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Les sages-femmes et les soins après avortement au Gabon. "Les choses ont vraiment changé" / Aimée Patricia Ndembi Ndembi in Profession Sage-Femme, n° 271 ([01/05/2021])
[article]
Titre : Les sages-femmes et les soins après avortement au Gabon. "Les choses ont vraiment changé" Type de document : Article Auteurs : Aimée Patricia Ndembi Ndembi, Auteur ; Justine Mekui, Auteur ; Gail Pheterson, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 29-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : AFRIQUE
AVORTEMENT
CAMEROUN
COMPLICATION
CONTRACEPTION
GABON
GUINEE EQUATORIALE
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
SAGE-FEMMERésumé : Les complications résultant d'avortement spontanés ou provoqués constituent une première cause de mortalité des femmes en Afrique sub-saharienne. Le réseau d'Afrique centrale pour la santé reproductive des femmes : Gabon, Cameroun, Guinée-équatoriale (Réseau GCG) a été fondé en 2009 pour identifier et surmonter les obstacles aux soins après avortement. La recherche a permis d'identifier le manque de formations et d'équipements en soins d'urgence parmi les praticiens en soins de santé de première ligne. Pour combler cette lacune, le Réseau GCG a mis en place un programme pour former des sages-femmes à la pratique des aspirations manuelles intra-utérines (AMIU), aux protocoles d'administration du misoprostol et à l'insertion du DIU-T en cuivre. Cet article en trace un bilan rétrospectif après neuf ans (2009-2018) d'activités. Les résultats quantitatifs et qualitatifs montrent une corrélation entre la pratique de l'AMIU par les sages-femmes dans les centres de santé et la baisse spectaculaire des délais de traitement, ce qui coïncide avec un déclin de la mortalité liée à des complications après avortement. Nos résultats montrent également comment ces avancées ont été menacée par l'opposition liée au fait que ce sont des sages-femmes qui dispensent ces traitements dans certains centres médicaux en milieu urbain, malgré l'appui du ministère de la Santé du Gabon à l'utilisation par les sages-femmes de ces nouveaux protocoles. Le droit des femmes à la santé, incluant l'accès à un avortement sécurisé, est une position que le réseau GQG partage avec les quarante pays africains qui ont ratifié le Protocole à
la Charte africaine des droit s de l'Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique. Le programme de formation montre comment une stratégie d'action directe peut doter le personnel médical, principalement celui des sites périphériques disposant de peu de ressources, des compétences pour prodiguer des soins d'urgence d'avortement et d'après avortement, alors même que les gouvernements n'ont pas transposé leurs engagements en matière de droits humains en textes de loi.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Profession Sage-Femme > n° 271 [01/05/2021] . - p. 29-37[article] Les sages-femmes et les soins après avortement au Gabon. "Les choses ont vraiment changé" [Article] / Aimée Patricia Ndembi Ndembi, Auteur ; Justine Mekui, Auteur ; Gail Pheterson, Auteur ; et al., Auteur . - 2021 . - p. 29-37.
Langues : Français (fre)
in Profession Sage-Femme > n° 271 [01/05/2021] . - p. 29-37
Mots-clés : AFRIQUE
AVORTEMENT
CAMEROUN
COMPLICATION
CONTRACEPTION
GABON
GUINEE EQUATORIALE
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
SAGE-FEMMERésumé : Les complications résultant d'avortement spontanés ou provoqués constituent une première cause de mortalité des femmes en Afrique sub-saharienne. Le réseau d'Afrique centrale pour la santé reproductive des femmes : Gabon, Cameroun, Guinée-équatoriale (Réseau GCG) a été fondé en 2009 pour identifier et surmonter les obstacles aux soins après avortement. La recherche a permis d'identifier le manque de formations et d'équipements en soins d'urgence parmi les praticiens en soins de santé de première ligne. Pour combler cette lacune, le Réseau GCG a mis en place un programme pour former des sages-femmes à la pratique des aspirations manuelles intra-utérines (AMIU), aux protocoles d'administration du misoprostol et à l'insertion du DIU-T en cuivre. Cet article en trace un bilan rétrospectif après neuf ans (2009-2018) d'activités. Les résultats quantitatifs et qualitatifs montrent une corrélation entre la pratique de l'AMIU par les sages-femmes dans les centres de santé et la baisse spectaculaire des délais de traitement, ce qui coïncide avec un déclin de la mortalité liée à des complications après avortement. Nos résultats montrent également comment ces avancées ont été menacée par l'opposition liée au fait que ce sont des sages-femmes qui dispensent ces traitements dans certains centres médicaux en milieu urbain, malgré l'appui du ministère de la Santé du Gabon à l'utilisation par les sages-femmes de ces nouveaux protocoles. Le droit des femmes à la santé, incluant l'accès à un avortement sécurisé, est une position que le réseau GQG partage avec les quarante pays africains qui ont ratifié le Protocole à
la Charte africaine des droit s de l'Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique. Le programme de formation montre comment une stratégie d'action directe peut doter le personnel médical, principalement celui des sites périphériques disposant de peu de ressources, des compétences pour prodiguer des soins d'urgence d'avortement et d'après avortement, alors même que les gouvernements n'ont pas transposé leurs engagements en matière de droits humains en textes de loi.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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