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Évaluation de la tolérance de l’implant contraceptif selon le contexte de prescription (post-IVG ou non) : étude prospective chez 127 patientes / C. Martin in Revue sage-femme (La), n° 1 ([01/03/2011])
[article]
Titre : Évaluation de la tolérance de l’implant contraceptif selon le contexte de prescription (post-IVG ou non) : étude prospective chez 127 patientes Type de document : Article Auteurs : C. Martin, Auteur ; M. Tanguy, Auteur ; F. Aspeele, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 19-24 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONTRACEPTION
EFFET SECONDAIRE
IMPLANT
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
POIDS
SATISFACTION
TROUBLE DE L'HUMEURRésumé : But de l’étude
En France, l’éventail des choix contraceptifs ne cesse de croître avec malgré tout un nombre d’interruptions volontaires de grossesse qui reste stable. Notre intérêt s’est porté sur l’implant contraceptif à l’étonogestrel (Implanon® laboratoire Organon) et plus particulièrement sur sa tolérance en fonction du contexte de prescription (post-IVG ou non).
Méthodes
Cette étude a concerné 127 patientes consultant aux centres d’orthogénie des CHU d’Angers et de Nantes pour la pose d’un implant contraceptif sur la période de janvier2009 à janvier2010. Un premier questionnaire leur a été remis à la pose de l’implant, visant à renseigner le contexte de prescription et les raisons de leur choix contraceptif. Un second questionnaire leur a été adressé six mois après pour en évaluer sa tolérance.
Résultats
Dans notre étude, 82 % des patientes avaient une contraception antérieure à la pose d’implant (68 % en post-IVG et 88 % dans l’autre groupe). La première raison de choix de l’implant a été la peur de l’oubli et ce de façon plus importante en post-IVG (88 % contre 61 %). Les effets secondaires principaux retrouvés étaient une aménorrhée (50 %), une prise de poids (30 %) et des troubles de l’humeur (19 %). Le degré de satisfaction a été très bon dans 54 % des cas. À noter un retrait ou désir de retrait précoce dans 22 % des cas (23 % en post-IVG et 21 % hors contexte d’IVG), taux qui s’élève à 39 % chez les patientes de moins de 25ans et 47 % chez les patientes ayant signalé un trouble de l’humeur.
Conclusion
La tolérance de l’implant contraceptif semble meilleure en dehors d’un contexte d’IVG sans que ce résultat soit statistiquement significatif. Par ailleurs, les troubles de l’humeur apparaissent comme étant un effet secondaire mal toléré. Ces données incitent à une grande prudence lors de la prescription d’un implant contraceptif en post-IVG situation dans laquelle les patientes sont déjà dans une situation psychologiquement fragiles et ce d’autant plus chez les jeunes patientes.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/03/2011] . - p. 19-24[article] Évaluation de la tolérance de l’implant contraceptif selon le contexte de prescription (post-IVG ou non) : étude prospective chez 127 patientes [Article] / C. Martin, Auteur ; M. Tanguy, Auteur ; F. Aspeele, Auteur ; et al., Auteur . - 2011 . - p. 19-24.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 1 [01/03/2011] . - p. 19-24
Mots-clés : CONTRACEPTION
EFFET SECONDAIRE
IMPLANT
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
POIDS
SATISFACTION
TROUBLE DE L'HUMEURRésumé : But de l’étude
En France, l’éventail des choix contraceptifs ne cesse de croître avec malgré tout un nombre d’interruptions volontaires de grossesse qui reste stable. Notre intérêt s’est porté sur l’implant contraceptif à l’étonogestrel (Implanon® laboratoire Organon) et plus particulièrement sur sa tolérance en fonction du contexte de prescription (post-IVG ou non).
Méthodes
Cette étude a concerné 127 patientes consultant aux centres d’orthogénie des CHU d’Angers et de Nantes pour la pose d’un implant contraceptif sur la période de janvier2009 à janvier2010. Un premier questionnaire leur a été remis à la pose de l’implant, visant à renseigner le contexte de prescription et les raisons de leur choix contraceptif. Un second questionnaire leur a été adressé six mois après pour en évaluer sa tolérance.
Résultats
Dans notre étude, 82 % des patientes avaient une contraception antérieure à la pose d’implant (68 % en post-IVG et 88 % dans l’autre groupe). La première raison de choix de l’implant a été la peur de l’oubli et ce de façon plus importante en post-IVG (88 % contre 61 %). Les effets secondaires principaux retrouvés étaient une aménorrhée (50 %), une prise de poids (30 %) et des troubles de l’humeur (19 %). Le degré de satisfaction a été très bon dans 54 % des cas. À noter un retrait ou désir de retrait précoce dans 22 % des cas (23 % en post-IVG et 21 % hors contexte d’IVG), taux qui s’élève à 39 % chez les patientes de moins de 25ans et 47 % chez les patientes ayant signalé un trouble de l’humeur.
Conclusion
La tolérance de l’implant contraceptif semble meilleure en dehors d’un contexte d’IVG sans que ce résultat soit statistiquement significatif. Par ailleurs, les troubles de l’humeur apparaissent comme étant un effet secondaire mal toléré. Ces données incitent à une grande prudence lors de la prescription d’un implant contraceptif en post-IVG situation dans laquelle les patientes sont déjà dans une situation psychologiquement fragiles et ce d’autant plus chez les jeunes patientes.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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