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La décision partagée en cancérologie, entre émancipation et domination de la personne malade / S. Marty in Ethique et santé, n° 2 ([01/06/2020])
[article]
Titre : La décision partagée en cancérologie, entre émancipation et domination de la personne malade Type de document : Article Auteurs : S. Marty, Auteur ; B. Stiegler, Auteur ; G. Robert, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 82-88 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT
AUTONOMIE
CANCER
CANCEROLOGIE
DECISION
ETHIQUE
MEDECIN
PATIENT
THERAPEUTIQUERésumé : La décision partagée est un nouveau modèle dans la prise de décision privilégiant l’autonomie du patient qui participe au choix thérapeutique le concernant. Cette possibilité de choix répond aux exigences de la démocratie sanitaire, née de la mobilisation de la société civile suite aux scandales des années 1980 (sida, sang contaminé) ayant conduit l’État à renforcer les droits des patients grâce à la loi du 4 mars 2002. Si ce modèle est mal compris et mis en œuvre, il peut également présenter des risques pour soignés et soignants. Pour certains cancers de la prostate, les patients se voient proposer deux traitements d’efficacité équivalente mais aux modalités et effets secondaires différents : la radiothérapie ou la chirurgie. Dans ce contexte d’annonce de pathologie cancéreuse, l’autonomie est un concept à interroger. En effet, certains patients voient dans la décision partagée une injonction à faire preuve de cette autonomie. La sur-responsabilité ressentie ou crainte peut même aboutir à des refus de traitement. Paradoxalement, cette procédure peut être l’occasion pour les soignants d’exercer une domination sur les patients avec une décision partagée utilisée comme alibi éthique. Une certaine forme de désengagement moral peut résulter d’une attention uniquement portée sur le choix. Nous proposons une lecture de ce dilemme éthique sous l’angle d’une logique de soin. L’autonomie de la personne n’est plus un postulat mais une construction à réaliser avec l’aide des soignants attentifs aux capabilités. Les paramédicaux du « temps d’accompagnement soignant » ont un rôle essentiel à jouer dans cet accompagnement. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2020] . - p. 82-88[article] La décision partagée en cancérologie, entre émancipation et domination de la personne malade [Article] / S. Marty, Auteur ; B. Stiegler, Auteur ; G. Robert, Auteur ; et al., Auteur . - 2020 . - p. 82-88.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2020] . - p. 82-88
Mots-clés : ACCOMPAGNEMENT
AUTONOMIE
CANCER
CANCEROLOGIE
DECISION
ETHIQUE
MEDECIN
PATIENT
THERAPEUTIQUERésumé : La décision partagée est un nouveau modèle dans la prise de décision privilégiant l’autonomie du patient qui participe au choix thérapeutique le concernant. Cette possibilité de choix répond aux exigences de la démocratie sanitaire, née de la mobilisation de la société civile suite aux scandales des années 1980 (sida, sang contaminé) ayant conduit l’État à renforcer les droits des patients grâce à la loi du 4 mars 2002. Si ce modèle est mal compris et mis en œuvre, il peut également présenter des risques pour soignés et soignants. Pour certains cancers de la prostate, les patients se voient proposer deux traitements d’efficacité équivalente mais aux modalités et effets secondaires différents : la radiothérapie ou la chirurgie. Dans ce contexte d’annonce de pathologie cancéreuse, l’autonomie est un concept à interroger. En effet, certains patients voient dans la décision partagée une injonction à faire preuve de cette autonomie. La sur-responsabilité ressentie ou crainte peut même aboutir à des refus de traitement. Paradoxalement, cette procédure peut être l’occasion pour les soignants d’exercer une domination sur les patients avec une décision partagée utilisée comme alibi éthique. Une certaine forme de désengagement moral peut résulter d’une attention uniquement portée sur le choix. Nous proposons une lecture de ce dilemme éthique sous l’angle d’une logique de soin. L’autonomie de la personne n’est plus un postulat mais une construction à réaliser avec l’aide des soignants attentifs aux capabilités. Les paramédicaux du « temps d’accompagnement soignant » ont un rôle essentiel à jouer dans cet accompagnement. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Réflexion interdisciplinaire et interculturelle sur l'éthique du soin. L'expérience d'échanges France-Québec (2009-2015) / Myriam Le Sommer-Péré in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2017])
[article]
Titre : Réflexion interdisciplinaire et interculturelle sur l'éthique du soin. L'expérience d'échanges France-Québec (2009-2015) Type de document : Article Auteurs : Myriam Le Sommer-Péré, Auteur ; J.A. Gagnon, Auteur ; B. Stiegler, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 138-144 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONSENSUS
ETHIQUE
FRANCE
PLURIDISCIPLINARITE
QUEBEC
SOINRésumé : Confrontés aux bouleversements de leurs conditions d’exercice à travers l’évolution de systèmes de santé de plus en plus fixés sur des objectifs de rendement et solidarisés par leur rattachement à la francophonie, un groupe de praticiens, québécois et français, a entrepris de faire le point sur les repères éthiques de leurs professions. Les quatre séminaires qui font l’objet de ce rapport, ont réuni un panel multidisciplinaire et interculturel totalisant une centaine de participants, et se sont déroulés entre 2009 et 2015, alternativement, à l’institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement de l’université (ISPED) de Bordeaux et à l’université Laval de Québec. La méthode de travail est interactive, fondée sur la mise en commun et la discussion d’histoires cliniques, extraites de l’expérience des intervenants, permettant de formaliser les conflits de valeurs inscrites dans les pratiques. L’originalité de la formule tient à la présence d’une philosophe au cœur de la réflexion, intégrée dès la préparation des études de cas et engagée à tenir le fil rouge tout au long de la session. Cette organisation facilite l’émergence des sources qui fondent implicitement la pensée médicale et l’agir du soin. Elle ouvre sur une authentique dynamique d’échanges, soutenue par les principes de l’éthique narrative (P. Ricœur) et se confrontant aux forces et aux limites de l’éthique de la discussion (J. Habermas). L’expérience est satisfaisante pour les acteurs qui ont pris le temps de cheminer et de réviser ensemble leurs motivations, appuyés sur des institutions qui autorisent une réflexion critique sur les références normatives. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2017] . - p. 138-144[article] Réflexion interdisciplinaire et interculturelle sur l'éthique du soin. L'expérience d'échanges France-Québec (2009-2015) [Article] / Myriam Le Sommer-Péré, Auteur ; J.A. Gagnon, Auteur ; B. Stiegler, Auteur . - 2017 . - p. 138-144.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2017] . - p. 138-144
Mots-clés : CONSENSUS
ETHIQUE
FRANCE
PLURIDISCIPLINARITE
QUEBEC
SOINRésumé : Confrontés aux bouleversements de leurs conditions d’exercice à travers l’évolution de systèmes de santé de plus en plus fixés sur des objectifs de rendement et solidarisés par leur rattachement à la francophonie, un groupe de praticiens, québécois et français, a entrepris de faire le point sur les repères éthiques de leurs professions. Les quatre séminaires qui font l’objet de ce rapport, ont réuni un panel multidisciplinaire et interculturel totalisant une centaine de participants, et se sont déroulés entre 2009 et 2015, alternativement, à l’institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement de l’université (ISPED) de Bordeaux et à l’université Laval de Québec. La méthode de travail est interactive, fondée sur la mise en commun et la discussion d’histoires cliniques, extraites de l’expérience des intervenants, permettant de formaliser les conflits de valeurs inscrites dans les pratiques. L’originalité de la formule tient à la présence d’une philosophe au cœur de la réflexion, intégrée dès la préparation des études de cas et engagée à tenir le fil rouge tout au long de la session. Cette organisation facilite l’émergence des sources qui fondent implicitement la pensée médicale et l’agir du soin. Elle ouvre sur une authentique dynamique d’échanges, soutenue par les principes de l’éthique narrative (P. Ricœur) et se confrontant aux forces et aux limites de l’éthique de la discussion (J. Habermas). L’expérience est satisfaisante pour les acteurs qui ont pris le temps de cheminer et de réviser ensemble leurs motivations, appuyés sur des institutions qui autorisent une réflexion critique sur les références normatives. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible