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Auteur Simeon Sawadogo |
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La vulnérabilité des détenus hommes face au VIH/sida à Ouagadougou (Burkina Faso) / Ousmane Ouedraogo in Santé publique, n° 5 ([01/09/2015])
[article]
Titre : La vulnérabilité des détenus hommes face au VIH/sida à Ouagadougou (Burkina Faso) Type de document : Article Auteurs : Ousmane Ouedraogo, Auteur ; Franck Garanet, Auteur ; Simeon Sawadogo, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 749-756 Langues : Français (fre) Mots-clés : BURKINA FASO
CONDUITE A RISQUE
DETENU
HOMME
HOMOSEXUALITE
PRISON
SEXUALITE
SIDA
VULNERABILITERésumé : Objectif
Évaluer la vulnérabilité des détenus hommes face au VIH, les pratiques à risque et l’accès à la prévention.
Méthodes
Il s’agit d’une étude transversale descriptive menée au cours de juillet et août 2012 à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou au Burkina Faso. Deux enquêteurs formés ont recueilli les données par des entretiens individuels au parloir à l’aide d’un questionnaire administré aux détenus hommes âgés de 18 ans et plus et dont le séjour en prison était supérieur à trois mois. Deux groupes de discussion ont été effectués avec la garde de sécurité pénitentiaire et les soignants.
Résultats
Au total, 165 détenus hommes ont été interviewés. Le temps moyen de séjour en milieu carcéral est de 19 mois, l’âge médian de ces prisonniers est de 28 ans et 45 % d’entre eux sont analphabètes. Près de 4 % des détenus hommes ont déclaré avoir eu des relations homosexuelles au cours de leur détention. Les données montrent une sous déclaration, un déni des pra-tiques homosexuelles par les détenus. Pendant l’incarcération, 49 % des prisonniers ont partagé des lames ou des rasoirs. Aucun enquêté n’a déclaré l’usage de drogues injectables et de tatouage en prison. La majorité (84 %) des détenus n’a pas une bonne connaissance du VIH/sida et 6 % ont été sensibilisés au risque d’infection sexuellement transmissible. Seulement 5 % des détenus ont eu un test de dépistage pendant leur séjour en prison.
Conclusion
Les conditions d’incarcération, les pratiques homosexuelles et l’absence de préservatifs dans la prison aggravent la vulnérabilité des détenus face au VIH/sida. La mise en place d’un programme de prévention et de prise en charge des patients VIH+ permettraient de réduire de manière significative le risque de transmission du VIH en prison.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 5 [01/09/2015] . - p. 749-756[article] La vulnérabilité des détenus hommes face au VIH/sida à Ouagadougou (Burkina Faso) [Article] / Ousmane Ouedraogo, Auteur ; Franck Garanet, Auteur ; Simeon Sawadogo, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p. 749-756.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 5 [01/09/2015] . - p. 749-756
Mots-clés : BURKINA FASO
CONDUITE A RISQUE
DETENU
HOMME
HOMOSEXUALITE
PRISON
SEXUALITE
SIDA
VULNERABILITERésumé : Objectif
Évaluer la vulnérabilité des détenus hommes face au VIH, les pratiques à risque et l’accès à la prévention.
Méthodes
Il s’agit d’une étude transversale descriptive menée au cours de juillet et août 2012 à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou au Burkina Faso. Deux enquêteurs formés ont recueilli les données par des entretiens individuels au parloir à l’aide d’un questionnaire administré aux détenus hommes âgés de 18 ans et plus et dont le séjour en prison était supérieur à trois mois. Deux groupes de discussion ont été effectués avec la garde de sécurité pénitentiaire et les soignants.
Résultats
Au total, 165 détenus hommes ont été interviewés. Le temps moyen de séjour en milieu carcéral est de 19 mois, l’âge médian de ces prisonniers est de 28 ans et 45 % d’entre eux sont analphabètes. Près de 4 % des détenus hommes ont déclaré avoir eu des relations homosexuelles au cours de leur détention. Les données montrent une sous déclaration, un déni des pra-tiques homosexuelles par les détenus. Pendant l’incarcération, 49 % des prisonniers ont partagé des lames ou des rasoirs. Aucun enquêté n’a déclaré l’usage de drogues injectables et de tatouage en prison. La majorité (84 %) des détenus n’a pas une bonne connaissance du VIH/sida et 6 % ont été sensibilisés au risque d’infection sexuellement transmissible. Seulement 5 % des détenus ont eu un test de dépistage pendant leur séjour en prison.
Conclusion
Les conditions d’incarcération, les pratiques homosexuelles et l’absence de préservatifs dans la prison aggravent la vulnérabilité des détenus face au VIH/sida. La mise en place d’un programme de prévention et de prise en charge des patients VIH+ permettraient de réduire de manière significative le risque de transmission du VIH en prison.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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