[article] Titre : |
Sous-déclaration des accidents d'exposition au sang : une situation préoccupante chez les étudiants en soins infirmiers |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Christine Noe, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p. 49-65 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ACCIDENT DU TRAVAIL ACCIDENT EXPOSITION AU SANG ETUDIANT INFIRMIER PREVENTION RISQUE SANITAIRE
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Résumé : |
L’accident d’exposition au sang (AES) nécessite une prise en charge médicale urgente, un enregistrement par le service de santé au travail et une déclaration obligatoire pour la reconnaissance de l’accident de travail en cas de séroconversion. Une étude a été menée auprès de deux promotions d’étudiants en soins infirmiers afin de formaliser le taux de sous-déclaration des AES et d’en déterminer les motifs. Les résultats mettent en évidence que 52 % des AES sur une période de trois ans de formation n’ont pas été déclarés en accident du travail. Les raisons de non-déclaration sont liées d’une part, à la perception négative que des étudiants ont de l’AES (faute 55 %, maladresse 82 %) et de la peur de conséquences (31 %) sur leur bilan de stage et leur formation. D’autre part, les étudiants se conforment à certains soignants qui sous-estiment eux-mêmes le risque d’un AES (22 %). L’identification de ces éléments va permettre d’initier une réflexion et d’ordonner des actions pour inciter les étudiants et les partenaires de stage à déclarer les AES en accident du travail.L’accident d’exposition au sang (AES) nécessite une prise en charge médicale urgente, un enregistrement par le service de santé au travail et une déclaration obligatoire pour la reconnaissance de l’accident de travail en cas de séroconversion. Une étude a été menée auprès de deux promotions d’étudiants en soins infirmiers afin de formaliser le taux de sous-déclaration des AES et d’en déterminer les motifs. Les résultats mettent en évidence que 52 % des AES sur une période de trois ans de formation n’ont pas été déclarés en accident du travail. Les raisons de non-déclaration sont liées d’une part, à la perception négative que des étudiants ont de l’AES (faute 55 %, maladresse 82 %) et de la peur de conséquences (31 %) sur leur bilan de stage et leur formation. D’autre part, les étudiants se conforment à certains soignants qui sous-estiment eux-mêmes le risque d’un AES (22 %). L’identification de ces éléments va permettre d’initier une réflexion et d’ordonner des actions pour inciter les étudiants et les partenaires de stage à déclarer les AES en accident du travail. |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Recherche en soins infirmiers > n° 123 [01/12/2015] . - p. 49-65
[article] Sous-déclaration des accidents d'exposition au sang : une situation préoccupante chez les étudiants en soins infirmiers [Article] / Christine Noe, Auteur . - 2015 . - p. 49-65. Langues : Français ( fre) in Recherche en soins infirmiers > n° 123 [01/12/2015] . - p. 49-65 Mots-clés : |
ACCIDENT DU TRAVAIL ACCIDENT EXPOSITION AU SANG ETUDIANT INFIRMIER PREVENTION RISQUE SANITAIRE
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Résumé : |
L’accident d’exposition au sang (AES) nécessite une prise en charge médicale urgente, un enregistrement par le service de santé au travail et une déclaration obligatoire pour la reconnaissance de l’accident de travail en cas de séroconversion. Une étude a été menée auprès de deux promotions d’étudiants en soins infirmiers afin de formaliser le taux de sous-déclaration des AES et d’en déterminer les motifs. Les résultats mettent en évidence que 52 % des AES sur une période de trois ans de formation n’ont pas été déclarés en accident du travail. Les raisons de non-déclaration sont liées d’une part, à la perception négative que des étudiants ont de l’AES (faute 55 %, maladresse 82 %) et de la peur de conséquences (31 %) sur leur bilan de stage et leur formation. D’autre part, les étudiants se conforment à certains soignants qui sous-estiment eux-mêmes le risque d’un AES (22 %). L’identification de ces éléments va permettre d’initier une réflexion et d’ordonner des actions pour inciter les étudiants et les partenaires de stage à déclarer les AES en accident du travail.L’accident d’exposition au sang (AES) nécessite une prise en charge médicale urgente, un enregistrement par le service de santé au travail et une déclaration obligatoire pour la reconnaissance de l’accident de travail en cas de séroconversion. Une étude a été menée auprès de deux promotions d’étudiants en soins infirmiers afin de formaliser le taux de sous-déclaration des AES et d’en déterminer les motifs. Les résultats mettent en évidence que 52 % des AES sur une période de trois ans de formation n’ont pas été déclarés en accident du travail. Les raisons de non-déclaration sont liées d’une part, à la perception négative que des étudiants ont de l’AES (faute 55 %, maladresse 82 %) et de la peur de conséquences (31 %) sur leur bilan de stage et leur formation. D’autre part, les étudiants se conforment à certains soignants qui sous-estiment eux-mêmes le risque d’un AES (22 %). L’identification de ces éléments va permettre d’initier une réflexion et d’ordonner des actions pour inciter les étudiants et les partenaires de stage à déclarer les AES en accident du travail. |
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