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Auteur André Wamba |
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Ethnographie des logiques structurant l’alimentation des jeunes diabétiques scolarisés à Yaoundé / Mathilde Matchika Megaptché in Santé publique, n° 3 ([01/06/2017])
[article]
inSanté publique > n° 3 [01/06/2017] . - p. 415-422
Titre : Ethnographie des logiques structurant l’alimentation des jeunes diabétiques scolarisés à Yaoundé Type de document : Article Auteurs : Mathilde Matchika Megaptché, Auteur ; André Wamba, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 415-422 Langues : Français (fre) Mots-clés : ADOLESCENT
AFRIQUE
ALIMENTATION
CAMEROUN
DIABETE
ETHNOLOGIE
FAMILLE
PERCEPTIONRésumé : Objectif : La non compliance aux recommandations diététiques représente une situation qui expose les jeunes diabétiques insulino-dépendants au risque de crises aiguës, et constitue une préoccupation importante pour le personnel soignant. Ce dernier s’attendait, avec la révision du régime alimentaire, à l’adoption effective par les jeunes diabétiques, des comportements diététiques recommandés. Or, la révision alimentaire initiée par les soignants au Cameroun, s’est avérée peu efficace et d’un effet limité. L’objectif de l’étude est de rendre compte des logiques qui sous-tendent la non adhésion des jeunes diabétiques aux recommandations diététiques et structurent, en même temps, leurs comportements alimentaires.
Méthodes : L’étude s’est déroulée à Yaoundé. Elle a consisté en des observations et récits de vie avec 13 jeunes scolarisés âgés de 15 à 20 ans ayant un diabète déclaré depuis au moins six mois. Les données ont été analysées à l’aide de l’analyse de contenu.
Résultats : Les résultats ont révélé : des perceptions négatives du diabète et du traitement, orientant les comportements alimentaires des jeunes diabétiques dans le sens de la non compliance ; une influence de leur environnement social, à savoir, les caractéristiques de l’école, les pairs et la famille, sur leurs comportements alimentaires.
Conclusion : Les comportements alimentaires des jeunes diabétiques sont structurés autant par des logiques individuelles liées à leurs perceptions que par des logiques sociales. La prise en compte de ces logiques par les soignants favorisera une plus grande adhésion des patients aux recommandations diététiques.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id [article] Ethnographie des logiques structurant l’alimentation des jeunes diabétiques scolarisés à Yaoundé [Article] / Mathilde Matchika Megaptché, Auteur ; André Wamba, Auteur . - 2017 . - p. 415-422.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/06/2017] . - p. 415-422
Mots-clés : ADOLESCENT
AFRIQUE
ALIMENTATION
CAMEROUN
DIABETE
ETHNOLOGIE
FAMILLE
PERCEPTIONRésumé : Objectif : La non compliance aux recommandations diététiques représente une situation qui expose les jeunes diabétiques insulino-dépendants au risque de crises aiguës, et constitue une préoccupation importante pour le personnel soignant. Ce dernier s’attendait, avec la révision du régime alimentaire, à l’adoption effective par les jeunes diabétiques, des comportements diététiques recommandés. Or, la révision alimentaire initiée par les soignants au Cameroun, s’est avérée peu efficace et d’un effet limité. L’objectif de l’étude est de rendre compte des logiques qui sous-tendent la non adhésion des jeunes diabétiques aux recommandations diététiques et structurent, en même temps, leurs comportements alimentaires.
Méthodes : L’étude s’est déroulée à Yaoundé. Elle a consisté en des observations et récits de vie avec 13 jeunes scolarisés âgés de 15 à 20 ans ayant un diabète déclaré depuis au moins six mois. Les données ont été analysées à l’aide de l’analyse de contenu.
Résultats : Les résultats ont révélé : des perceptions négatives du diabète et du traitement, orientant les comportements alimentaires des jeunes diabétiques dans le sens de la non compliance ; une influence de leur environnement social, à savoir, les caractéristiques de l’école, les pairs et la famille, sur leurs comportements alimentaires.
Conclusion : Les comportements alimentaires des jeunes diabétiques sont structurés autant par des logiques individuelles liées à leurs perceptions que par des logiques sociales. La prise en compte de ces logiques par les soignants favorisera une plus grande adhésion des patients aux recommandations diététiques.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Évolution des comportements tabagique et de vapotage d’adolescents français de 15 à 18 ans (2018-2020) / André Wamba in Santé publique, n° 4 ([01/07/2022])
[article]
inSanté publique > n° 4 [01/07/2022] . - p. 471-480
Titre : Évolution des comportements tabagique et de vapotage d’adolescents français de 15 à 18 ans (2018-2020) Type de document : Article Auteurs : André Wamba, Auteur ; Mabrouk Nekaa, Auteur ; Christine Denis-Vatant, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 471-480 Langues : Français (fre) Mots-clés : ADOLESCENT
CIGARETTE ELECTRONIQUE
COMPORTEMENT
PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE
TABAGISMERésumé : Introduction
Les études longitudinales permettent d’étudier l’évolution d’une classe d’individus dans le temps. Elles sont pourtant rarement utilisées en France pour observer sur plusieurs années la même population de jeunes adolescents suivant leur niveau de classes scolaires.
But de l’étude
Basé sur un suivi longitudinal à partir d’études annuelles transversales répétées sur une population de jeunes adolescents (de 15 à 18 ans) issus d’un même lycée (Honoré d’Urfé, Saint-Étienne, 42), impliquant 336 élèves de seconde en 2018 (15-16 ans), 360 de première en 2019 (16-17 ans) et 273 de terminale en 2020 (17-18 ans), nous avons conduit une enquête durant trois années sur leurs comportements tabagique et de vapotage.
Résultats
La prévalence d’expérimentation du tabac augmente quasi linéairement d’une classe scolaire à l’autre : de 39,10 % en classe de seconde, elle est passée à 47,50 % en première et à 53,11 % en terminale, alors que la prévalence des « non-fumeurs » baisse d’environ 4,5 % entre les classes de seconde et de terminale. La prévalence d’expérimentation de vapotage est stable dans les trois niveaux de classes scolaires : 46,38 % en seconde, 49,44 % en première et 47,62 % en terminale, alors qu’une augmentation d’environ 5 % des vapoteurs quotidiens est observée entre les classes de seconde et de première.
Conclusions
La proportion d’expérimentateurs du tabac tend à croître suivant le niveau de classes scolaires, et donc avec l’âge, pour rattraper celle des expérimentateurs du vapotage qui se stabilise à cette période de l’adolescence. Les initiations à ces deux produits ont plutôt un caractère récréatif, ludique et expérimental et relèveraient peu d’une réelle démarche de développement de leur usage quotidien ou propension à addiction.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id [article] Évolution des comportements tabagique et de vapotage d’adolescents français de 15 à 18 ans (2018-2020) [Article] / André Wamba, Auteur ; Mabrouk Nekaa, Auteur ; Christine Denis-Vatant, Auteur ; et al., Auteur . - 2022 . - p. 471-480.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 4 [01/07/2022] . - p. 471-480
Mots-clés : ADOLESCENT
CIGARETTE ELECTRONIQUE
COMPORTEMENT
PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE
TABAGISMERésumé : Introduction
Les études longitudinales permettent d’étudier l’évolution d’une classe d’individus dans le temps. Elles sont pourtant rarement utilisées en France pour observer sur plusieurs années la même population de jeunes adolescents suivant leur niveau de classes scolaires.
But de l’étude
Basé sur un suivi longitudinal à partir d’études annuelles transversales répétées sur une population de jeunes adolescents (de 15 à 18 ans) issus d’un même lycée (Honoré d’Urfé, Saint-Étienne, 42), impliquant 336 élèves de seconde en 2018 (15-16 ans), 360 de première en 2019 (16-17 ans) et 273 de terminale en 2020 (17-18 ans), nous avons conduit une enquête durant trois années sur leurs comportements tabagique et de vapotage.
Résultats
La prévalence d’expérimentation du tabac augmente quasi linéairement d’une classe scolaire à l’autre : de 39,10 % en classe de seconde, elle est passée à 47,50 % en première et à 53,11 % en terminale, alors que la prévalence des « non-fumeurs » baisse d’environ 4,5 % entre les classes de seconde et de terminale. La prévalence d’expérimentation de vapotage est stable dans les trois niveaux de classes scolaires : 46,38 % en seconde, 49,44 % en première et 47,62 % en terminale, alors qu’une augmentation d’environ 5 % des vapoteurs quotidiens est observée entre les classes de seconde et de première.
Conclusions
La proportion d’expérimentateurs du tabac tend à croître suivant le niveau de classes scolaires, et donc avec l’âge, pour rattraper celle des expérimentateurs du vapotage qui se stabilise à cette période de l’adolescence. Les initiations à ces deux produits ont plutôt un caractère récréatif, ludique et expérimental et relèveraient peu d’une réelle démarche de développement de leur usage quotidien ou propension à addiction.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt