[article] Titre : |
Informativité des déclarations de pharmacovigilance en médecine générale en France |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Xavier Humbert, Auteur ; Julien Jacquot, Auteur ; Joachim Alexandre, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 561-566 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
EFFET SECONDAIRE MEDECIN GENERALISTE MEDICAMENT PHARMACOVIGILANCE SIGNALEMENT
|
Résumé : |
Introduction : La notification spontanée des effets indésirables médicamenteux (EIMs) est un des piliers de la surveillance en post-AMM. Une des principales limites de cette dernière concerne la qualité de l’information de ces notifications.
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’informativité des observations d’EIMs enregistrées dans la Base Nationale de PharmacoVigilance (BNPV) à partir des déclarations des médecins généralistes (MGs). L’objectif secondaire était d’identifier les facteurs associés à une déclaration complète.
Méthode : Toutes les observations d’EIMs déclarées en France, en 2015, par les MGs ont été extraites. Après analyse du contenu de ces déclarations (EIM, date d’apparition, description clinique, médicament imputé, etc.), l’informativité était analysée à partir de plusieurs critères obligatoires (âge, genre, EIM et médicament(s) suspecté(s)) et facultatifs (antécédents médicaux, médicaments concomitants, évolution de la symptomatologie et examens complémentaires) ; cela a permis de classifier les déclarations en « bien renseignée », « moyennement renseignée » et « mal renseignée ».
Résultats : Durant l’année 2015, la BNPV comportait 3 020 déclarations réalisées par les MGs français. Seulement 16,4 % des déclarations de pharmacovigilance rapportées étaient « bien renseignées ». Les critères les moins bien documentés étaient les médicaments concomitants (41,4 %) et les examens complémentaires (37,4 %). Les observations complètes étaient associées à la gravité des cas (OR = 3,02 [IC 95 % 2,44 ; 3,23], p
Conclusion : Notre travail montre que seulement un peu plus d’une déclaration sur six est « bien renseignée ». Il apparaît important de promouvoir la pharmacovigilance afin d’améliorer l’informativité des déclarations. |
Cote : |
|
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Santé publique > n° 4 [01/07/2019] . - p. 561-566
[article] Informativité des déclarations de pharmacovigilance en médecine générale en France [Article] / Xavier Humbert, Auteur ; Julien Jacquot, Auteur ; Joachim Alexandre, Auteur ; et al., Auteur . - 2019 . - p. 561-566. Langues : Français ( fre) in Santé publique > n° 4 [01/07/2019] . - p. 561-566 Mots-clés : |
EFFET SECONDAIRE MEDECIN GENERALISTE MEDICAMENT PHARMACOVIGILANCE SIGNALEMENT
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Résumé : |
Introduction : La notification spontanée des effets indésirables médicamenteux (EIMs) est un des piliers de la surveillance en post-AMM. Une des principales limites de cette dernière concerne la qualité de l’information de ces notifications.
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’informativité des observations d’EIMs enregistrées dans la Base Nationale de PharmacoVigilance (BNPV) à partir des déclarations des médecins généralistes (MGs). L’objectif secondaire était d’identifier les facteurs associés à une déclaration complète.
Méthode : Toutes les observations d’EIMs déclarées en France, en 2015, par les MGs ont été extraites. Après analyse du contenu de ces déclarations (EIM, date d’apparition, description clinique, médicament imputé, etc.), l’informativité était analysée à partir de plusieurs critères obligatoires (âge, genre, EIM et médicament(s) suspecté(s)) et facultatifs (antécédents médicaux, médicaments concomitants, évolution de la symptomatologie et examens complémentaires) ; cela a permis de classifier les déclarations en « bien renseignée », « moyennement renseignée » et « mal renseignée ».
Résultats : Durant l’année 2015, la BNPV comportait 3 020 déclarations réalisées par les MGs français. Seulement 16,4 % des déclarations de pharmacovigilance rapportées étaient « bien renseignées ». Les critères les moins bien documentés étaient les médicaments concomitants (41,4 %) et les examens complémentaires (37,4 %). Les observations complètes étaient associées à la gravité des cas (OR = 3,02 [IC 95 % 2,44 ; 3,23], p
Conclusion : Notre travail montre que seulement un peu plus d’une déclaration sur six est « bien renseignée ». Il apparaît important de promouvoir la pharmacovigilance afin d’améliorer l’informativité des déclarations. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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