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L'anthropologie philosophique de Martin Buber et le soin : réflexions à partir d'une revue de la littérature / Richard Pougnet in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2017])
[article]
Titre : L'anthropologie philosophique de Martin Buber et le soin : réflexions à partir d'une revue de la littérature Type de document : Article Auteurs : Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; D. Jousset, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 126-137 Langues : Français (fre) Mots-clés : PHILOSOPHIE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
REVUE DE LITTERATURE
SOINRésumé : Le soin nécessite d’entrer en relation avec les patients et leur entourage. De nombreuses réflexions éclairent cet aspect profondément humain de la pratique du personnel soignant. Parmi celles-ci, la pensée de Martin Buber semble toujours d’actualité 50 ans après sa mort. Par exemple, les soignants peuvent être confrontés à une tension éthique entre une manière de soigner centrée sur l’aspect technique du soin, et une autre manière centrée sur la personne du malade dans sa globalité. La distinction de Buber entre les deux manières de se positionner face au monde, Je-Tu et Je-Cela, nous paraît éthiquement importante pour les professionnels de santé, dans le contexte de technicité toujours croissante. Pour illustrer cela, nous présentons ici une revue de la littérature des articles publiés sur Martin Buber et sa pensée dans Medline. Trente-cinq articles ont été analysés jusqu’au 1er janvier 2017. La référence à la pensée de Buber est principalement faite par des infirmiers, des psychologues, mais aussi par des médecins. Certains auteurs ont ainsi décrit comment l’analyse de Martin Buber a pu éclairer leurs pratiques professionnelles quant à la manière d’être en relation avec leurs patients. À partir de ces exemples issus de la littérature médicale et paramédicale, nous revenons sur l’enjeu éthique de la relation de soin, à savoir le respect de la personne en tant que fin, au travers des concepts bubériens : les deux Je, la présence, la distinction personne et individu, ou encore les trois formes de dialogues. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2017] . - p. 126-137[article] L'anthropologie philosophique de Martin Buber et le soin : réflexions à partir d'une revue de la littérature [Article] / Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; D. Jousset, Auteur . - 2017 . - p. 126-137.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2017] . - p. 126-137
Mots-clés : PHILOSOPHIE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
REVUE DE LITTERATURE
SOINRésumé : Le soin nécessite d’entrer en relation avec les patients et leur entourage. De nombreuses réflexions éclairent cet aspect profondément humain de la pratique du personnel soignant. Parmi celles-ci, la pensée de Martin Buber semble toujours d’actualité 50 ans après sa mort. Par exemple, les soignants peuvent être confrontés à une tension éthique entre une manière de soigner centrée sur l’aspect technique du soin, et une autre manière centrée sur la personne du malade dans sa globalité. La distinction de Buber entre les deux manières de se positionner face au monde, Je-Tu et Je-Cela, nous paraît éthiquement importante pour les professionnels de santé, dans le contexte de technicité toujours croissante. Pour illustrer cela, nous présentons ici une revue de la littérature des articles publiés sur Martin Buber et sa pensée dans Medline. Trente-cinq articles ont été analysés jusqu’au 1er janvier 2017. La référence à la pensée de Buber est principalement faite par des infirmiers, des psychologues, mais aussi par des médecins. Certains auteurs ont ainsi décrit comment l’analyse de Martin Buber a pu éclairer leurs pratiques professionnelles quant à la manière d’être en relation avec leurs patients. À partir de ces exemples issus de la littérature médicale et paramédicale, nous revenons sur l’enjeu éthique de la relation de soin, à savoir le respect de la personne en tant que fin, au travers des concepts bubériens : les deux Je, la présence, la distinction personne et individu, ou encore les trois formes de dialogues. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Dangers pour la personne de confiance : vers une équité de sa désignation / Richard Pougnet in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2017])
[article]
Titre : Dangers pour la personne de confiance : vers une équité de sa désignation Type de document : Article Auteurs : Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; D. Jousset, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 49-56 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT
ETHIQUE
FAMILLE
LEGISLATION
MEDECIN
PERSONNE DE CONFIANCERésumé : Les personnes malades ont besoin d’accompagnement au cours de leurs maladies, à la fois sur le plan psychologique et pour l’aide aux démarches de soins. En France, le législateur a mis en place la personne de confiance (PC) dont le rôle est d’accompagner le malade au cours de ses démarches et de ses soins, ainsi que de représenter sa volonté dans le dialogue avec les équipes soignantes le cas échéant. Comme la PC est en contact rapproché avec les soins, elle peut être soumise à un stress particulier, d’autant plus important qu’elle peut être amenée à considérer son rôle comme déterminant pour les décisions médicales ; certaines études montrent ainsi des prévalences supérieures de troubles réactionnels, comme le trouble de stress post-traumatique, chez la PC par rapport aux autres personnes. À partir de ce constat, nous nous interrogeons sur les enjeux éthiques pour la désignation de la personne de confiance. Cette personne doit en effet être proche du patient (famille, amis, médecins traitant) et suffisamment solide psychologiquement pour accompagner la maladie. Comment désigner une personne PC sans la soumettre à un risque trop important pour la santé ? Comment traverser la tension éthique entre les principes de bienfaisance pour le patient et de non-malfaisance pour la PC ? Nous explorons les différentes possibilités offertes par la loi sur la désignation et nous proposons une manière équitable de désignation de la PC à partir de la notion d’accompagnement de celle-ci par le corps médical. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2017] . - p. 49-56[article] Dangers pour la personne de confiance : vers une équité de sa désignation [Article] / Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; D. Jousset, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p. 49-56.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2017] . - p. 49-56
Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT
ETHIQUE
FAMILLE
LEGISLATION
MEDECIN
PERSONNE DE CONFIANCERésumé : Les personnes malades ont besoin d’accompagnement au cours de leurs maladies, à la fois sur le plan psychologique et pour l’aide aux démarches de soins. En France, le législateur a mis en place la personne de confiance (PC) dont le rôle est d’accompagner le malade au cours de ses démarches et de ses soins, ainsi que de représenter sa volonté dans le dialogue avec les équipes soignantes le cas échéant. Comme la PC est en contact rapproché avec les soins, elle peut être soumise à un stress particulier, d’autant plus important qu’elle peut être amenée à considérer son rôle comme déterminant pour les décisions médicales ; certaines études montrent ainsi des prévalences supérieures de troubles réactionnels, comme le trouble de stress post-traumatique, chez la PC par rapport aux autres personnes. À partir de ce constat, nous nous interrogeons sur les enjeux éthiques pour la désignation de la personne de confiance. Cette personne doit en effet être proche du patient (famille, amis, médecins traitant) et suffisamment solide psychologiquement pour accompagner la maladie. Comment désigner une personne PC sans la soumettre à un risque trop important pour la santé ? Comment traverser la tension éthique entre les principes de bienfaisance pour le patient et de non-malfaisance pour la PC ? Nous explorons les différentes possibilités offertes par la loi sur la désignation et nous proposons une manière équitable de désignation de la PC à partir de la notion d’accompagnement de celle-ci par le corps médical. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Le dossier médical partagé : pour un usage centré sur la personne ? / Richard Pougnet in Ethique et santé, n° 2 ([01/06/2019])
[article]
Titre : Le dossier médical partagé : pour un usage centré sur la personne ? Type de document : Article Auteurs : Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 64-70 Langues : Français (fre) Mots-clés : DIAGNOSTIC
DOSSIER MEDICAL PARTAGE
ETHIQUE
MEDECIN
PATIENTRésumé : Le dossier médical partagé (DMP) se met en place en France fin 2018. Il est issu d’un lent processus de réflexions politiques, éthiques, techniques. Il s’agit d’un dossier médical numérique destiné à favoriser la prévention, la qualité, la continuité et la prise en charge coordonnée des soins des patients. En tant que déploiement d’un nouvel outil, il peut être analysé à l’aulne de la philosophie de la technique. Pour notre étude, nous poserons comme principe que le DMP sera mis en place sans anicroche et que la technique est axiologiquement neutre, c’est-à-dire qu’elle n’est ni bien ni mal en elle-même. Notre problématique est d’évaluer les enjeux éthiques pour l’utilisation par les médecins et notre fil conducteur est la question : qu’est-ce qui est partagé dans le DMP ? Après une mise en évidence des principaux enjeux éthiques qui ont conditionné sa conception et la décision de l’étendre en France, nous revisitons la question des antécédents et du diagnostic en tant que jugement. Puis nous nous penchons sur l’utilisation en situation clinique comme étant ou non facteur d’éclipse d’une partie de l’entretien médical. Au travers de ces réflexions, l’enjeu éthique consiste donc à faire que le DMP réponde à ses attentes (bienfaisance) par un bon usage du médecin. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2019] . - p. 64-70[article] Le dossier médical partagé : pour un usage centré sur la personne ? [Article] / Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur . - 2019 . - p. 64-70.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2019] . - p. 64-70
Mots-clés : DIAGNOSTIC
DOSSIER MEDICAL PARTAGE
ETHIQUE
MEDECIN
PATIENTRésumé : Le dossier médical partagé (DMP) se met en place en France fin 2018. Il est issu d’un lent processus de réflexions politiques, éthiques, techniques. Il s’agit d’un dossier médical numérique destiné à favoriser la prévention, la qualité, la continuité et la prise en charge coordonnée des soins des patients. En tant que déploiement d’un nouvel outil, il peut être analysé à l’aulne de la philosophie de la technique. Pour notre étude, nous poserons comme principe que le DMP sera mis en place sans anicroche et que la technique est axiologiquement neutre, c’est-à-dire qu’elle n’est ni bien ni mal en elle-même. Notre problématique est d’évaluer les enjeux éthiques pour l’utilisation par les médecins et notre fil conducteur est la question : qu’est-ce qui est partagé dans le DMP ? Après une mise en évidence des principaux enjeux éthiques qui ont conditionné sa conception et la décision de l’étendre en France, nous revisitons la question des antécédents et du diagnostic en tant que jugement. Puis nous nous penchons sur l’utilisation en situation clinique comme étant ou non facteur d’éclipse d’une partie de l’entretien médical. Au travers de ces réflexions, l’enjeu éthique consiste donc à faire que le DMP réponde à ses attentes (bienfaisance) par un bon usage du médecin. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible La reconnaissance au coeur du soin / Catherine Draperi in Ethique et santé, n° 4 ([01/12/2023])
[article]
Titre : La reconnaissance au coeur du soin Type de document : Article Auteurs : Catherine Draperi, Auteur ; P. Blanc, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 215-259 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANNONCE DE LA MALADIE
AUTONOMIE
DON
DOULEUR CHRONIQUE
ETHIQUE
FIN DE VIE
RECONNAISSANCE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SERVICE D'URGENCE
SOIN
SOINS PALLIATIFS
TEMPSRésumé : Sommaire :
- Le temps du soin comme soin du temps
- Clinique des patients électrohypersensibles : un parcours de la reconnaissance ?
- Respect de l’autonomie du patient, clé de voûte de la prise en charge en douleur chronique : intégration dans le débat sur la fin de vie
- Un rapport suspect à la rédemption ?
- Éthique de la relation et du don : l’accueil des remerciements dans la construction du rôle professionnel du soignant en soins palliatifs
- Annonce diagnostique aux urgences : perception des patientsCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 4 [01/12/2023] . - p. 215-259[article] La reconnaissance au coeur du soin [Article] / Catherine Draperi, Auteur ; P. Blanc, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 215-259.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 4 [01/12/2023] . - p. 215-259
Mots-clés : ANNONCE DE LA MALADIE
AUTONOMIE
DON
DOULEUR CHRONIQUE
ETHIQUE
FIN DE VIE
RECONNAISSANCE
RELATION SOIGNANT SOIGNE
SERVICE D'URGENCE
SOIN
SOINS PALLIATIFS
TEMPSRésumé : Sommaire :
- Le temps du soin comme soin du temps
- Clinique des patients électrohypersensibles : un parcours de la reconnaissance ?
- Respect de l’autonomie du patient, clé de voûte de la prise en charge en douleur chronique : intégration dans le débat sur la fin de vie
- Un rapport suspect à la rédemption ?
- Éthique de la relation et du don : l’accueil des remerciements dans la construction du rôle professionnel du soignant en soins palliatifs
- Annonce diagnostique aux urgences : perception des patientsCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Le serment d’Hippocrate de nos jours et la soutenance de thèse en médecine : quels sens pour les impétrants ? / Richard Pougnet in Ethique et santé, n° 1 ([01/03/2018])
[article]
Titre : Le serment d’Hippocrate de nos jours et la soutenance de thèse en médecine : quels sens pour les impétrants ? Type de document : Article Auteurs : Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; J.-M. Boles, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 6-14 Langues : Français (fre) Mots-clés : APPARTENANCE
DEONTOLOGIE
DEONTOLOGIE MEDICALE
ENTRETIEN
ETHIQUE
ETUDIANT EN MEDECINE
MEDECIN
MEDECINE
PEDAGOGIE
REPRESENTATION
THESE
TRADITION
VECURésumé : Introduction
Le serment d'Hippocrate est toujours utilisé au moment de la soutenance de la thèse de médecine. Vieux de 2500 ans dans sa version originel, son usage n'est pas sans difficulté de nos jours. L'objet de cet article est de comprendre le sens que les jeunes médecins donnent à ce serment et quel est leur point de vue sur leur appartenance au corps médicale.
Matériel et méthode
Il s'agit d'une étude qualitative auprès de 15 médecins venant de terminer leurs études et de passer leur thèse. Le verbatim a été analysé par codages successifs selon la Grounded Theory.
Résultats
La soutenance avait été vécue de diverses manières, entre anxiété et attente de devenir médecin. Le serment d'Hippocrate est lui-même perçu comme étant un évènement important. Certains le considéraient comme un engagement moral, tandis que d'autres y voyaient une tradition folklorique. L'appartenance au corps médical se vit dans une profonde conscience de la confraternité. Les jeunes médecins voyaient la confraternité comme une nécessité dans le cadre d'une pratique médicale au sein d'un système de soins complexes. Ils y voyaient aussi une aide et une source de solidarité entre médecins.
Conclusion
Le serment d'Hippocrate peut parfois paraître désuet ou décaler par rapport à la pratique médicale. Cette étude montre au contraire que certains médecins le considèrent comme une ressource pour la vie confraternelle et l'exercice de la médecine.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2018] . - p. 6-14[article] Le serment d’Hippocrate de nos jours et la soutenance de thèse en médecine : quels sens pour les impétrants ? [Article] / Richard Pougnet, Auteur ; L. Pougnet, Auteur ; J.-M. Boles, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 6-14.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 1 [01/03/2018] . - p. 6-14
Mots-clés : APPARTENANCE
DEONTOLOGIE
DEONTOLOGIE MEDICALE
ENTRETIEN
ETHIQUE
ETUDIANT EN MEDECINE
MEDECIN
MEDECINE
PEDAGOGIE
REPRESENTATION
THESE
TRADITION
VECURésumé : Introduction
Le serment d'Hippocrate est toujours utilisé au moment de la soutenance de la thèse de médecine. Vieux de 2500 ans dans sa version originel, son usage n'est pas sans difficulté de nos jours. L'objet de cet article est de comprendre le sens que les jeunes médecins donnent à ce serment et quel est leur point de vue sur leur appartenance au corps médicale.
Matériel et méthode
Il s'agit d'une étude qualitative auprès de 15 médecins venant de terminer leurs études et de passer leur thèse. Le verbatim a été analysé par codages successifs selon la Grounded Theory.
Résultats
La soutenance avait été vécue de diverses manières, entre anxiété et attente de devenir médecin. Le serment d'Hippocrate est lui-même perçu comme étant un évènement important. Certains le considéraient comme un engagement moral, tandis que d'autres y voyaient une tradition folklorique. L'appartenance au corps médical se vit dans une profonde conscience de la confraternité. Les jeunes médecins voyaient la confraternité comme une nécessité dans le cadre d'une pratique médicale au sein d'un système de soins complexes. Ils y voyaient aussi une aide et une source de solidarité entre médecins.
Conclusion
Le serment d'Hippocrate peut parfois paraître désuet ou décaler par rapport à la pratique médicale. Cette étude montre au contraire que certains médecins le considèrent comme une ressource pour la vie confraternelle et l'exercice de la médecine.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible