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Auteur Frédérik Belot |
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Épidémiologie des évacuations sanitaires héliportées des blessés français au combat en Afghanistan de 2010 à 2012 / Justine Simonet in Anesthésie & Réanimation, n° 5 ([01/09/2017])
[article]
Titre : Épidémiologie des évacuations sanitaires héliportées des blessés français au combat en Afghanistan de 2010 à 2012 Type de document : Article Auteurs : Justine Simonet, Auteur ; Frédérik Belot, Auteur ; Jean-Paul Freiermuth, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 413-418 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFGHANISTAN
EPIDEMIOLOGIE
GUERRE
TRANSPORT SANITAIRE
TRAUMATISMERésumé : L’Afghanistan a été un théâtre d’opération extérieure majeur pour les armées françaises. Le but de cette étude est d’évaluer la prévalence et les caractéristiques des blessures de guerre des combattants français lors de ce conflit. Il s’agit d’une analyse rétrospective des blessés au combat français évacués par hélicoptère et prise en charge aux urgences de l’hôpital médicochirurgical KaIA (Kabul International Airport, Afghanistan) du 01/10/2010 au 17/08/2012. Pendant la période étudiée, 93 évacuations médicales héliportées ont été réalisées pour 190 combattants français blessés au combat. Les mécanismes lésionnels étaient majoritairement des explosions (67 %). Les régions anatomiques concernées par les blessures étaient principalement les membres (67,9 %) et la région craniofaciale (37,4 %). Vingt-trois pour cent des blessés ont été catégorisés « urgence absolue » et la durée médiane d’évacuation a été de 60minutes [50 ; 79]. Quatre-vingt-huit patients (46,3 %) ont nécessité une chirurgie immédiate après passage aux urgences. La durée médiane de séjour à KaIA a été de 3jours [2 ; 6], avant un rapatriement en France (60 %) ou un retour au poste opérationnel (36 %). Neuf blessés (4,7 %) sont décédés après le début prise en charge médicale. Dans cette étude, les mécanismes lésionnels et la répartition anatomique des blessures diffèrent par rapport aux précédents conflits. L’amélioration du taux de survie des blessés au combat a été expliquée par l’amélioration des équipements de protection et la généralisation des principes fondamentaux de médecine opérationnelle moderne. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 5 [01/09/2017] . - p. 413-418[article] Épidémiologie des évacuations sanitaires héliportées des blessés français au combat en Afghanistan de 2010 à 2012 [Article] / Justine Simonet, Auteur ; Frédérik Belot, Auteur ; Jean-Paul Freiermuth, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p. 413-418.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 5 [01/09/2017] . - p. 413-418
Mots-clés : AFGHANISTAN
EPIDEMIOLOGIE
GUERRE
TRANSPORT SANITAIRE
TRAUMATISMERésumé : L’Afghanistan a été un théâtre d’opération extérieure majeur pour les armées françaises. Le but de cette étude est d’évaluer la prévalence et les caractéristiques des blessures de guerre des combattants français lors de ce conflit. Il s’agit d’une analyse rétrospective des blessés au combat français évacués par hélicoptère et prise en charge aux urgences de l’hôpital médicochirurgical KaIA (Kabul International Airport, Afghanistan) du 01/10/2010 au 17/08/2012. Pendant la période étudiée, 93 évacuations médicales héliportées ont été réalisées pour 190 combattants français blessés au combat. Les mécanismes lésionnels étaient majoritairement des explosions (67 %). Les régions anatomiques concernées par les blessures étaient principalement les membres (67,9 %) et la région craniofaciale (37,4 %). Vingt-trois pour cent des blessés ont été catégorisés « urgence absolue » et la durée médiane d’évacuation a été de 60minutes [50 ; 79]. Quatre-vingt-huit patients (46,3 %) ont nécessité une chirurgie immédiate après passage aux urgences. La durée médiane de séjour à KaIA a été de 3jours [2 ; 6], avant un rapatriement en France (60 %) ou un retour au poste opérationnel (36 %). Neuf blessés (4,7 %) sont décédés après le début prise en charge médicale. Dans cette étude, les mécanismes lésionnels et la répartition anatomique des blessures diffèrent par rapport aux précédents conflits. L’amélioration du taux de survie des blessés au combat a été expliquée par l’amélioration des équipements de protection et la généralisation des principes fondamentaux de médecine opérationnelle moderne. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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