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Auteur Laure Dominjon |
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Adapter le parcours de soins prénatal par le repérage précoce d’un mal-être psychologique / Laure Dominjon in Santé publique, n° 2 ([01/03/2021])
[article]
Titre : Adapter le parcours de soins prénatal par le repérage précoce d’un mal-être psychologique Type de document : Article Auteurs : Laure Dominjon, Auteur ; Mariela Skendi, Auteur ; Gladys Ibanez, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 233-243 Langues : Français (fre) Mots-clés : DEPISTAGE
GROSSESSE
PARCOURS DE SOINS
SANTE MENTALE
SOUFFRANCE PSYCHIQUERésumé : Introduction
La prévalence du mal-être psychologique prénatal maternel est estimée à 10 %, et ce mal-être semble être associé à une morbidité maternelle et infantile accrues. Cette étude pilote vise à évaluer l’impact d’un repérage précoce d’un mal-être psychologique sur le parcours de soins des femmes enceintes et sur leur santé mentale.
Méthode
Une étude interventionnelle a été réalisée dans trois arrondissements parisiens et a comporté : un groupe de femmes enceintes bénéficiant d’un repérage systématique d’un mal-être psychologique au 1er trimestre de grossesse par une question unique, et un groupe de femmes enceintes suivies de façon classique. L’ensemble de ces femmes ont bénéficié d’un entretien téléphonique unique huit à douze semaines après leur recrutement afin d’évaluer leur santé mentale au 2e trimestre de grossesse et de décrire leur parcours de soins.
Résultats
Trente-neuf femmes en mal-être psychologique au 1er trimestre de grossesse ont été incluses. Les femmes du groupe intervention ont plus souvent bénéficié d’un entretien prénatal précoce (EPP) et ont eu plus fréquemment l’impression que leur prise en charge médicale avait amélioré leur bien-être psychologique. À l’inverse, celles du groupe sans intervention ont significativement moins parlé de leurs difficultés psychologiques, ont eu plus de difficultés à en parler, à réaliser la prise en charge lorsqu’elle était proposée ou à consulter pour celles-ci. Et aucune d’entre elles n’a bénéficié d’un EPP.
Conclusion
Le repérage précoce et systématique d’un mal-être psychologique par la question unique semble modifier positivement le parcours de soins et la santé mentale des femmes enceintes ayant un mal-être psychologique.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 2 [01/03/2021] . - p. 233-243[article] Adapter le parcours de soins prénatal par le repérage précoce d’un mal-être psychologique [Article] / Laure Dominjon, Auteur ; Mariela Skendi, Auteur ; Gladys Ibanez, Auteur ; et al., Auteur . - 2021 . - p. 233-243.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 2 [01/03/2021] . - p. 233-243
Mots-clés : DEPISTAGE
GROSSESSE
PARCOURS DE SOINS
SANTE MENTALE
SOUFFRANCE PSYCHIQUERésumé : Introduction
La prévalence du mal-être psychologique prénatal maternel est estimée à 10 %, et ce mal-être semble être associé à une morbidité maternelle et infantile accrues. Cette étude pilote vise à évaluer l’impact d’un repérage précoce d’un mal-être psychologique sur le parcours de soins des femmes enceintes et sur leur santé mentale.
Méthode
Une étude interventionnelle a été réalisée dans trois arrondissements parisiens et a comporté : un groupe de femmes enceintes bénéficiant d’un repérage systématique d’un mal-être psychologique au 1er trimestre de grossesse par une question unique, et un groupe de femmes enceintes suivies de façon classique. L’ensemble de ces femmes ont bénéficié d’un entretien téléphonique unique huit à douze semaines après leur recrutement afin d’évaluer leur santé mentale au 2e trimestre de grossesse et de décrire leur parcours de soins.
Résultats
Trente-neuf femmes en mal-être psychologique au 1er trimestre de grossesse ont été incluses. Les femmes du groupe intervention ont plus souvent bénéficié d’un entretien prénatal précoce (EPP) et ont eu plus fréquemment l’impression que leur prise en charge médicale avait amélioré leur bien-être psychologique. À l’inverse, celles du groupe sans intervention ont significativement moins parlé de leurs difficultés psychologiques, ont eu plus de difficultés à en parler, à réaliser la prise en charge lorsqu’elle était proposée ou à consulter pour celles-ci. Et aucune d’entre elles n’a bénéficié d’un EPP.
Conclusion
Le repérage précoce et systématique d’un mal-être psychologique par la question unique semble modifier positivement le parcours de soins et la santé mentale des femmes enceintes ayant un mal-être psychologique.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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