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Intégration de la santé mentale dans les centres de santé communautaires en Guinée Conakry / Abdoulaye Sow in Santé publique, n° 2 ([01/03/2019])
[article]
Titre : Intégration de la santé mentale dans les centres de santé communautaires en Guinée Conakry Type de document : Article Auteurs : Abdoulaye Sow, Auteur ; Monique Van Dormael, Auteur ; Bart Criel, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 305-313 Langues : Français (fre) Mots-clés : CENTRE DE SANTE
GUINEE
SANTE MENTALE
SOIN DE SANTE PRIMAIRE
STIGMATISATIONRésumé : Cette étude analyse les effets de l’intégration de la santé mentale dans cinq centres de santé communautaires guinéens sur les attitudes du personnel : déstigmatisation de la maladie mentale d’une part, approche centrée sur le patient d’autre part.
L’étude repose sur des entretiens semi-structurés avec 27 soignants de centres ayant intégré la santé mentale (SM+) ; à des fins de comparaison, onze soignants de centres n’offrant pas de soins en santé mentale (SM–) ont également été interrogés.
Contrairement aux soignants SM– au discours stigmatisant, tous les soignants SM+ ont surmonté leurs peurs et développé des attitudes positives envers les malades mentaux, notamment grâce à l’expérience de succès thérapeutiques. Une partie des SM+ a en outre découvert et adopté une approche centrée sur le patient, tandis que d’autres restaient dans une logique biomédicale. Un facteur favorable à l’approche centrée sur le patient a été un dispositif de formation in situ (consultations conjointes, travail en équipe, action communautaire) prenant en compte les besoins émotionnels des soignants et proposant un modèle de rôle centré sur le patient. Mais ce dispositif n’a pu fonctionner de manière optimale que dans le contexte non bureaucratique d’un centre associatif à orientation communautaire, implanté dans la capitale et disposant d’une équipe stable et qualifiée.
Au-delà de l’accès à des soins psychiatriques, l’intégration de la santé mentale en première ligne de soins peut renforcer la qualité de la relation thérapeutique. Si le contenu et le dispositif de formation sont cruciaux, la façon dont l’organisation des services influence le personnel l’est aussi.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 2 [01/03/2019] . - p. 305-313[article] Intégration de la santé mentale dans les centres de santé communautaires en Guinée Conakry [Article] / Abdoulaye Sow, Auteur ; Monique Van Dormael, Auteur ; Bart Criel, Auteur ; et al., Auteur . - 2019 . - p. 305-313.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 2 [01/03/2019] . - p. 305-313
Mots-clés : CENTRE DE SANTE
GUINEE
SANTE MENTALE
SOIN DE SANTE PRIMAIRE
STIGMATISATIONRésumé : Cette étude analyse les effets de l’intégration de la santé mentale dans cinq centres de santé communautaires guinéens sur les attitudes du personnel : déstigmatisation de la maladie mentale d’une part, approche centrée sur le patient d’autre part.
L’étude repose sur des entretiens semi-structurés avec 27 soignants de centres ayant intégré la santé mentale (SM+) ; à des fins de comparaison, onze soignants de centres n’offrant pas de soins en santé mentale (SM–) ont également été interrogés.
Contrairement aux soignants SM– au discours stigmatisant, tous les soignants SM+ ont surmonté leurs peurs et développé des attitudes positives envers les malades mentaux, notamment grâce à l’expérience de succès thérapeutiques. Une partie des SM+ a en outre découvert et adopté une approche centrée sur le patient, tandis que d’autres restaient dans une logique biomédicale. Un facteur favorable à l’approche centrée sur le patient a été un dispositif de formation in situ (consultations conjointes, travail en équipe, action communautaire) prenant en compte les besoins émotionnels des soignants et proposant un modèle de rôle centré sur le patient. Mais ce dispositif n’a pu fonctionner de manière optimale que dans le contexte non bureaucratique d’un centre associatif à orientation communautaire, implanté dans la capitale et disposant d’une équipe stable et qualifiée.
Au-delà de l’accès à des soins psychiatriques, l’intégration de la santé mentale en première ligne de soins peut renforcer la qualité de la relation thérapeutique. Si le contenu et le dispositif de formation sont cruciaux, la façon dont l’organisation des services influence le personnel l’est aussi.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Stigmatisation de la maladie mentale par les étudiants en médecine en Guinée, Conakry / Abdoulaye Sow in Santé publique, n° 2 ([01/03/2018])
[article]
Titre : Stigmatisation de la maladie mentale par les étudiants en médecine en Guinée, Conakry Type de document : Article Auteurs : Abdoulaye Sow, Auteur ; Monique Van Dormael, Auteur ; Bart Criel, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 253-261 Langues : Français (fre) Mots-clés : ETUDIANT EN MEDECINE
GUINEE
MEDECINE TRADITIONNELLE
PSYCHIATRIE
SANTE MENTALE
STIGMATISATIONRésumé : Introduction : La stigmatisation de la maladie mentale constitue un obstacle majeur au développement de soins de qualité, particulièrement lorsqu’elle émane des professionnels eux-mêmes. L’objectif de cette recherche était d’appréhender les éventuelles attitudes de stigmatisation parmi les étudiants de première et dernière année en médecine à l’Université de Conakry (Guinée), à partir d’une description de leurs représentations de la maladie mentale, des malades mentaux et de la psychiatrie.
Méthodes : Des focus groupes ont permis de faire émerger les perceptions et attitudes des étudiants face à la maladie mentale, leurs modèles explicatifs et opinions sur les thérapeutiques traditionnelles et modernes, ainsi que leur intérêt à intégrer la psychiatrie dans leur pratique future.
Résultats : Beaucoup regrettent la discrimination dont font l’objet les malades mentaux dans la société guinéenne, mais partagent néanmoins avec la population générale des attitudes de stigmatisation. Le stéréotype dominant est la grande folie, même si les étudiants de dernière année citent des troubles mentaux plus diversifiés. Il y a une forte adhésion aux modèles explicatifs profanes intégrant les forces occultes ainsi qu’au recours aux soins traditionnels pour les traiter, y compris parmi les étudiants de dernière année de médecine.
Discussion : Aucun étudiant ne choisirait la psychiatrie comme spécialité, même si certains se montrent intéressés à l’intégrer dans leur pratique. Notre étude suggère cependant aussi que les attitudes de stigmatisation des étudiants ne sont pas figées. Des dispositifs pédagogiques spécifiques peuvent faire évoluer les attitudes et créer des espaces de tolérance et de compassion.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 2 [01/03/2018] . - p. 253-261[article] Stigmatisation de la maladie mentale par les étudiants en médecine en Guinée, Conakry [Article] / Abdoulaye Sow, Auteur ; Monique Van Dormael, Auteur ; Bart Criel, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 253-261.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 2 [01/03/2018] . - p. 253-261
Mots-clés : ETUDIANT EN MEDECINE
GUINEE
MEDECINE TRADITIONNELLE
PSYCHIATRIE
SANTE MENTALE
STIGMATISATIONRésumé : Introduction : La stigmatisation de la maladie mentale constitue un obstacle majeur au développement de soins de qualité, particulièrement lorsqu’elle émane des professionnels eux-mêmes. L’objectif de cette recherche était d’appréhender les éventuelles attitudes de stigmatisation parmi les étudiants de première et dernière année en médecine à l’Université de Conakry (Guinée), à partir d’une description de leurs représentations de la maladie mentale, des malades mentaux et de la psychiatrie.
Méthodes : Des focus groupes ont permis de faire émerger les perceptions et attitudes des étudiants face à la maladie mentale, leurs modèles explicatifs et opinions sur les thérapeutiques traditionnelles et modernes, ainsi que leur intérêt à intégrer la psychiatrie dans leur pratique future.
Résultats : Beaucoup regrettent la discrimination dont font l’objet les malades mentaux dans la société guinéenne, mais partagent néanmoins avec la population générale des attitudes de stigmatisation. Le stéréotype dominant est la grande folie, même si les étudiants de dernière année citent des troubles mentaux plus diversifiés. Il y a une forte adhésion aux modèles explicatifs profanes intégrant les forces occultes ainsi qu’au recours aux soins traditionnels pour les traiter, y compris parmi les étudiants de dernière année de médecine.
Discussion : Aucun étudiant ne choisirait la psychiatrie comme spécialité, même si certains se montrent intéressés à l’intégrer dans leur pratique. Notre étude suggère cependant aussi que les attitudes de stigmatisation des étudiants ne sont pas figées. Des dispositifs pédagogiques spécifiques peuvent faire évoluer les attitudes et créer des espaces de tolérance et de compassion.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible