[article] 
inProfession Sage-Femme > n° 203 [01/03/2014] . - p. 30-32

Titre :	Excision et nymphoplastie : les deux faces d'un même miroir sociologique
Type de document :	Article
Auteurs :	Dina Bader, Auteur
Année de publication :	2014
Article en page(s) :	p. 30-32
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	CHIRURGIE PLASTIQUE FEMME MUTILATION SEXUELLE ORGANES GENITAUX REPRESENTATION SOCIALE SUISSE
Résumé :	Après sept ans d'élaboration, la Suisse a inscrit en juillet 2012 l'art. 124 sur les mutilations génitales féminines dans son code pénal. Lors des débats parlementaires, il a été question d'interdire la pratique de l'excision sous toutes ses formes, même symboliques, qu'elle soit accomplie sur des fillettes ou des jeunes femmes, quand bien même seraient-elles consentantes. En revanche les chirurgies esthétiques, ainsi que les tatouages et les piercings génitaux ont été exceptés de cette loi, sous l'argument que ce sont des interventions "légères" qui, de ce fait ne peuvent être comparées à l'excision. Or l'excision et la nymphoplastie ne consistent-elles pas toutes deux à couper les lèvres génitales féminines ? J'ai interviewé un panel de quinze experts suisses afin de comprendre les représentations sociales qui entourent ces deux pratiques et qui les présentent à bien des égards comme deux parfaits opposés. Et si l'excision et la nymphoplastie, ça n'avait justement "rien à voir" ?
Cote :
Permalink :	https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id

[article] Excision et nymphoplastie : les deux faces d'un même miroir sociologique [Article] / Dina Bader, Auteur . - 2014 . - p. 30-32.
Langues : Français (fre)
in Profession Sage-Femme > n° 203 [01/03/2014] . - p. 30-32

Mots-clés :	CHIRURGIE PLASTIQUE FEMME MUTILATION SEXUELLE ORGANES GENITAUX REPRESENTATION SOCIALE SUISSE
Résumé :	Après sept ans d'élaboration, la Suisse a inscrit en juillet 2012 l'art. 124 sur les mutilations génitales féminines dans son code pénal. Lors des débats parlementaires, il a été question d'interdire la pratique de l'excision sous toutes ses formes, même symboliques, qu'elle soit accomplie sur des fillettes ou des jeunes femmes, quand bien même seraient-elles consentantes. En revanche les chirurgies esthétiques, ainsi que les tatouages et les piercings génitaux ont été exceptés de cette loi, sous l'argument que ce sont des interventions "légères" qui, de ce fait ne peuvent être comparées à l'excision. Or l'excision et la nymphoplastie ne consistent-elles pas toutes deux à couper les lèvres génitales féminines ? J'ai interviewé un panel de quinze experts suisses afin de comprendre les représentations sociales qui entourent ces deux pratiques et qui les présentent à bien des égards comme deux parfaits opposés. Et si l'excision et la nymphoplastie, ça n'avait justement "rien à voir" ?
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