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Auteur Djedou Martin Amalaman |
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Les enjeux de la communication sur la tuberculose en Côte d'Ivoire / Bernard Seytre in Santé publique, n° 3 ([01/05/2021])
[article]
Titre : Les enjeux de la communication sur la tuberculose en Côte d'Ivoire Type de document : Article Auteurs : Bernard Seytre, Auteur ; Djedou Martin Amalaman, Auteur ; Moustapha Diaby, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 415-423 Langues : Français (fre) Mots-clés : COMMUNICATION
COTE D'IVOIRE
DIAGNOSTIC
INFORMATION SANITAIRE
REPRESENTATION
TUBERCULOSERésumé : Introduction : La tuberculose se présente comme un phénomène social total qui implique les dimensions économiques et socioculturelles des personnes infectées et des acteurs institutionnels de lutte contre le fléau. En Côte d’Ivoire, où seulement 59 % des cas estimés ont été notifiés et traités en 2018, le sous-diagnostic constitue l’un des principaux obstacles à la lutte contre la tuberculose.
Objectif : L’objectif de cette étude socioanthropologique était de fournir des bases à des recommandations de communication susceptibles d’accroître la demande de dépistage de la tuberculose en Côte d’Ivoire. Elle a donc porté sur les représentations de la tuberculose susceptibles d’être influencées par les campagnes de communication.
Méthode : Elle a mobilisé, d’une part, une approche qualitative à travers des entretiens semi-directifs auprès de 54 personnes et 28 focus groups de 8 personnes chacun et, d’autre part, une approche quantitative auprès de 400 personnes soumises à un questionnaire. L’étude s’est déroulée à Abidjan, Bouaké, Korhogo et San-Pédro, en Côte d’Ivoire.
Résultats : Les résultats ont montré, entre autres, que la population a une très bonne connaissance de l’existence et de la gravité de la tuberculose, une bonne connaissance de ses symptômes, qu’elle fait peu confiance à la médecine traditionnelle en cas de tuberculose et qu’elle sait que la maladie peut être traitée par les médicaments de la médecine moderne. En revanche, la moitié de la population seulement sait que le traitement est gratuit, ce qui peut tenir des malades éloignés des structures sanitaires. Les enquêtés associent très majoritairement la tuberculose à l’infection à VIH et au sida. La peur suscitée par cette association est susceptible d’être un frein important à l’entrée dans une démarche thérapeutique en cas de suspicion de tuberculose.
Conclusion : Il nous paraît donc nécessaire de renforcer la communication sur la gratuité du traitement contre la tuberculose et de dissocier tuberculose et VIH dans les outils de communication et de sensibilisation à la tuberculose comme au VIH.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 3 [01/05/2021] . - p. 415-423[article] Les enjeux de la communication sur la tuberculose en Côte d'Ivoire [Article] / Bernard Seytre, Auteur ; Djedou Martin Amalaman, Auteur ; Moustapha Diaby, Auteur ; et al., Auteur . - 2021 . - p. 415-423.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 3 [01/05/2021] . - p. 415-423
Mots-clés : COMMUNICATION
COTE D'IVOIRE
DIAGNOSTIC
INFORMATION SANITAIRE
REPRESENTATION
TUBERCULOSERésumé : Introduction : La tuberculose se présente comme un phénomène social total qui implique les dimensions économiques et socioculturelles des personnes infectées et des acteurs institutionnels de lutte contre le fléau. En Côte d’Ivoire, où seulement 59 % des cas estimés ont été notifiés et traités en 2018, le sous-diagnostic constitue l’un des principaux obstacles à la lutte contre la tuberculose.
Objectif : L’objectif de cette étude socioanthropologique était de fournir des bases à des recommandations de communication susceptibles d’accroître la demande de dépistage de la tuberculose en Côte d’Ivoire. Elle a donc porté sur les représentations de la tuberculose susceptibles d’être influencées par les campagnes de communication.
Méthode : Elle a mobilisé, d’une part, une approche qualitative à travers des entretiens semi-directifs auprès de 54 personnes et 28 focus groups de 8 personnes chacun et, d’autre part, une approche quantitative auprès de 400 personnes soumises à un questionnaire. L’étude s’est déroulée à Abidjan, Bouaké, Korhogo et San-Pédro, en Côte d’Ivoire.
Résultats : Les résultats ont montré, entre autres, que la population a une très bonne connaissance de l’existence et de la gravité de la tuberculose, une bonne connaissance de ses symptômes, qu’elle fait peu confiance à la médecine traditionnelle en cas de tuberculose et qu’elle sait que la maladie peut être traitée par les médicaments de la médecine moderne. En revanche, la moitié de la population seulement sait que le traitement est gratuit, ce qui peut tenir des malades éloignés des structures sanitaires. Les enquêtés associent très majoritairement la tuberculose à l’infection à VIH et au sida. La peur suscitée par cette association est susceptible d’être un frein important à l’entrée dans une démarche thérapeutique en cas de suspicion de tuberculose.
Conclusion : Il nous paraît donc nécessaire de renforcer la communication sur la gratuité du traitement contre la tuberculose et de dissocier tuberculose et VIH dans les outils de communication et de sensibilisation à la tuberculose comme au VIH.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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