite exercerait trois conséquences. Premièrement, le caractère énigmatique de la mort précipiterait les Hommes dans une impasse puisqu’aucun être humain ne peut en parler comme nul ne l’a connue ou en a fait l’expérience. Deuxièmement, le désaveu sociétal de la Fin conditionnerait l’Homme au point qu’il vivrait avec un sentiment d’immortalité. Et tant que l’individu est en santé, il évacuerait de son esprit sa condition vulnérable. Troisièmement, la démission de notre société envers cette mort, plongerait l’être humain dans une solitude absolue. Comme la société a renoncé à rendre manifeste cette mort, l’Homme occidental se retrouve seul pour domestiquer cet événement incontrôlable. Confrontées à la mort au quotidien de leur pratique, les infirmières rencontrent ainsi ces conséquences et sont marquées par des souffrances, exprimées par exemple, en termes de peur, d’impuissance ou de détresse. La personne en fin de vie subit à son tour les répercussions de ces souffrances dans la mesure où les infirmières présentent un comportement d’évitement et peinent à communiquer avec elle. L’âge et l’expérience des infirmières adouciraient toutefois la rencontre avec le mourir. Plus les infirmières sont âgées, meilleure est leur attitude envers le mourir. Plus elles sont expérimentées, mieux elles acceptent la mort. Le drame du mourir concerne toutefois les infirmières qui démarrent dans la profession. Néanmoins, l’expérience vécue de l’infirmière débutante dans ce type de situation a peu été traitée dans la littérature.
Il y a pourtant lieu de saisir ce vécu puisque les nouveaux diplômés déserteraient les services où la mort se présente régulièrement en raison d’un sentiment d’insécurité. Si l’expérience vécue des infirmières débutantes était mieux comprise, des actions pourraient être alors engagées pour les jeunes diplômés piqués sur le vif par la tragédie du mourir.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue internationale de soins palliatifs > n° 4 [01/12/2015] . - p. 149-163[article] Les infirmières et la mort au quotidien : souffrances et enjeux [Article] / Pauline Laporte, Auteur ; Nicolas Vonarx, Auteur . - 2015 . - p. 149-163.
Langues : Français (fre)
in Revue internationale de soins palliatifs > n° 4 [01/12/2015] . - p. 149-163
Mots-clés : EXPERIENCE
FIN DE VIE
INFIRMIER
MORT
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SOUFFRANCE PSYCHIQUE
VECURésumé : La mort dans notre société occidentale est aujourd’hui interdite et fait l’objet de censure. Cette mort interdite exercerait trois conséquences. Premièrement, le caractère énigmatique de la mort précipiterait les Hommes dans une impasse puisqu’aucun être humain ne peut en parler comme nul ne l’a connue ou en a fait l’expérience. Deuxièmement, le désaveu sociétal de la Fin conditionnerait l’Homme au point qu’il vivrait avec un sentiment d’immortalité. Et tant que l’individu est en santé, il évacuerait de son esprit sa condition vulnérable. Troisièmement, la démission de notre société envers cette mort, plongerait l’être humain dans une solitude absolue. Comme la société a renoncé à rendre manifeste cette mort, l’Homme occidental se retrouve seul pour domestiquer cet événement incontrôlable. Confrontées à la mort au quotidien de leur pratique, les infirmières rencontrent ainsi ces conséquences et sont marquées par des souffrances, exprimées par exemple, en termes de peur, d’impuissance ou de détresse. La personne en fin de vie subit à son tour les répercussions de ces souffrances dans la mesure où les infirmières présentent un comportement d’évitement et peinent à communiquer avec elle. L’âge et l’expérience des infirmières adouciraient toutefois la rencontre avec le mourir. Plus les infirmières sont âgées, meilleure est leur attitude envers le mourir. Plus elles sont expérimentées, mieux elles acceptent la mort. Le drame du mourir concerne toutefois les infirmières qui démarrent dans la profession. Néanmoins, l’expérience vécue de l’infirmière débutante dans ce type de situation a peu été traitée dans la littérature.
Il y a pourtant lieu de saisir ce vécu puisque les nouveaux diplômés déserteraient les services où la mort se présente régulièrement en raison d’un sentiment d’insécurité. Si l’expérience vécue des infirmières débutantes était mieux comprise, des actions pourraient être alors engagées pour les jeunes diplômés piqués sur le vif par la tragédie du mourir.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible