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Auteur V. Tsasaris |
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État des connaissances : prise en charge thérapeutique de la prééclampsie / N. Winer in Revue sage-femme (La), n° 1 ([01/03/2008])
[article]
Titre : État des connaissances : prise en charge thérapeutique de la prééclampsie Type de document : Article Auteurs : N. Winer, Auteur ; V. Tsasaris, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : p. 27-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANTIHYPERTENSEUR
CORTICOTHERAPIE
ECLAMPSIE
GROSSESSE
HOSPITALISATION
SOIN PREVENTIFRésumé : La prééclampsie est définie par l’association d’une hypertension artérielle gravidique (pression artérielle systolique supérieure ou égale à 140mmHg et diastolique supérieure à 90mmHg) et d’une protéinurie supérieure ou égale à 300mg par 24heures après 20 semaines d’aménorrhée (SA). Elle complique 0,5 à 7 % des grossesses. C’est une pathologie gravidique sévère avec une mortalité et une morbidité fœtale persistante et également des accidents maternels à type d’hématome rétroplacentaire, HELLP syndrome (hemolysis, elevated liver enzymes, low platelets ) et éclampsie. Le pronostic vital maternel est engagé en l’absence de traitement qui, une fois la maladie installée, est basé sur l’arrêt de la grossesse et la délivrance du placenta. La corticothérapie doit toujours être privilégiée dans la mesure du possible si le terme le justifie. Le traitement antihypertenseur a pour objectif de limiter les complications maternelles, en particulier neurologiques. Les anticalciques sont de plus en plus utilisés en thérapeutique de première ligne. Le sulfate de magnésium, probablement sous-utilisé en France, doit être prescrit en respectant les règles de prudence et de surveillance. L’objectif est de prévenir les récidives de crises d’éclampsie (prévention secondaire). Dans les prééclampsies sévères et précoces, la prévention primaire est plus contreversée, mais pourrait être réservée aux patientes présentant une excitation pyramidale lorsque le risque convulsif semble imminent. Le traitement préventif chez les femmes à risque, dont l’efficacité réelle reste cependant modérée, est surtout représenté par l’aspirine (100 à 160mg) en début de grossesse. Ce traitement diminuerait le risque de récidive de prééclampsie de 15 %, la prématurité de 8 % et la mortalité périnatale de 14 %. Ces chiffres sont tout récemment ramenés à 10 % aussi bien pour le risque de récidive de prééclampsie : RR=0,95 ; 90 % IC (0,84–0,97) que pour la prématurité : RR=0,95 ; 90 % IC (0,83–0,98). Il n’y aurait, par ailleurs, pas d’action préventive notable sur la mortalité périnatale ni sur les retards de croissance intra-utérin (RCIU). Les sous-groupes à risques comme les greffées rénales, les diabétiques, les HTA chroniques ne bénéficient pas non plus formellement de la réduction de risque de prééclampsie par l’aspirine. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/03/2008] . - p. 27-37[article] État des connaissances : prise en charge thérapeutique de la prééclampsie [Article] / N. Winer, Auteur ; V. Tsasaris, Auteur . - 2008 . - p. 27-37.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/03/2008] . - p. 27-37
Mots-clés : ANTIHYPERTENSEUR
CORTICOTHERAPIE
ECLAMPSIE
GROSSESSE
HOSPITALISATION
SOIN PREVENTIFRésumé : La prééclampsie est définie par l’association d’une hypertension artérielle gravidique (pression artérielle systolique supérieure ou égale à 140mmHg et diastolique supérieure à 90mmHg) et d’une protéinurie supérieure ou égale à 300mg par 24heures après 20 semaines d’aménorrhée (SA). Elle complique 0,5 à 7 % des grossesses. C’est une pathologie gravidique sévère avec une mortalité et une morbidité fœtale persistante et également des accidents maternels à type d’hématome rétroplacentaire, HELLP syndrome (hemolysis, elevated liver enzymes, low platelets ) et éclampsie. Le pronostic vital maternel est engagé en l’absence de traitement qui, une fois la maladie installée, est basé sur l’arrêt de la grossesse et la délivrance du placenta. La corticothérapie doit toujours être privilégiée dans la mesure du possible si le terme le justifie. Le traitement antihypertenseur a pour objectif de limiter les complications maternelles, en particulier neurologiques. Les anticalciques sont de plus en plus utilisés en thérapeutique de première ligne. Le sulfate de magnésium, probablement sous-utilisé en France, doit être prescrit en respectant les règles de prudence et de surveillance. L’objectif est de prévenir les récidives de crises d’éclampsie (prévention secondaire). Dans les prééclampsies sévères et précoces, la prévention primaire est plus contreversée, mais pourrait être réservée aux patientes présentant une excitation pyramidale lorsque le risque convulsif semble imminent. Le traitement préventif chez les femmes à risque, dont l’efficacité réelle reste cependant modérée, est surtout représenté par l’aspirine (100 à 160mg) en début de grossesse. Ce traitement diminuerait le risque de récidive de prééclampsie de 15 %, la prématurité de 8 % et la mortalité périnatale de 14 %. Ces chiffres sont tout récemment ramenés à 10 % aussi bien pour le risque de récidive de prééclampsie : RR=0,95 ; 90 % IC (0,84–0,97) que pour la prématurité : RR=0,95 ; 90 % IC (0,83–0,98). Il n’y aurait, par ailleurs, pas d’action préventive notable sur la mortalité périnatale ni sur les retards de croissance intra-utérin (RCIU). Les sous-groupes à risques comme les greffées rénales, les diabétiques, les HTA chroniques ne bénéficient pas non plus formellement de la réduction de risque de prééclampsie par l’aspirine. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(2)
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