Titre : |
La prise en soin de la douleur somatique en santé mentale |
Type de document : |
Mémoire |
Auteurs : |
Elyna Meignen, Auteur |
Editeur : |
Rennes : Pôle de Formation des Professionnels de Santé du CHU de Rennes |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
35 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
DOULEUR INFIRMIER PRENDRE SOIN PRISE EN CHARGE PSYCHIATRIE SANTE MENTALE SOUFFRANCE PSYCHIQUE
|
Résumé : |
Ce travail écrit s’intéresse à la prise en soin de la douleur somatique en santé mentale. En effet, à travers deux situations vécues auprès de personnes souffrant de troubles psychiatriques, de nombreuses questions sont apparues. Je me suis aperçue des difficultés rencontrées pour prendre en soin la douleur somatique. Je me suis sentie démunie en tant que future professionnelle de santé. Il était pour moi essentiel de mieux comprendre cette prise en charge pour être plus à l’aise une fois diplômée. J’ai voulu comprendre pourquoi en psychiatrie il est difficile de reconnaître cette douleur. J’en suis donc venue à me poser la question suivante : En psychiatrie, dans quelle mesure les troubles psychiatriques d’un patient influencent-ils la prise en compte de sa douleur somatique? Pour tenter de répondre à cette question, j’ai recherché auprès d’auteurs des éclairages théoriques autour de deux axes principaux : la place de la douleur somatique en psychiatrie et le prendre soin infirmier autour de cette douleur. Ensuite, j’ai approfondi mes recherches en réalisant des entretiens semi-directifs auprès de deux infirmières de psychiatrie qui ont une expérience au sein d’un comité de lutte contre la douleur. J’ai par la suite analysé ces entretiens. Après avoir confronté les informations recueillies par les auteurs à celles des infirmières, j’ai obtenu des résultats. On y découvre une place fragile pour la douleur somatique en psychiatrie. Pourtant de nombreuses douleurs physiques apparaissent dans les services. J’ai également constaté des difficultés pour évaluer cette douleur en raison de la pathologie psychiatrique qui entraîne une perception et une expression de la douleur différente de la nôtre. De plus, un lien fort existe entre la douleur physique et la douleur psychique, il est donc difficile de repérer la douleur somatique dans tout cela. Toutes ces recherches m’ont permis d’établir une question d’ouverture qui pourrait être développée : Face à la plainte douloureuse somatique en santé mentale, dans quelle mesure l’approche subjective du soignant influe-t-elle la prise en soin de la douleur somatique? Ce travail me permet aujourd’hui d’appréhender plus sereinement ce type de situation si je venais à la rencontrer une fois diplômée. |
Permalink : |
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La prise en soin de la douleur somatique en santé mentale [Mémoire] / Elyna Meignen, Auteur . - Rennes : Pôle de Formation des Professionnels de Santé du CHU de Rennes, 2022 . - 35 p. Langues : Français ( fre) Mots-clés : |
DOULEUR INFIRMIER PRENDRE SOIN PRISE EN CHARGE PSYCHIATRIE SANTE MENTALE SOUFFRANCE PSYCHIQUE
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Résumé : |
Ce travail écrit s’intéresse à la prise en soin de la douleur somatique en santé mentale. En effet, à travers deux situations vécues auprès de personnes souffrant de troubles psychiatriques, de nombreuses questions sont apparues. Je me suis aperçue des difficultés rencontrées pour prendre en soin la douleur somatique. Je me suis sentie démunie en tant que future professionnelle de santé. Il était pour moi essentiel de mieux comprendre cette prise en charge pour être plus à l’aise une fois diplômée. J’ai voulu comprendre pourquoi en psychiatrie il est difficile de reconnaître cette douleur. J’en suis donc venue à me poser la question suivante : En psychiatrie, dans quelle mesure les troubles psychiatriques d’un patient influencent-ils la prise en compte de sa douleur somatique? Pour tenter de répondre à cette question, j’ai recherché auprès d’auteurs des éclairages théoriques autour de deux axes principaux : la place de la douleur somatique en psychiatrie et le prendre soin infirmier autour de cette douleur. Ensuite, j’ai approfondi mes recherches en réalisant des entretiens semi-directifs auprès de deux infirmières de psychiatrie qui ont une expérience au sein d’un comité de lutte contre la douleur. J’ai par la suite analysé ces entretiens. Après avoir confronté les informations recueillies par les auteurs à celles des infirmières, j’ai obtenu des résultats. On y découvre une place fragile pour la douleur somatique en psychiatrie. Pourtant de nombreuses douleurs physiques apparaissent dans les services. J’ai également constaté des difficultés pour évaluer cette douleur en raison de la pathologie psychiatrique qui entraîne une perception et une expression de la douleur différente de la nôtre. De plus, un lien fort existe entre la douleur physique et la douleur psychique, il est donc difficile de repérer la douleur somatique dans tout cela. Toutes ces recherches m’ont permis d’établir une question d’ouverture qui pourrait être développée : Face à la plainte douloureuse somatique en santé mentale, dans quelle mesure l’approche subjective du soignant influe-t-elle la prise en soin de la douleur somatique? Ce travail me permet aujourd’hui d’appréhender plus sereinement ce type de situation si je venais à la rencontrer une fois diplômée. |
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