Titre : |
Les niveaux de radon et leurs déterminants dans les logements de France métropolitaine continentale |
Type de document : |
Document électronique |
Editeur : |
INSTITUT NATIONAL DE VEILLE SANITAIRE (INVS) |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
27 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
AIR CANCER ENVIRONNEMENT LOGEMENT RAYONNEMENT SANTE
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Résumé : |
Introduction : le radon est un gaz naturel radioactif et classé cancérogène pulmonaire certain chez l’Homme. En France, le radon est la première source d’exposition aux rayonnements ionisants, avant même les expositions médicales. Cette étude a pour objectifs de décrire les niveaux de radon dans les logements et d’étudier les déterminants des niveaux en radon domestique, sur la base d’un échantillon représentatif des logements français. Ce travail est complémentaire à celui réalisé par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en 2011-2013 à partir des campagnes de mesures de radon dans l’habitat et de la cartographie du potentiel radon géogénique.
Matériels et méthodes : les caractéristiques des logements et les concentrations des polluants intérieurs, dont le radon, ont été recueillies entre 2003 et 2005 pendant la campagne nationale "Logements" menée par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), sur un échantillon représentatif des résidences principales en France métropolitaine continentale. Un modèle de régression linéaire généralisé a été utilisé afin de déterminer les facteurs influençant les niveaux de radon mesurés à l’intérieur des logements. L’analyse a été réalisée en tenant compte du plan de sondage et du facteur saisonnier.
Résultats : la moyenne arithmétique de la concentration en radon domestique était de 61 Bq.m-3 [IC 95% : 50 ; 71] et la moyenne géométrique de 37 Bq.m-3 [IC 95% : 33 ; 41]. Les déterminants associés significativement à la concentration intérieure en radon étaient la nature géologique du sol, la présence d’un système de chauffage ou de climatisation, l’étage, la présence d’une cheminée et le matériau de construction du logement. Le modèle de régression a permis d’expliquer 40 % de la variabilité des niveaux de radon observés. Une corrélation significative a été observée entre la concentration intérieure en radon et le débit de dose intérieur de rayonnement gamma (r=0,22).
Conclusion : cette étude a permis de mieux caractériser les déterminants de la concentration en radon à l’intérieur des logements en France. Les déterminants mis en évidence dans cette étude sont en accord avec ceux trouvés dans les autres études publiées récemment. |
En ligne : |
http://www.cancer-environnement.fr/Portals/0/Documents%20PDF/Rapport/Invs/rappor [...] |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
Les niveaux de radon et leurs déterminants dans les logements de France métropolitaine continentale [Document électronique] . - INSTITUT NATIONAL DE VEILLE SANITAIRE (INVS), 2014 . - 27 p. Langues : Français ( fre) Mots-clés : |
AIR CANCER ENVIRONNEMENT LOGEMENT RAYONNEMENT SANTE
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Résumé : |
Introduction : le radon est un gaz naturel radioactif et classé cancérogène pulmonaire certain chez l’Homme. En France, le radon est la première source d’exposition aux rayonnements ionisants, avant même les expositions médicales. Cette étude a pour objectifs de décrire les niveaux de radon dans les logements et d’étudier les déterminants des niveaux en radon domestique, sur la base d’un échantillon représentatif des logements français. Ce travail est complémentaire à celui réalisé par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en 2011-2013 à partir des campagnes de mesures de radon dans l’habitat et de la cartographie du potentiel radon géogénique.
Matériels et méthodes : les caractéristiques des logements et les concentrations des polluants intérieurs, dont le radon, ont été recueillies entre 2003 et 2005 pendant la campagne nationale "Logements" menée par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), sur un échantillon représentatif des résidences principales en France métropolitaine continentale. Un modèle de régression linéaire généralisé a été utilisé afin de déterminer les facteurs influençant les niveaux de radon mesurés à l’intérieur des logements. L’analyse a été réalisée en tenant compte du plan de sondage et du facteur saisonnier.
Résultats : la moyenne arithmétique de la concentration en radon domestique était de 61 Bq.m-3 [IC 95% : 50 ; 71] et la moyenne géométrique de 37 Bq.m-3 [IC 95% : 33 ; 41]. Les déterminants associés significativement à la concentration intérieure en radon étaient la nature géologique du sol, la présence d’un système de chauffage ou de climatisation, l’étage, la présence d’une cheminée et le matériau de construction du logement. Le modèle de régression a permis d’expliquer 40 % de la variabilité des niveaux de radon observés. Une corrélation significative a été observée entre la concentration intérieure en radon et le débit de dose intérieur de rayonnement gamma (r=0,22).
Conclusion : cette étude a permis de mieux caractériser les déterminants de la concentration en radon à l’intérieur des logements en France. Les déterminants mis en évidence dans cette étude sont en accord avec ceux trouvés dans les autres études publiées récemment. |
En ligne : |
http://www.cancer-environnement.fr/Portals/0/Documents%20PDF/Rapport/Invs/rappor [...] |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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