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Le parcours salle nature au centre hospitalier de Grasse entre 2017 et 2019 / Julie Mormile in Sages-femmes, n° 6 ([01/11/2023])
[article]
Titre : Le parcours salle nature au centre hospitalier de Grasse entre 2017 et 2019 Type de document : Article Auteurs : Julie Mormile, Auteur ; Clélia Finon, Auteur ; Marie-Paule Francisci, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 41-46 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCOUCHEMENT
EVALUATION
MAISON DE NAISSANCE
MOTIVATION
PARCOURS DE SOINS
PHYSIOLOGIE
PROJET DE NAISSANCE
RISQUE
SALLE DE NAISSANCE
SECURITERésumé : À l’heure actuelle, malgré un nombre d’interventions qui tend à diminuer et un souhait de plus en plus prégnant des patientes et des couples pour un retour à la physiologie, l’accouchement se caractérise par une médicalisation relativement importante quel que soit le niveau de risque obstétrical. Pour répondre aux demandes, une salle nature dédiée aux accouchements physiologiques a été ouverte il y a maintenant dix ans au centre hospitalier de Grasse. Les résultats encourageants en termes de sécurité maternelle et néonatale confrontés aux données similaires de la littérature plaident en faveur d’une généralisation de ce type de prise en charge. Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Sages-femmes > n° 6 [01/11/2023] . - p. 41-46[article] Le parcours salle nature au centre hospitalier de Grasse entre 2017 et 2019 [Article] / Julie Mormile, Auteur ; Clélia Finon, Auteur ; Marie-Paule Francisci, Auteur . - 2023 . - p. 41-46.
Langues : Français (fre)
in Sages-femmes > n° 6 [01/11/2023] . - p. 41-46
Mots-clés : ACCOUCHEMENT
EVALUATION
MAISON DE NAISSANCE
MOTIVATION
PARCOURS DE SOINS
PHYSIOLOGIE
PROJET DE NAISSANCE
RISQUE
SALLE DE NAISSANCE
SECURITERésumé : À l’heure actuelle, malgré un nombre d’interventions qui tend à diminuer et un souhait de plus en plus prégnant des patientes et des couples pour un retour à la physiologie, l’accouchement se caractérise par une médicalisation relativement importante quel que soit le niveau de risque obstétrical. Pour répondre aux demandes, une salle nature dédiée aux accouchements physiologiques a été ouverte il y a maintenant dix ans au centre hospitalier de Grasse. Les résultats encourageants en termes de sécurité maternelle et néonatale confrontés aux données similaires de la littérature plaident en faveur d’une généralisation de ce type de prise en charge. Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Peau-à-peau en salle de naissance dans une maternité de niveau III : pratique et sécurité : étude descriptive semi-expérimentale à propos de 50 sages-femmes et 58 couples « mère–nouveau-né » à la maternité du centre hospitalier universitaire de Besançon / R. Chisa in Revue sage-femme (La), n°3 ([01/06/2009])
[article]
Titre : Peau-à-peau en salle de naissance dans une maternité de niveau III : pratique et sécurité : étude descriptive semi-expérimentale à propos de 50 sages-femmes et 58 couples « mère–nouveau-né » à la maternité du centre hospitalier universitaire de Besançon Type de document : Article Auteurs : R. Chisa, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 138-144 Langues : Français (fre) Mots-clés : MATERNITE
PEAU
SALLE DE NAISSANCE
SECURITERésumé : Objectifs
Savoir si la technique du peau-à-peau pratiquée dans les deux heures qui suivent la naissance était réalisée en toute sécurité et si cette pratique était compatible avec l’activité en salle de naissance de la maternité « La Mère et l’Enfant » du CHU de Besançon.
Matériel et méthodes
Étude prospective semi-expérimentale, du 1er août au 1er septembre 2007, à partir d’un « guide peau-à-peau » élaboré par nos soins pour garantir la sécurité du nouveau-né lors de cette technique. Un recueil des données a été réalisé à partir de trois questionnaires différents afin d’évaluer les connaissances des sages-femmes sur ce sujet, la faisabilité de la technique et la satisfaction des patientes.
Résultats
Un tiers des sages-femmes du CHU de Besançon pratique le peau-à-peau selon les recommandations ; plus de la moitié des sages-femmes travaillant en salle de naissance ont trouvé que le « guide peau-à-peau » a fait évoluer leur pratique (13 sur 20). L’activité en salle de naissance ne paraît pas être le frein majeur à la pratique de cette technique. Toutes les patientes affirment qu’elles accepteraient de renouveler l’expérience du peau-à-peau lors d’une hypothétique nouvelle naissance, la majorité d’entre elles ayant été très satisfaites.
Conclusion
La pratique du peau-à-peau en salle de naissance est compatible avec l’activité d’une maternité de type III. C’est l’harmonisation des pratiques des sages-femmes qui permettra d’assurer la sécurité du nouveau-né tout en répondant à la demande des patientes. Ainsi, la pratique de cette technique en salle de naissance chez un nouveau-né sain peut être la première étape dans l’organisation des soins favorisants l’établissement précoce du lien mère–enfant.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n°3 [01/06/2009] . - p. 138-144[article] Peau-à-peau en salle de naissance dans une maternité de niveau III : pratique et sécurité : étude descriptive semi-expérimentale à propos de 50 sages-femmes et 58 couples « mère–nouveau-né » à la maternité du centre hospitalier universitaire de Besançon [Article] / R. Chisa, Auteur . - 2009 . - p. 138-144.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n°3 [01/06/2009] . - p. 138-144
Mots-clés : MATERNITE
PEAU
SALLE DE NAISSANCE
SECURITERésumé : Objectifs
Savoir si la technique du peau-à-peau pratiquée dans les deux heures qui suivent la naissance était réalisée en toute sécurité et si cette pratique était compatible avec l’activité en salle de naissance de la maternité « La Mère et l’Enfant » du CHU de Besançon.
Matériel et méthodes
Étude prospective semi-expérimentale, du 1er août au 1er septembre 2007, à partir d’un « guide peau-à-peau » élaboré par nos soins pour garantir la sécurité du nouveau-né lors de cette technique. Un recueil des données a été réalisé à partir de trois questionnaires différents afin d’évaluer les connaissances des sages-femmes sur ce sujet, la faisabilité de la technique et la satisfaction des patientes.
Résultats
Un tiers des sages-femmes du CHU de Besançon pratique le peau-à-peau selon les recommandations ; plus de la moitié des sages-femmes travaillant en salle de naissance ont trouvé que le « guide peau-à-peau » a fait évoluer leur pratique (13 sur 20). L’activité en salle de naissance ne paraît pas être le frein majeur à la pratique de cette technique. Toutes les patientes affirment qu’elles accepteraient de renouveler l’expérience du peau-à-peau lors d’une hypothétique nouvelle naissance, la majorité d’entre elles ayant été très satisfaites.
Conclusion
La pratique du peau-à-peau en salle de naissance est compatible avec l’activité d’une maternité de type III. C’est l’harmonisation des pratiques des sages-femmes qui permettra d’assurer la sécurité du nouveau-né tout en répondant à la demande des patientes. Ainsi, la pratique de cette technique en salle de naissance chez un nouveau-né sain peut être la première étape dans l’organisation des soins favorisants l’établissement précoce du lien mère–enfant.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules / G. Legendre in Revue sage-femme (La), n° 2 ([01/05/2016])
[article]
Titre : Place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules Type de document : Article Auteurs : G. Legendre, Auteur ; P.-E. Bouet, Auteur ; L. Sentilhes, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 92-100 Langues : Français (fre) Mots-clés : APPRENTISSAGE
COMMUNICATION
DYSTOCIE
ENSEIGNEMENT
EQUIPE
INTERNE HOSPITALIER
LESION
MEDECIN SPECIALISTE
MERE
MORBIDITE
NOUVEAU-NE
OBSERVATION
OBSTETRIQUE
REDACTION
REVUE DE LITTERATURE
SAGE-FEMME
SALLE DE NAISSANCE
SIMULATION
SOIGNANT
STRESSRésumé : Objectif
Évaluer la place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules.
Méthodes
Une revue de la littérature a été effectuée en consultant la base de données Medline.
Résultats
Concernant la prévention des complications de la dystocie des épaules, l’apprentissage des manœuvres lors de séances sur mannequin est supérieur à l’enseignement par tutoriel vidéo (NP2). L’apprentissage au cours de séances de simulation spécifiques pour la dystocie des épaules permet l’amélioration des gestes techniques essentiellement pour les internes, la simulation semble profitable à tous les soignants pour la communication (NP3). L’effet de séances spécifiques de simulations pour l’apprentissage de la rédaction de l’observation médicale ne permet qu’une amélioration modeste de la retranscription dans le dossier médical (NP3). L’intérêt d’une grille spécifique rédactionnelle en cas de dystocie des épaules semble intéressante afin d’augmenter la quantité d’informations retranscrite par le soignant (NP3). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3).
Conclusion
L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 92-100[article] Place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules [Article] / G. Legendre, Auteur ; P.-E. Bouet, Auteur ; L. Sentilhes, Auteur . - 2016 . - p. 92-100.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 2 [01/05/2016] . - p. 92-100
Mots-clés : APPRENTISSAGE
COMMUNICATION
DYSTOCIE
ENSEIGNEMENT
EQUIPE
INTERNE HOSPITALIER
LESION
MEDECIN SPECIALISTE
MERE
MORBIDITE
NOUVEAU-NE
OBSERVATION
OBSTETRIQUE
REDACTION
REVUE DE LITTERATURE
SAGE-FEMME
SALLE DE NAISSANCE
SIMULATION
SOIGNANT
STRESSRésumé : Objectif
Évaluer la place de la simulation pour réduire la morbidité néonatale et maternelle secondaire à une dystocie des épaules.
Méthodes
Une revue de la littérature a été effectuée en consultant la base de données Medline.
Résultats
Concernant la prévention des complications de la dystocie des épaules, l’apprentissage des manœuvres lors de séances sur mannequin est supérieur à l’enseignement par tutoriel vidéo (NP2). L’apprentissage au cours de séances de simulation spécifiques pour la dystocie des épaules permet l’amélioration des gestes techniques essentiellement pour les internes, la simulation semble profitable à tous les soignants pour la communication (NP3). L’effet de séances spécifiques de simulations pour l’apprentissage de la rédaction de l’observation médicale ne permet qu’une amélioration modeste de la retranscription dans le dossier médical (NP3). L’intérêt d’une grille spécifique rédactionnelle en cas de dystocie des épaules semble intéressante afin d’augmenter la quantité d’informations retranscrite par le soignant (NP3). La mise en place d’une formation spécifique par simulation de l’ensemble des soignants de salle de travail est associée à une diminution significative du taux de lésions du plexus brachial (NP3) sans diminuer la morbidité maternelle d’un accouchement compliqué d’une dystocie des épaules (NP3).
Conclusion
L’enseignement par simulation pour la prise en charge de la dystocie des épaules est encouragé pour la formation initiale et continue des différents acteurs de la salle de naissance (accord professionnel).Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Position des sages-femmes sur la décision de réanimation active des extrêmes prématurés à la limite de viabilité en salle de naissance / Adèle Shamri in Revue sage-femme (La), n° 5 ([01/10/2018])
[article]
Titre : Position des sages-femmes sur la décision de réanimation active des extrêmes prématurés à la limite de viabilité en salle de naissance Type de document : Article Auteurs : Adèle Shamri, Auteur ; Sophie Baumann, Auteur ; Pascal Boileau, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 241-242 Langues : Français (fre) Mots-clés : DECISION
NOUVEAU-NE
PREMATURITE
REANIMATION
SAGE-FEMME
SALLE DE NAISSANCERésumé : Introduction
La prise en charge d’un extrême prématuré né avant 26 semaines d’aménorrhée (SA) en salle de naissance n’est pas consensuelle en France. La décision d’une réanimation active ou de la mise en place de soins de confort s’appuie sur plusieurs facteurs pronostiques que sont l’âge gestationnel, le poids de naissance, le sexe, le caractère unique ou multiple de la grossesse, la réalisation ou non d’une corticothérapie anténatale, mais également sur l’avis des parents. Les sages-femmes sont en première ligne dans ces situations difficiles où la décision doit être individualisée et concertée.
Objectif
Étudier la position des sages-femmes sur la décision de réanimation active des extrêmes prématurés ainsi que les facteurs pronostiques qu’elles connaissent et qui peuvent influencer leur position.
Méthodes
Il s’agit d’une enquête d’opinion réalisée sur une population de sages-femmes exerçant dans 13 maternités de type 1, 2A, 2B et 3 situées en Île-de-France entre septembre 2016 et avril 2017. Un questionnaire réalisé sur Google Form a été envoyé par mail aux sages-femmes des différentes maternités. La première partie du questionnaire concernait les données de la population : lieu d’exercice, nombre d’années d’exercice, formation en soins palliatifs. La deuxième partie portait sur quatre vignettes cliniques qui illustraient des contextes de naissance imminente d’extrêmes prématurés nés à des termes différents : trois vignettes cliniques avec un contexte favorable à une décision de réanimation active aux termes de 23 SA et 5 jours, 24 SA et 2 jours, et 25 SA et 2 jours, et une vignette clinique avec un pronostic défavorable à 25 SA (absence de corticothérapie anténatale et date de début de grossesse imprécise). La troisième partie recueillait les connaissances des sages-femmes sur les taux de survie et de séquelles des extrêmes prématurés.
Résultats
Nous avons obtenu un taux de réponse global de 30 %, avec la participation de 60 % des sages-femmes des maternités de type 1, 27 % des maternités de type 2 et 32 % des maternités de type 3. Soixante-huit pour cent de sages-femmes avaient entre 0 à 9 ans d’exercice professionnel. Dans 79 % des cas, les sages-femmes avaient déjà été confrontées au moins une fois à la prise en charge d’un extrême prématuré. Seulement 31 % d’entre elles ont bénéficié d’une formation aux soins palliatifs. L’enquête n’a pas permis d’établir une différence de position en faveur d’une réanimation active entre les sages-femmes qui travaillent dans des maternités de type 1, 2 et 3. En revanche, nous avons mis en évidence que les sages-femmes les plus expérimentées (plus de 20 ans d’exercice professionnel) étaient plus favorables à une réanimation active que les autres sages-femmes.
Concernant les vignettes cliniques, les sages-femmes ont considéré l’âge gestationnel et l’estimation du poids fœtal comme étant les critères principaux dans la décision d’une réanimation active. Dans un contexte clinique favorable, les sages-femmes n’avaient pas une position tranchée concernant la décision de réanimation active ou de mise en place de soins de confort (90 % vs 80 % respectivement pour la vignette clinique 2). En revanche, dans un contexte clinique défavorable, 80 % des sages-femmes pensaient qu’une mise en place de soins de confort était acceptable alors que seulement 30 % se positionnaient en faveur d’une réanimation active. Les connaissances des sages-femmes interrogées sur le pronostic des extrêmes prématurés étaient correctes.
Conclusion
Notre étude a permis de montrer la difficulté de position des sages-femmes vers une prise en charge de manière tranchée chez les extrêmes prématurés et leur bonne connaissance des taux de survie et de séquelles.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Revue sage-femme (La) > n° 5 [01/10/2018] . - p. 241-242[article] Position des sages-femmes sur la décision de réanimation active des extrêmes prématurés à la limite de viabilité en salle de naissance [Article] / Adèle Shamri, Auteur ; Sophie Baumann, Auteur ; Pascal Boileau, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 241-242.
Langues : Français (fre)
in Revue sage-femme (La) > n° 5 [01/10/2018] . - p. 241-242
Mots-clés : DECISION
NOUVEAU-NE
PREMATURITE
REANIMATION
SAGE-FEMME
SALLE DE NAISSANCERésumé : Introduction
La prise en charge d’un extrême prématuré né avant 26 semaines d’aménorrhée (SA) en salle de naissance n’est pas consensuelle en France. La décision d’une réanimation active ou de la mise en place de soins de confort s’appuie sur plusieurs facteurs pronostiques que sont l’âge gestationnel, le poids de naissance, le sexe, le caractère unique ou multiple de la grossesse, la réalisation ou non d’une corticothérapie anténatale, mais également sur l’avis des parents. Les sages-femmes sont en première ligne dans ces situations difficiles où la décision doit être individualisée et concertée.
Objectif
Étudier la position des sages-femmes sur la décision de réanimation active des extrêmes prématurés ainsi que les facteurs pronostiques qu’elles connaissent et qui peuvent influencer leur position.
Méthodes
Il s’agit d’une enquête d’opinion réalisée sur une population de sages-femmes exerçant dans 13 maternités de type 1, 2A, 2B et 3 situées en Île-de-France entre septembre 2016 et avril 2017. Un questionnaire réalisé sur Google Form a été envoyé par mail aux sages-femmes des différentes maternités. La première partie du questionnaire concernait les données de la population : lieu d’exercice, nombre d’années d’exercice, formation en soins palliatifs. La deuxième partie portait sur quatre vignettes cliniques qui illustraient des contextes de naissance imminente d’extrêmes prématurés nés à des termes différents : trois vignettes cliniques avec un contexte favorable à une décision de réanimation active aux termes de 23 SA et 5 jours, 24 SA et 2 jours, et 25 SA et 2 jours, et une vignette clinique avec un pronostic défavorable à 25 SA (absence de corticothérapie anténatale et date de début de grossesse imprécise). La troisième partie recueillait les connaissances des sages-femmes sur les taux de survie et de séquelles des extrêmes prématurés.
Résultats
Nous avons obtenu un taux de réponse global de 30 %, avec la participation de 60 % des sages-femmes des maternités de type 1, 27 % des maternités de type 2 et 32 % des maternités de type 3. Soixante-huit pour cent de sages-femmes avaient entre 0 à 9 ans d’exercice professionnel. Dans 79 % des cas, les sages-femmes avaient déjà été confrontées au moins une fois à la prise en charge d’un extrême prématuré. Seulement 31 % d’entre elles ont bénéficié d’une formation aux soins palliatifs. L’enquête n’a pas permis d’établir une différence de position en faveur d’une réanimation active entre les sages-femmes qui travaillent dans des maternités de type 1, 2 et 3. En revanche, nous avons mis en évidence que les sages-femmes les plus expérimentées (plus de 20 ans d’exercice professionnel) étaient plus favorables à une réanimation active que les autres sages-femmes.
Concernant les vignettes cliniques, les sages-femmes ont considéré l’âge gestationnel et l’estimation du poids fœtal comme étant les critères principaux dans la décision d’une réanimation active. Dans un contexte clinique favorable, les sages-femmes n’avaient pas une position tranchée concernant la décision de réanimation active ou de mise en place de soins de confort (90 % vs 80 % respectivement pour la vignette clinique 2). En revanche, dans un contexte clinique défavorable, 80 % des sages-femmes pensaient qu’une mise en place de soins de confort était acceptable alors que seulement 30 % se positionnaient en faveur d’une réanimation active. Les connaissances des sages-femmes interrogées sur le pronostic des extrêmes prématurés étaient correctes.
Conclusion
Notre étude a permis de montrer la difficulté de position des sages-femmes vers une prise en charge de manière tranchée chez les extrêmes prématurés et leur bonne connaissance des taux de survie et de séquelles.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Prise en charge des enfants porteurs de pathologies malformatives / Alexandra Benachi in Vocation sage-femme, n° 65 ([01/09/2008])
[article]
Titre : Prise en charge des enfants porteurs de pathologies malformatives Type de document : Article Auteurs : Alexandra Benachi, Auteur ; Catherine Foulhy, Auteur ; Isabelle Paulard, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : p. 7-18 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCUEIL
CHIRURGIE
FOETUS
HERNIE
MALFORMATION
PATHOLOGIE
PRISE EN CHARGE
SALLE DE NAISSANCE
UTERUSRésumé : Sommaire :
- La chirurgie in utero pour les foetus porteurs de hernie de coupole diaphragmatique
- Accueil en salle de naissance du nouveau-né relevant d'une chirurgie néonatale précoce.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Vocation sage-femme > n° 65 [01/09/2008] . - p. 7-18[article] Prise en charge des enfants porteurs de pathologies malformatives [Article] / Alexandra Benachi, Auteur ; Catherine Foulhy, Auteur ; Isabelle Paulard, Auteur ; et al., Auteur . - 2008 . - p. 7-18.
Langues : Français (fre)
in Vocation sage-femme > n° 65 [01/09/2008] . - p. 7-18
Mots-clés : ACCUEIL
CHIRURGIE
FOETUS
HERNIE
MALFORMATION
PATHOLOGIE
PRISE EN CHARGE
SALLE DE NAISSANCE
UTERUSRésumé : Sommaire :
- La chirurgie in utero pour les foetus porteurs de hernie de coupole diaphragmatique
- Accueil en salle de naissance du nouveau-né relevant d'une chirurgie néonatale précoce.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité - Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Privilégier les chiffres met en péril l'allaitement / Dominique Leyronnais in Les Dossiers de l’obstétrique, n° 534 ([01/10/2023])
PermalinkPermalinkPermalinkRéanimation en salle de naissance / Maï Le Du in Les Dossiers de l’obstétrique, n° 435 ([01/03/2014])
PermalinkRevue systématique de la littérature concernant l’efficacité de la prophylaxie oculaire, en salle de naissance, en France, chez les nouveau-nés sains et à terme / Morgane Michelet in Revue sage-femme (La), n°1 ([01/02/2009])
PermalinkS'interesser aux pères en salle de naissance / Benoît Le Goedec-Mercantini in Les Dossiers de l’obstétrique, n° 504 ([01/10/2020])
PermalinkSalariat et accompagnement global, un mariage possible / Nour Richard-Guerroudj in Profession Sage-Femme, n° 190 ([01/11/2012])
PermalinkSein ou biberon : l'accompagnement des mères en maternité / Véronique Boulinguez in Les Dossiers de l’obstétrique, n° 421 ([01/12/2012])
PermalinkLes situations d'urgence en salle de naissance / Isabelle Paulard in Vocation sage-femme, n ° 69 ([01/02/2009])
PermalinkLe soutien infirmier pendant le travail et l’accouchement / Véronique Larouche in Perspective infirmière, n° 3 ([01/05/2019])
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