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Enjeux éthiques de la réanimation en contexte humanitaire : récit d'une expérience du terrain / R. David in Ethique et santé, n° 2 ([01/06/2023])
[article]
Titre : Enjeux éthiques de la réanimation en contexte humanitaire : récit d'une expérience du terrain Type de document : Article Auteurs : R. David, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 130-139 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
ETHIQUE
EXPERIENCE
FRANCE
MEDECIN SPECIALISTE
MEDECINE HUMANITAIRE
REANIMATION
RECITRésumé : La médecine humanitaire est une pratique singulière, dont les enjeux éthiques sont nombreux. Si elle peut parfois représenter une activité permanente, elle se superpose le plus souvent à une pratique médicale plus habituelle, dans son pays d’origine, inscrite dans des représentations, des techniques, et des valeurs, parfaitement maîtrisées et intégrées. La volonté de partir en mission humanitaire fait souvent écho à la recherche d’un certain idéal médical, qu’il est souvent nécessaire d’apprivoiser pour réussir à pratiquer dans des conditions parfois extrêmes. Le médecin anesthésiste-réanimateur est un maillon de cette chaîne humanitaire et sa pratique est émaillée de questionnements éthiques, liés à des problématiques médicales généralistes, mais aussi à des réflexions propres à sa spécialité. Les enjeux éthiques du réanimateur en situation humanitaire sont en partie liés à la dimension culturelle, médicale et sociétale. Ils recoupent ainsi des questionnements en rapport avec la médecine et la chaine de soins, les liens entre les patients, leur famille et leur communauté, mais aussi le rapport à la mort et à la maladie. Les problématiques éthiques touchent également la pratique médicale en elle-même et l’apprentissage de nouveaux schémas de prise en charge. Celui d’apprendre à soigner sans diagnostic, et en situation de pénurie constante. Enfin, les dilemmes éthiques concernent aussi l’action humanitaire en elle-même et la pratique médicale qu’elle implique, ses relations avec les forces locales en présence et l’équilibre sanitaire qu’il convient de créer, ou de préserver quand il existe. A travers le récit d’une expérience personnelle, la dimension éthique du métier de médecin humanitaire, et plus spécifiquement du médecin réanimateur en situation humanitaire est questionnée, à la fois sur sa pratique de terrain, mais aussi sur les difficultés du retour de mission. Il met en lumière les interrogations, les contrastes et les difficultés que la mise en perspective d’un exercice double, en France et en Afrique soulève. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2023] . - p. 130-139[article] Enjeux éthiques de la réanimation en contexte humanitaire : récit d'une expérience du terrain [Article] / R. David, Auteur . - 2023 . - p. 130-139.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 2 [01/06/2023] . - p. 130-139
Mots-clés : AFRIQUE
ETHIQUE
EXPERIENCE
FRANCE
MEDECIN SPECIALISTE
MEDECINE HUMANITAIRE
REANIMATION
RECITRésumé : La médecine humanitaire est une pratique singulière, dont les enjeux éthiques sont nombreux. Si elle peut parfois représenter une activité permanente, elle se superpose le plus souvent à une pratique médicale plus habituelle, dans son pays d’origine, inscrite dans des représentations, des techniques, et des valeurs, parfaitement maîtrisées et intégrées. La volonté de partir en mission humanitaire fait souvent écho à la recherche d’un certain idéal médical, qu’il est souvent nécessaire d’apprivoiser pour réussir à pratiquer dans des conditions parfois extrêmes. Le médecin anesthésiste-réanimateur est un maillon de cette chaîne humanitaire et sa pratique est émaillée de questionnements éthiques, liés à des problématiques médicales généralistes, mais aussi à des réflexions propres à sa spécialité. Les enjeux éthiques du réanimateur en situation humanitaire sont en partie liés à la dimension culturelle, médicale et sociétale. Ils recoupent ainsi des questionnements en rapport avec la médecine et la chaine de soins, les liens entre les patients, leur famille et leur communauté, mais aussi le rapport à la mort et à la maladie. Les problématiques éthiques touchent également la pratique médicale en elle-même et l’apprentissage de nouveaux schémas de prise en charge. Celui d’apprendre à soigner sans diagnostic, et en situation de pénurie constante. Enfin, les dilemmes éthiques concernent aussi l’action humanitaire en elle-même et la pratique médicale qu’elle implique, ses relations avec les forces locales en présence et l’équilibre sanitaire qu’il convient de créer, ou de préserver quand il existe. A travers le récit d’une expérience personnelle, la dimension éthique du métier de médecin humanitaire, et plus spécifiquement du médecin réanimateur en situation humanitaire est questionnée, à la fois sur sa pratique de terrain, mais aussi sur les difficultés du retour de mission. Il met en lumière les interrogations, les contrastes et les difficultés que la mise en perspective d’un exercice double, en France et en Afrique soulève. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Exclu du prêt Représentations des coordinateurs hospitaliers concernant la légitimité des proches à décider d’un don d’organes / R. David in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2018])
[article]
Titre : Représentations des coordinateurs hospitaliers concernant la légitimité des proches à décider d’un don d’organes Type de document : Article Auteurs : R. David, Auteur ; M.-F. Mamzer-Bruneel, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 135-141 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONSENTEMENT
DECISION
DON D'ORGANE
ETHIQUE
FAMILLE
INFIRMIER
LEGISLATION
MEDECIN
PRELEVEMENT D'ORGANE
REPRESENTATIONRésumé : La «pénurie» d’organes globale actuelle incite à œuvrer pour diminuer le nombre de refus de prélèvement, qui fait obstacle au don d’organes de plus de 33 % des personnes décédées en mort encéphalique en France. Or, alors que la collecte des organes est régie par le principe de non-opposition, les données publiées par l’ABM démontrent que les 2/3 des refus sont l’expression de la volonté des proches. Ce travail étudie les représentations des coordonnateurs de prélèvement en Île-de-France, afin de tenter de comprendre les raisons pour lesquelles ils considèrent ces décisions comme légitimes, en désaccord avec la loi de bioéthique. Les 24 professionnels participant (17 infirmiers et 7 médecins) aux entretiens décrivent des pratiques homogènes globalement conformes aux recommandations de l’ABM. Alors que tous connaissent les termes de la loi et déclarent y adhérer, ils se sentent au cœur d’une ambivalence. Soignants avant tout, ils doivent aux proches endeuillés l’ouverture d’un espace de dialogue propice à un juste accompagnement, tandis qu’au regard de la loi, ils devraient privilégier l’information et le recueil de témoignage. Le dialogue instauré mobilise un agir communicationnel dont l’enjeu devient implicitement la décision partagée du don, l’empathie prenant souvent le pas sur la rationalité de la norme. Les coordinateurs sont donc à l’interface de la loi et de la singularité des familles en deuil et sont soumis à de nombreux dilemmes éthiques. L’accompagnement des proches étant la première préoccupation des coordinateurs, cela peut contribuer à expliquer le pouvoir décisionnel qui leur est accordé. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2018] . - p. 135-141[article] Représentations des coordinateurs hospitaliers concernant la légitimité des proches à décider d’un don d’organes [Article] / R. David, Auteur ; M.-F. Mamzer-Bruneel, Auteur . - 2018 . - p. 135-141.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2018] . - p. 135-141
Mots-clés : CONSENTEMENT
DECISION
DON D'ORGANE
ETHIQUE
FAMILLE
INFIRMIER
LEGISLATION
MEDECIN
PRELEVEMENT D'ORGANE
REPRESENTATIONRésumé : La «pénurie» d’organes globale actuelle incite à œuvrer pour diminuer le nombre de refus de prélèvement, qui fait obstacle au don d’organes de plus de 33 % des personnes décédées en mort encéphalique en France. Or, alors que la collecte des organes est régie par le principe de non-opposition, les données publiées par l’ABM démontrent que les 2/3 des refus sont l’expression de la volonté des proches. Ce travail étudie les représentations des coordonnateurs de prélèvement en Île-de-France, afin de tenter de comprendre les raisons pour lesquelles ils considèrent ces décisions comme légitimes, en désaccord avec la loi de bioéthique. Les 24 professionnels participant (17 infirmiers et 7 médecins) aux entretiens décrivent des pratiques homogènes globalement conformes aux recommandations de l’ABM. Alors que tous connaissent les termes de la loi et déclarent y adhérer, ils se sentent au cœur d’une ambivalence. Soignants avant tout, ils doivent aux proches endeuillés l’ouverture d’un espace de dialogue propice à un juste accompagnement, tandis qu’au regard de la loi, ils devraient privilégier l’information et le recueil de témoignage. Le dialogue instauré mobilise un agir communicationnel dont l’enjeu devient implicitement la décision partagée du don, l’empathie prenant souvent le pas sur la rationalité de la norme. Les coordinateurs sont donc à l’interface de la loi et de la singularité des familles en deuil et sont soumis à de nombreux dilemmes éthiques. L’accompagnement des proches étant la première préoccupation des coordinateurs, cela peut contribuer à expliquer le pouvoir décisionnel qui leur est accordé. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible