[article] Titre : |
Connaissances-Attitudes-Pratiques des agents de santé humaine et animale sur la rage au Tchad |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Rolande Mindekem, Auteur ; Monique Lechenne, Auteur ; Moto Doumagoum Daugla, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p. 419-428 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
EVALUATION PRATIQUE PROFESSIONNELLE PROFESSION DE SANTE RAGE SAVOIR TCHAD VETERINAIRE
|
Résumé : |
Introduction : La rage, maladie infectieuse transmise principalement par morsure de chien est mortelle à défaut des Connaissances-Attitudes-Pratiques appropriées. Celles des agents de santé sont d’un apport particulièrement important compte tenu de leur présence parmi les communautés et de leur profession. C’est ce que la présente étude vise à évaluer.
Méthodes : Une étude transversale descriptive a été réalisée à l’aide d’un questionnaire auprès des agents de santé recrutés de manière exhaustive dans quatre districts sanitaires au Tchad en 2015. Les données ont été analysées avec Epi Info. 7.
Résultats : 270 agents de santé ont été interrogés. 87 % définissaient la rage comme la maladie transmise du chien à l’homme. Le principal réservoir de la rage était le chien (96, 7 %), le chat (68, 9 %) mais aussi d’autres animaux (35 %). Le chien était connu comme vecteur par l’ensemble et le chat par 79,6 % d’entre eux. Pour les agents, le virus était transmis par morsure (99,3 %) et griffure (34,1 %). La maladie pouvait être prévenue par la vaccination du chien (82,1 %), la prophylaxie post-exposition (16,4 %). Le lavage immédiat des plaies était évoqué par 65,2 %.
Conclusion : Les agents de santé ont une bonne connaissance du chien comme réservoir et vecteur de la rage. Le développement de formation continue est nécessaire pour améliorer les connaissances sur le rôle du chat et l’importance de la griffure dans la transmission du virus rabique, la nécessité du lavage des plaies et de la collaboration entre santé humaine et vétérinaire pour la gestion appropriée des cas de morsure. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Santé publique > n° 3 [01/05/2018] . - p. 419-428
[article] Connaissances-Attitudes-Pratiques des agents de santé humaine et animale sur la rage au Tchad [Article] / Rolande Mindekem, Auteur ; Monique Lechenne, Auteur ; Moto Doumagoum Daugla, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 419-428. Langues : Français ( fre) in Santé publique > n° 3 [01/05/2018] . - p. 419-428 Mots-clés : |
EVALUATION PRATIQUE PROFESSIONNELLE PROFESSION DE SANTE RAGE SAVOIR TCHAD VETERINAIRE
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Résumé : |
Introduction : La rage, maladie infectieuse transmise principalement par morsure de chien est mortelle à défaut des Connaissances-Attitudes-Pratiques appropriées. Celles des agents de santé sont d’un apport particulièrement important compte tenu de leur présence parmi les communautés et de leur profession. C’est ce que la présente étude vise à évaluer.
Méthodes : Une étude transversale descriptive a été réalisée à l’aide d’un questionnaire auprès des agents de santé recrutés de manière exhaustive dans quatre districts sanitaires au Tchad en 2015. Les données ont été analysées avec Epi Info. 7.
Résultats : 270 agents de santé ont été interrogés. 87 % définissaient la rage comme la maladie transmise du chien à l’homme. Le principal réservoir de la rage était le chien (96, 7 %), le chat (68, 9 %) mais aussi d’autres animaux (35 %). Le chien était connu comme vecteur par l’ensemble et le chat par 79,6 % d’entre eux. Pour les agents, le virus était transmis par morsure (99,3 %) et griffure (34,1 %). La maladie pouvait être prévenue par la vaccination du chien (82,1 %), la prophylaxie post-exposition (16,4 %). Le lavage immédiat des plaies était évoqué par 65,2 %.
Conclusion : Les agents de santé ont une bonne connaissance du chien comme réservoir et vecteur de la rage. Le développement de formation continue est nécessaire pour améliorer les connaissances sur le rôle du chat et l’importance de la griffure dans la transmission du virus rabique, la nécessité du lavage des plaies et de la collaboration entre santé humaine et vétérinaire pour la gestion appropriée des cas de morsure. |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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