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Limitation et arrêt de thérapeutique(s) active(s) aux urgences / A. Lassale-Macke in Ethique et santé, n° 3 ([01/09/2018])
[article]
Titre : Limitation et arrêt de thérapeutique(s) active(s) aux urgences Type de document : Article Auteurs : A. Lassale-Macke, Auteur ; E. Robert, Auteur ; M. Violeau, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 152-160 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE
ARRET DU TRAITEMENT
DECISION
DIRECTIVES ANTICIPEES
ETHIQUE
SERVICE D'URGENCE
SOINS PALLIATIFS
URGENCERésumé : Introduction
Les limitations et arrêts de thérapeutique active (LATA) sont une pratique fréquente et difficile en dépit de l’existence de référentiels, dans les services d’urgence. Le but de notre travail était d’évaluer la pratique des décisions de LATA dans notre service d’accueil des urgences (SAU) avant l’écriture d’un protocole.
Matériels et méthodes
Le travail présenté est issu d’une étude monocentrique, rétrospective des dossiers médicaux comprenant une décision de LATA prise dans le SAU entre le 1er juillet 2014 et le 31 décembre 2014 et d’une enquête conduite auprès des médecins urgentistes.
Résultats
Soixante-treize dossiers pour 21 462 patients admis au service des urgences ont été analysés. L’âge moyen était de 77 ans (±14 ans). La majorité venait du domicile (53 %) et 39 % d’un EHPAD. La décision de LATA était prise suite à une discussion collégiale principalement avec le réanimateur (58,5 %). Le médecin traitant n’était consulté que dans 7,6 % des dossiers et l’équipe paramédicale n’était que faiblement impliquée (5,7 %). Cependant, la famille était régulièrement informée de la décision (83,6 %). L’existence d’une personne de confiance et de directives anticipées n’était notifiée que dans 1,4 % des dossiers. Des soins palliatifs étaient prodigués chez 60 % des patients. Enfin, les médecins urgentistes soulignaient une carence de formation (59 %) et recommandaient l’écriture d’une procédure de LATA (85 %).
Conclusion
Les résultats retrouvent des écarts importants en termes de prise de décision de LATA par rapport aux référentiels, notamment en termes de collégialité, de traçabilité, d’information et de prise en charge. Il paraît opportun d’améliorer la formation du personnel en s’appuyant sur une procédure d’aide à la décision en situation d’urgence.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2018] . - p. 152-160[article] Limitation et arrêt de thérapeutique(s) active(s) aux urgences [Article] / A. Lassale-Macke, Auteur ; E. Robert, Auteur ; M. Violeau, Auteur . - 2018 . - p. 152-160.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > n° 3 [01/09/2018] . - p. 152-160
Mots-clés : ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE
ARRET DU TRAITEMENT
DECISION
DIRECTIVES ANTICIPEES
ETHIQUE
SERVICE D'URGENCE
SOINS PALLIATIFS
URGENCERésumé : Introduction
Les limitations et arrêts de thérapeutique active (LATA) sont une pratique fréquente et difficile en dépit de l’existence de référentiels, dans les services d’urgence. Le but de notre travail était d’évaluer la pratique des décisions de LATA dans notre service d’accueil des urgences (SAU) avant l’écriture d’un protocole.
Matériels et méthodes
Le travail présenté est issu d’une étude monocentrique, rétrospective des dossiers médicaux comprenant une décision de LATA prise dans le SAU entre le 1er juillet 2014 et le 31 décembre 2014 et d’une enquête conduite auprès des médecins urgentistes.
Résultats
Soixante-treize dossiers pour 21 462 patients admis au service des urgences ont été analysés. L’âge moyen était de 77 ans (±14 ans). La majorité venait du domicile (53 %) et 39 % d’un EHPAD. La décision de LATA était prise suite à une discussion collégiale principalement avec le réanimateur (58,5 %). Le médecin traitant n’était consulté que dans 7,6 % des dossiers et l’équipe paramédicale n’était que faiblement impliquée (5,7 %). Cependant, la famille était régulièrement informée de la décision (83,6 %). L’existence d’une personne de confiance et de directives anticipées n’était notifiée que dans 1,4 % des dossiers. Des soins palliatifs étaient prodigués chez 60 % des patients. Enfin, les médecins urgentistes soulignaient une carence de formation (59 %) et recommandaient l’écriture d’une procédure de LATA (85 %).
Conclusion
Les résultats retrouvent des écarts importants en termes de prise de décision de LATA par rapport aux référentiels, notamment en termes de collégialité, de traçabilité, d’information et de prise en charge. Il paraît opportun d’améliorer la formation du personnel en s’appuyant sur une procédure d’aide à la décision en situation d’urgence.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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