[article] Titre : |
La stigmatisation des PVVIH en Afrique : analyse de ses formes et manifestations au Burkina Faso |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Odette Ky-Zerbo, Auteur ; Alice Desclaux, Auteur ; Jean-François Some, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p. 375-384 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
BURKINA FASO DISCRIMINATION SEROPOSITIVITE SIDA STIGMATISATION
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Résumé : |
Introduction : L’impact négatif de la stigmatisation sur la prévention du VIH et la prise en charge a été documenté. La stigmatisation a été analysée au plan qualitatif au Burkina Faso, où la prévalence VIH est faible (1 %). Des mesures quantitatives sont encore nécessaires pour identifier les formes et manifestations majeures de la stigmatisation.
Méthodologie : Dans le cadre de l’étude MATCH (Multi-country African Study on Testing and Counselling for HIV), une étude transversale a été conduite auprès de personnes ayant déjà fait le test VIH. Les personnes séropositives ont été interrogées sur les conséquences du résultat VIH+. Leur vécu de la stigmatisation a été évalué à travers 20 indicateurs de manifestations de la stigmatisation, regroupés en trois formes de stigmatisation/ discrimination.
Résultats : Au total, 219 PVVIH ont été recrutées. L’auto-stigmatisation est la forme majeure de stigmatisation. Elle est estimée dans cette étude à 46 % comparativement à la stigmatisation dans les relations interpersonnelles évaluée à 40 % et la stigmatisation dans les services de santé qui est de 11 %. L’expérience de la stigmatisation dans les relations interpersonnelles est davantage rapportée par les PVVIH qui ont partagé leur résultat, celles qui ont un faible niveau de scolarisation, les veufs/veuves ou séparés, et les membres d’association. La stigmatisation dans les services de santé est rapportée plus souvent par les membres d’associations.
Conclusion : Les programmes de prise en charge doivent, parallèlement à l’extension des antirétroviraux, intégrer un volet psychologique plus adapté aux besoins. Les activités d’appui psychosocial ciblant davantage l’individu doivent être développées, surtout au sein des associations. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Santé publique > n° 3 [01/05/2014] . - p. 375-384
[article] La stigmatisation des PVVIH en Afrique : analyse de ses formes et manifestations au Burkina Faso [Article] / Odette Ky-Zerbo, Auteur ; Alice Desclaux, Auteur ; Jean-François Some, Auteur ; et al., Auteur . - 2014 . - p. 375-384. Langues : Français ( fre) in Santé publique > n° 3 [01/05/2014] . - p. 375-384 Mots-clés : |
BURKINA FASO DISCRIMINATION SEROPOSITIVITE SIDA STIGMATISATION
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Résumé : |
Introduction : L’impact négatif de la stigmatisation sur la prévention du VIH et la prise en charge a été documenté. La stigmatisation a été analysée au plan qualitatif au Burkina Faso, où la prévalence VIH est faible (1 %). Des mesures quantitatives sont encore nécessaires pour identifier les formes et manifestations majeures de la stigmatisation.
Méthodologie : Dans le cadre de l’étude MATCH (Multi-country African Study on Testing and Counselling for HIV), une étude transversale a été conduite auprès de personnes ayant déjà fait le test VIH. Les personnes séropositives ont été interrogées sur les conséquences du résultat VIH+. Leur vécu de la stigmatisation a été évalué à travers 20 indicateurs de manifestations de la stigmatisation, regroupés en trois formes de stigmatisation/ discrimination.
Résultats : Au total, 219 PVVIH ont été recrutées. L’auto-stigmatisation est la forme majeure de stigmatisation. Elle est estimée dans cette étude à 46 % comparativement à la stigmatisation dans les relations interpersonnelles évaluée à 40 % et la stigmatisation dans les services de santé qui est de 11 %. L’expérience de la stigmatisation dans les relations interpersonnelles est davantage rapportée par les PVVIH qui ont partagé leur résultat, celles qui ont un faible niveau de scolarisation, les veufs/veuves ou séparés, et les membres d’association. La stigmatisation dans les services de santé est rapportée plus souvent par les membres d’associations.
Conclusion : Les programmes de prise en charge doivent, parallèlement à l’extension des antirétroviraux, intégrer un volet psychologique plus adapté aux besoins. Les activités d’appui psychosocial ciblant davantage l’individu doivent être développées, surtout au sein des associations. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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