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Mise au point sur la contraception progestative / Patrick Madelenat in Revue sage-femme (La), n°2 ([01/04/2009])
[article]
Titre : Mise au point sur la contraception progestative Type de document : Article Auteurs : Patrick Madelenat, Auteur ; M. Koskas, Auteur ; Groupe de reflexion sur la contraception progestative, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 72-96 Langues : Français (fre) Mots-clés : ALLAITEMENT MATERNEL
CONTRACEPTION
EFFET SECONDAIRE
EFFICACITE
OS
POIDS
REFLEXION
RISQUE
SEIN
TOLERANCERésumé : Bien qu’elle demeure relativement mal cernée, l’utilisation des progestatifs au sein des différentes contraceptions augmente régulièrement en France (particulièrement le dispositif intra-utérin, l’implant sous-cutané et les microprogestatifs). Sa prescription se fait dans un certain nombre de cas hors des indications d’autorisation de mise sur le marché (particulièrement pour les macroprogestatifs) et elle regroupe une grande variété de molécules, voies d’administration et posologies. Pour ces raisons, un comité d’experts a été réuni et a répondu aux 35 questions posées par un comité d’organisation. Le choix de ces questions était largement inspiré des points litigieux ou peu consensuels rencontrés en pratique clinique courante lors de la prescription d’une contraception progestative. Les réponses apportées ont été largement basées sur les données issues de la littérature médicale. Dans les cas où l’absence d’étude ne permettait pas de répondre de façon formelle à la question posée, le comité d’experts a proposé la réponse la plus consensuelle possible. L’ensemble des réponses apportées par le comité d’experts a ensuite été soumis à un comité d’évaluation avant validation finale du document. La contraception progestative présente différents niveaux d’action (local et/ou central), variables d’une molécule à l’autre. Elle bénéficie d’une efficacité satisfaisante (celle des macroprogestatifs n’a jamais été évaluée) mais suppose le respect de schéma posologique strict (en particulier pour la contraception microprogestative). Il n’a jamais été mis en évidence d’augmentation significative du risque de cancer du sein par l’utilisation de contraception progestative. Cependant, pour plusieurs raisons, l’interprétation des études portant sur le sujet doit rester prudente. Si les effets souvent mal connus des différents progestatifs sur la densité minérale osseuse semblent pouvoir varier selon les molécules, en particulier en raison du taux d’estradiol plasmatique qu’elles induisent, il n’existe pas d’argument direct pour considérer la contraception progestative comme facteur de risque de fracture osseuse. Concernant le risque de maladie thromboembolique veineuse, les progestatifs seuls ne sont pas considérés comme un facteur de risque. La contraception progestative est recommandée : lors d’une mauvaise tolérance des estrogènes exogènes ; pour contrebalancer une hyperestrogénie endogène ; en cas de contre-indication métabolique ou cardiovasculaire aux estroprogestatifs ; en cas de fluctuations hormonales à l’origine de dysphories prémenstruelles ou de migraines cataméniales. Enfin, la contraception progestative constitue une contraception de choix dans certaines situations particulières (allaitement, adénomyose…). Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n°2 [01/04/2009] . - p. 72-96[article] Mise au point sur la contraception progestative [Article] / Patrick Madelenat, Auteur ; M. Koskas, Auteur ; Groupe de reflexion sur la contraception progestative, Auteur . - 2009 . - p. 72-96.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n°2 [01/04/2009] . - p. 72-96
Mots-clés : ALLAITEMENT MATERNEL
CONTRACEPTION
EFFET SECONDAIRE
EFFICACITE
OS
POIDS
REFLEXION
RISQUE
SEIN
TOLERANCERésumé : Bien qu’elle demeure relativement mal cernée, l’utilisation des progestatifs au sein des différentes contraceptions augmente régulièrement en France (particulièrement le dispositif intra-utérin, l’implant sous-cutané et les microprogestatifs). Sa prescription se fait dans un certain nombre de cas hors des indications d’autorisation de mise sur le marché (particulièrement pour les macroprogestatifs) et elle regroupe une grande variété de molécules, voies d’administration et posologies. Pour ces raisons, un comité d’experts a été réuni et a répondu aux 35 questions posées par un comité d’organisation. Le choix de ces questions était largement inspiré des points litigieux ou peu consensuels rencontrés en pratique clinique courante lors de la prescription d’une contraception progestative. Les réponses apportées ont été largement basées sur les données issues de la littérature médicale. Dans les cas où l’absence d’étude ne permettait pas de répondre de façon formelle à la question posée, le comité d’experts a proposé la réponse la plus consensuelle possible. L’ensemble des réponses apportées par le comité d’experts a ensuite été soumis à un comité d’évaluation avant validation finale du document. La contraception progestative présente différents niveaux d’action (local et/ou central), variables d’une molécule à l’autre. Elle bénéficie d’une efficacité satisfaisante (celle des macroprogestatifs n’a jamais été évaluée) mais suppose le respect de schéma posologique strict (en particulier pour la contraception microprogestative). Il n’a jamais été mis en évidence d’augmentation significative du risque de cancer du sein par l’utilisation de contraception progestative. Cependant, pour plusieurs raisons, l’interprétation des études portant sur le sujet doit rester prudente. Si les effets souvent mal connus des différents progestatifs sur la densité minérale osseuse semblent pouvoir varier selon les molécules, en particulier en raison du taux d’estradiol plasmatique qu’elles induisent, il n’existe pas d’argument direct pour considérer la contraception progestative comme facteur de risque de fracture osseuse. Concernant le risque de maladie thromboembolique veineuse, les progestatifs seuls ne sont pas considérés comme un facteur de risque. La contraception progestative est recommandée : lors d’une mauvaise tolérance des estrogènes exogènes ; pour contrebalancer une hyperestrogénie endogène ; en cas de contre-indication métabolique ou cardiovasculaire aux estroprogestatifs ; en cas de fluctuations hormonales à l’origine de dysphories prémenstruelles ou de migraines cataméniales. Enfin, la contraception progestative constitue une contraception de choix dans certaines situations particulières (allaitement, adénomyose…). Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(3)
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