Accueil de la Bulle
Accueil
Mots-clés
Documents disponibles dans cette catégorie (27)
Affiner la recherche
Accident vasculaire cérébral ischémique / Nicolas Bruder in Anesthésie & Réanimation, n° 1 ([01/01/2017])
[article]
Titre : Accident vasculaire cérébral ischémique Type de document : Article Auteurs : Nicolas Bruder, Auteur ; Salah Boussen, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 25-36 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
ANESTHESIE
ISCHEMIE
REANIMATION
THROMBOLYSERésumé : L’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) est la première cause de handicap dans les pays développés. Le bénéfice de la réanimation est évident dans certaines indications comme le traitement de l’épilepsie, la prise en charge des complications infectieuses, une aggravation de l’état de conscience du fait de l’œdème ischémique chez des patients ayant un bon potentiel de récupération. À l’inverse, la réanimation est inutile dans la plupart des cas de patients âgés dans un coma profond du fait de l’AVC. Depuis environ 10 ans, des traitements agressifs ont montré une efficacité pour réduire la mortalité et le handicap. La revascularisation par la thrombolyse et, depuis 2015, par la thrombectomie est devenue un traitement bien codifié, dont les indications augmentent. L’anesthésie générale dans ce contexte peut être une cause d’aggravation, nécessitant de bien connaître les impératifs de la prise en charge de l’AVCi à la phase aiguë. Avec un protocole bien codifié, l’anesthésie n’est pas délétère et pourrait même améliorer le devenir des patients. Des traitements chirurgicaux efficaces (dérivation du liquide céphalorachidien, craniectomie décompressive) nécessitent de créer des réseaux avec les centres neurochirurgicaux pour sélectionner les bonnes indications de ces traitements. L’amélioration des traitements pose des questions éthiques difficiles à l’anesthésiste-réanimateur. Il faut éviter le fatalisme responsable de prophéties auto-réalisatrices d’évolution défavorable, mais aussi l’acharnement thérapeutique source de handicap très sévère et de souffrance des familles. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2017] . - p. 25-36[article] Accident vasculaire cérébral ischémique [Article] / Nicolas Bruder, Auteur ; Salah Boussen, Auteur . - 2017 . - p. 25-36.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 1 [01/01/2017] . - p. 25-36
Mots-clés : ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
ANESTHESIE
ISCHEMIE
REANIMATION
THROMBOLYSERésumé : L’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) est la première cause de handicap dans les pays développés. Le bénéfice de la réanimation est évident dans certaines indications comme le traitement de l’épilepsie, la prise en charge des complications infectieuses, une aggravation de l’état de conscience du fait de l’œdème ischémique chez des patients ayant un bon potentiel de récupération. À l’inverse, la réanimation est inutile dans la plupart des cas de patients âgés dans un coma profond du fait de l’AVC. Depuis environ 10 ans, des traitements agressifs ont montré une efficacité pour réduire la mortalité et le handicap. La revascularisation par la thrombolyse et, depuis 2015, par la thrombectomie est devenue un traitement bien codifié, dont les indications augmentent. L’anesthésie générale dans ce contexte peut être une cause d’aggravation, nécessitant de bien connaître les impératifs de la prise en charge de l’AVCi à la phase aiguë. Avec un protocole bien codifié, l’anesthésie n’est pas délétère et pourrait même améliorer le devenir des patients. Des traitements chirurgicaux efficaces (dérivation du liquide céphalorachidien, craniectomie décompressive) nécessitent de créer des réseaux avec les centres neurochirurgicaux pour sélectionner les bonnes indications de ces traitements. L’amélioration des traitements pose des questions éthiques difficiles à l’anesthésiste-réanimateur. Il faut éviter le fatalisme responsable de prophéties auto-réalisatrices d’évolution défavorable, mais aussi l’acharnement thérapeutique source de handicap très sévère et de souffrance des familles. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Les bêta-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie / Bertrand Rozec in Anesthésie & Réanimation, n° 4 ([01/07/2017])
[article]
Titre : Les bêta-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie Type de document : Article Auteurs : Bertrand Rozec, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 325-331 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANESTHESIE
CHIRURGIE
COMPLICATION
CORONAIRE
ISCHEMIE
MEDICAMENT
RECOMMANDATION
SOIN PERIOPERATOIRERésumé : Les bêta-bloquants par leurs actions pharmacologiques sont largement indiqués dans la prise en charge de la pathologie coronarienne.
L’étude de l’intérêt des bêta-bloquants en périopératoire a fait l’objet de nombreux scandales et controverses.
Il existe de multiples recommandations internationales qui sont régulièrement mises à jour en fonction du résultat des dernières études. Les dernières datent de 2014.
Lorsqu’un traitement par bêta-bloquant est indiqué chez un patient (en dehors de toute considération de prévention du risque cardiaque périopératoire), il faut discuter l’intérêt de son instauration.
Il est admis qu’il convient de poursuivre les bêta-bloquants en préopératoire chez les patients traités de manière chronique.
Débuter sans précaution (titration) en préopératoire un traitement par bêta-bloquants expose les patients à des effets secondaires cardiovasculaires (hypotension, bradycardie et accident vasculaire cérébral) et à une augmentation de la mortalité.
En préopératoire, chez les patients à haut risque, il convient d’envisager l’introduction de bêta-bloquants. Il n’est en revanche pas recommandé de les débuter avant une chirurgie à faible risque.
Tous les bêta-bloquants utilisés dans les études sur le sujet ne sont pas tous équivalents pharmacologiquement. Il faut probablement privilégier l’aténolol et le bisoprolol au métoprolol.
De nouveaux bêta-bloquants dits de 3e génération ont été développés pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Mieux tolérés selon certains travaux, ils n’ont pas été testés en périopératoire.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 325-331[article] Les bêta-bloquants : l’histoire d’une épopée en anesthésie [Article] / Bertrand Rozec, Auteur . - 2017 . - p. 325-331.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 325-331
Mots-clés : ANESTHESIE
CHIRURGIE
COMPLICATION
CORONAIRE
ISCHEMIE
MEDICAMENT
RECOMMANDATION
SOIN PERIOPERATOIRERésumé : Les bêta-bloquants par leurs actions pharmacologiques sont largement indiqués dans la prise en charge de la pathologie coronarienne.
L’étude de l’intérêt des bêta-bloquants en périopératoire a fait l’objet de nombreux scandales et controverses.
Il existe de multiples recommandations internationales qui sont régulièrement mises à jour en fonction du résultat des dernières études. Les dernières datent de 2014.
Lorsqu’un traitement par bêta-bloquant est indiqué chez un patient (en dehors de toute considération de prévention du risque cardiaque périopératoire), il faut discuter l’intérêt de son instauration.
Il est admis qu’il convient de poursuivre les bêta-bloquants en préopératoire chez les patients traités de manière chronique.
Débuter sans précaution (titration) en préopératoire un traitement par bêta-bloquants expose les patients à des effets secondaires cardiovasculaires (hypotension, bradycardie et accident vasculaire cérébral) et à une augmentation de la mortalité.
En préopératoire, chez les patients à haut risque, il convient d’envisager l’introduction de bêta-bloquants. Il n’est en revanche pas recommandé de les débuter avant une chirurgie à faible risque.
Tous les bêta-bloquants utilisés dans les études sur le sujet ne sont pas tous équivalents pharmacologiquement. Il faut probablement privilégier l’aténolol et le bisoprolol au métoprolol.
De nouveaux bêta-bloquants dits de 3e génération ont été développés pour la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Mieux tolérés selon certains travaux, ils n’ont pas été testés en périopératoire.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Déficit ischémique secondaire et hémorragie méningée, un nouveau paradigme / Roman Mounier in Anesthésie & Réanimation, n° 6 ([01/12/2016])
[article]
Titre : Déficit ischémique secondaire et hémorragie méningée, un nouveau paradigme Type de document : Article Auteurs : Roman Mounier, Auteur ; Mathieu Martin, Auteur ; Fabrice Cook, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 391-400 Langues : Français (fre) Mots-clés : CERVEAU
HEMORRAGIE
ISCHEMIE
PHYSIOPATHOLOGIE
VASOSPASMERésumé : Malgré l’amélioration de la prise en charge de l’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA), l’ischémie cérébrale retardée (ICR) reste la principale cause de morbi-mortalité chez les patients survivants à l’hémorragie initiale. La physiopathologie exclusive du vasospasme conduisant à l’infarctus cérébral (IC) est en pleine évolution. Notre objectif était de diffuser ce nouveau paradigme. Banques de données Medline et Ovid avec les mots clés : hémorragie méningée, hémorragie sous-arachnoïdienne, vasospasme, vasospasme angiographique, vasospasme ultrasonique, déficit ischémique neurologique retardé, déficit ischémique retardé, vasoconstriction cérébrale, ischémie cérébrale retardée, infarctus cérébral ; recommandations d’experts ; chapitres d’ouvrage de référence. Le vasospasme angiographique et/ou ultrasonique, considéré comme seul responsable de l’IC, a focalisé toutes les attentions depuis 30 ans. L’efficacité de la nimodipine sur le pronostic des patients souffrant d’HSA sans action sur le calibre des artères cérébrales et l’inefficacité sur le pronostic neurologique des antagonistes des récepteurs de l’endothéline (clazosentan) malgré de bons résultats angiographiques ont fragilisé une théorie univoque. D’autres mécanismes physiopathologiques désormais bien identifiés redéfinissent la place de la réduction de calibre vasculaire dans la survenue de l’ICR et de l’IC, au sein d’une pathogenèse aux mécanismes multiples. La réduction du calibre artériel n’est ni nécessaire, ni suffisante pour expliquer la survenue de l’ICR ou de l’IC. D’autres mécanismes, isolés ou en association, viennent s’ajouter au vasospasme comme cause d’IC. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 6 [01/12/2016] . - p. 391-400[article] Déficit ischémique secondaire et hémorragie méningée, un nouveau paradigme [Article] / Roman Mounier, Auteur ; Mathieu Martin, Auteur ; Fabrice Cook, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p. 391-400.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 6 [01/12/2016] . - p. 391-400
Mots-clés : CERVEAU
HEMORRAGIE
ISCHEMIE
PHYSIOPATHOLOGIE
VASOSPASMERésumé : Malgré l’amélioration de la prise en charge de l’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA), l’ischémie cérébrale retardée (ICR) reste la principale cause de morbi-mortalité chez les patients survivants à l’hémorragie initiale. La physiopathologie exclusive du vasospasme conduisant à l’infarctus cérébral (IC) est en pleine évolution. Notre objectif était de diffuser ce nouveau paradigme. Banques de données Medline et Ovid avec les mots clés : hémorragie méningée, hémorragie sous-arachnoïdienne, vasospasme, vasospasme angiographique, vasospasme ultrasonique, déficit ischémique neurologique retardé, déficit ischémique retardé, vasoconstriction cérébrale, ischémie cérébrale retardée, infarctus cérébral ; recommandations d’experts ; chapitres d’ouvrage de référence. Le vasospasme angiographique et/ou ultrasonique, considéré comme seul responsable de l’IC, a focalisé toutes les attentions depuis 30 ans. L’efficacité de la nimodipine sur le pronostic des patients souffrant d’HSA sans action sur le calibre des artères cérébrales et l’inefficacité sur le pronostic neurologique des antagonistes des récepteurs de l’endothéline (clazosentan) malgré de bons résultats angiographiques ont fragilisé une théorie univoque. D’autres mécanismes physiopathologiques désormais bien identifiés redéfinissent la place de la réduction de calibre vasculaire dans la survenue de l’ICR et de l’IC, au sein d’une pathogenèse aux mécanismes multiples. La réduction du calibre artériel n’est ni nécessaire, ni suffisante pour expliquer la survenue de l’ICR ou de l’IC. D’autres mécanismes, isolés ou en association, viennent s’ajouter au vasospasme comme cause d’IC. Cote : . Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Enjeux de la chirurgie aortique et ilio-fémorale / Isabelle Bartez in Inter bloc, n° 2 ([01/04/2016])
[article]
Titre : Enjeux de la chirurgie aortique et ilio-fémorale Type de document : Article Auteurs : Isabelle Bartez, Directeur de publication Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 79-118 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANEVRISME
AORTE
CHIRURGIE
CHIRURGIE VASCULAIRE
CLAMP
DISSECTION
GREFFE
INFIRMIER DE BLOC OPERATOIRE
ISCHEMIE
PRELEVEMENT D'ORGANE
PROTHESE
TECHNIQUE
URGENCE
VAISSEAU SANGUINRésumé : Sommaire :
- Une spécialité en plein essor
- Anévrismes et dissections aortiques
- Intérêt et évolution des endoprothèses dans les traitements des anévrismes
- Allogreffes artérielles : rôle d’une banque de tissus humains
- Traitement par lambeau musculo-cutané des grandes pertes de substances exposant les vaisseaux fémoraux
- Prise en charge chirurgicale d’une rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale
- Anévrismes de l’aorte abdominale : place du traitement chirurgical ou endovasculaire
- SURVI : traiter l’ischémie mésentérique aiguë en urgenceCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Inter bloc > n° 2 [01/04/2016] . - p. 79-118[article] Enjeux de la chirurgie aortique et ilio-fémorale [Article] / Isabelle Bartez, Directeur de publication . - 2016 . - p. 79-118.
Langues : Français (fre)
in Inter bloc > n° 2 [01/04/2016] . - p. 79-118
Mots-clés : ANEVRISME
AORTE
CHIRURGIE
CHIRURGIE VASCULAIRE
CLAMP
DISSECTION
GREFFE
INFIRMIER DE BLOC OPERATOIRE
ISCHEMIE
PRELEVEMENT D'ORGANE
PROTHESE
TECHNIQUE
URGENCE
VAISSEAU SANGUINRésumé : Sommaire :
- Une spécialité en plein essor
- Anévrismes et dissections aortiques
- Intérêt et évolution des endoprothèses dans les traitements des anévrismes
- Allogreffes artérielles : rôle d’une banque de tissus humains
- Traitement par lambeau musculo-cutané des grandes pertes de substances exposant les vaisseaux fémoraux
- Prise en charge chirurgicale d’une rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale
- Anévrismes de l’aorte abdominale : place du traitement chirurgical ou endovasculaire
- SURVI : traiter l’ischémie mésentérique aiguë en urgenceCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Gestion des évènements postopératoires avérés / Sophie Jenck in Anesthésie & Réanimation, n° 4 ([01/07/2017])
[article]
Titre : Gestion des évènements postopératoires avérés Type de document : Article Auteurs : Sophie Jenck, Auteur ; Nathalie Bochaton, Auteur ; Eric Bonnefoy-Cudraz, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 386-396 Langues : Français (fre) Mots-clés : CHIRURGIE
CORONAIRE
FIBRILLATION
INFARCTUS DU MYOCARDE
ISCHEMIE
SOIN PRE ET POST-OPERATOIRERésumé : Les coronariens ont un risque plus élevé de complications cardiaques en postopératoire d’une chirurgie non cardiaque. Un coronarien est considéré à haut risque postopératoire lorsqu’il a présenté récemment un syndrome coronarien aigu récent ou est symptomatique pour un faible niveau d’effort. Le coronarien stable asymptomatique est à faible risque de complications postopératoires. La mortalité des infarctus postopératoires est beaucoup plus élevée que dans un contexte non chirurgical. En cas de STEMI, une occlusion coronaire aiguë est probable. La priorité est à la reperfusion coronaire. Le patient doit être transféré pour une coronarographie et une angioplastie. Un prétraitement par aspirine est recommandé. L’indication des autres antiagrégants sera décidée au cours de la coronarographie en fonction de la procédure. En cas de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST, la rupture de plaque n’est pas le mécanisme le plus fréquent. Leur cause première est un déséquilibre entre les apports et les besoins du myocarde. Ce mismatch est causé par d’autres complications périopératoires : hypo- ou hypertension, hypoxie, sepsis, anémie, troubles du rythme. Il n’y a pas à envisager un traitement antithrombotique, ni une coronarographie. Néanmoins, une instabilité hémodynamique primitivement cardiaque, un angor, des troubles du rythme ventriculaires ou des modifications dynamiques du segment ST doivent conduire à une coronarographie en urgence. Parmi les facteurs de NSTEMI de type 2, la fibrillation auriculaire est particulièrement fréquente. Elle est souvent en lien avec inotropes, anémie, hypoxie, embolie pulmonaire, pneumothorax, sepsis, épanchement péricardique. En cas de mauvaise tolérance une cardioversion électrique en urgence est nécessaire. Pour réduire la cadence ventriculaire, Les bêtabloquants et tout particulièrement l’esmolol IV sont à considérer en premier dans ce contexte d’hyperactivité sympathique périopératoire. Les NSTEMI de type 2 et les NIMS marquent une vulnérabilité myocardique, pas nécessairement coronarienne, que révèle le stress postopératoire. Un bilan cardiologique est toujours à envisager à distance de la chirurgie pour au moins une échocardiographie et une évaluation et le cas échéant une prise en charge du risque cardiovasculaire global et souvent une évaluation non invasive de l’ischémie. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 386-396[article] Gestion des évènements postopératoires avérés [Article] / Sophie Jenck, Auteur ; Nathalie Bochaton, Auteur ; Eric Bonnefoy-Cudraz, Auteur . - 2017 . - p. 386-396.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > n° 4 [01/07/2017] . - p. 386-396
Mots-clés : CHIRURGIE
CORONAIRE
FIBRILLATION
INFARCTUS DU MYOCARDE
ISCHEMIE
SOIN PRE ET POST-OPERATOIRERésumé : Les coronariens ont un risque plus élevé de complications cardiaques en postopératoire d’une chirurgie non cardiaque. Un coronarien est considéré à haut risque postopératoire lorsqu’il a présenté récemment un syndrome coronarien aigu récent ou est symptomatique pour un faible niveau d’effort. Le coronarien stable asymptomatique est à faible risque de complications postopératoires. La mortalité des infarctus postopératoires est beaucoup plus élevée que dans un contexte non chirurgical. En cas de STEMI, une occlusion coronaire aiguë est probable. La priorité est à la reperfusion coronaire. Le patient doit être transféré pour une coronarographie et une angioplastie. Un prétraitement par aspirine est recommandé. L’indication des autres antiagrégants sera décidée au cours de la coronarographie en fonction de la procédure. En cas de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST, la rupture de plaque n’est pas le mécanisme le plus fréquent. Leur cause première est un déséquilibre entre les apports et les besoins du myocarde. Ce mismatch est causé par d’autres complications périopératoires : hypo- ou hypertension, hypoxie, sepsis, anémie, troubles du rythme. Il n’y a pas à envisager un traitement antithrombotique, ni une coronarographie. Néanmoins, une instabilité hémodynamique primitivement cardiaque, un angor, des troubles du rythme ventriculaires ou des modifications dynamiques du segment ST doivent conduire à une coronarographie en urgence. Parmi les facteurs de NSTEMI de type 2, la fibrillation auriculaire est particulièrement fréquente. Elle est souvent en lien avec inotropes, anémie, hypoxie, embolie pulmonaire, pneumothorax, sepsis, épanchement péricardique. En cas de mauvaise tolérance une cardioversion électrique en urgence est nécessaire. Pour réduire la cadence ventriculaire, Les bêtabloquants et tout particulièrement l’esmolol IV sont à considérer en premier dans ce contexte d’hyperactivité sympathique périopératoire. Les NSTEMI de type 2 et les NIMS marquent une vulnérabilité myocardique, pas nécessairement coronarienne, que révèle le stress postopératoire. Un bilan cardiologique est toujours à envisager à distance de la chirurgie pour au moins une échocardiographie et une évaluation et le cas échéant une prise en charge du risque cardiovasculaire global et souvent une évaluation non invasive de l’ischémie. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique Espace de Ressources Formation-Recherche Disponible Hémorragie sous-arachnoïdienne anévrysmale / G. Audibert in Anesthésie & Réanimation, n° 1 ([01/01/2017])PermalinkL’hypothermie thérapeutique / Daniel Milhomme in Perspective infirmière, n° 3 ([01/05/2014])PermalinkImagerie cardiaque : scanner et IRM / Olivier VignauxPermalinkL'imagerie IRM des neuropathies optiques ischémiques antérieures aiguës : présent et futur / Arnaud Attye in Docteur Imago, n° 6 ([01/01/2018])PermalinkIndications et techniques de revascularisation endovasculaire des artères splanchniques / Lorenzo Garzelli in Docteur Imago, n° 36 ([01/02/2024])PermalinkL'infarctus du myocarde / Martine Franzin-Garrec in Soins, n° 793 ([01/03/2015])PermalinkL'infirmière face à une ischémie aiguë du membre inférieur / Jérémie Falluel in Revue de l'infirmière, n° 294 ([01/10/2023])PermalinkL'ischémie intestinale ou mésentérique / Caroline Plaza in L'aide-soignante, n° 215 ([01/03/2020])PermalinkLe monitorage en anesthésie-réanimation / Brigitte Calmant in Oxymag, n° 154 ([01/05/2017])PermalinkMorts maternelles par accident vasculaire cérébral. Résultats de l'ENCMM, FRANCE 2010-2012 / H. Cohen in Anesthésie & Réanimation, n° 1 ([01/01/2018])Permalink