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Auteur Laetitia Mezin |
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« Un vaccin qui reste quand même à part » : Papillomavirus et vaccination en France / Laetitia Mezin in Santé publique, n° 2 ([01/03/2023])
[article]
Titre : « Un vaccin qui reste quand même à part » : Papillomavirus et vaccination en France Type de document : Article Auteurs : Laetitia Mezin, Auteur ; Anne Rousseau, Auteur ; Yann Sellier, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 127-137 Langues : Français (fre) Mots-clés : CANCER DU COL DE L'UTERUS
FRANCE
INFECTION SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE
MEDECIN GENERALISTE
PREVENTION
VACCINATION
VIRUSRésumé : Introduction : La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est aujourd’hui peu répandue en France où le taux vaccinal est l’un des plus faibles d’Europe. Pourtant, ce virus est rencontré par 80 % de la population et entraine 3 000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus par an. Cette vaccination constitue un réel levier d’action, notamment par le biais des médecins généralistes.
But de l’étude : L’objectif était de comprendre le faible taux vaccinal en France et de proposer des solutions durables pour augmenter l’adhésion à ce vaccin. Avec une approche qualitative, nous avons documenté les perceptions, réticences et obstacles de seize médecins généralistes en Île de France.
Résultats : Le vaccin anti-HPV présente des particularités qui rendent son abord plus délicat auprès de la population. D’abord, parce qu’il touche à l’intimité des patients et ce, dès un très jeune âge. Ensuite, parce qu’il a longtemps été dédié à un public féminin ; l’ouverture de la vaccination aux garçons du même âge entraine donc une modification des discours et une rupture avec son image genrée. Enfin, cette vaccination s’inscrit dans un contexte où l’hésitation vaccinale est marquée en France, avec une circulation rapide d’informations plus ou moins fiables venant souvent mettre en difficulté le corps médical.
Conclusions : Les professionnels de santé détiennent un rôle clé pour convaincre et entrainer l’adhésion des patients, et une majorité des médecins reste favorable à cette vaccination. S’appuyer sur un ensemble de professionnels de santé plus large pourrait permettre d’augmenter l’adhésion vaccinale en France.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Santé publique > n° 2 [01/03/2023] . - p. 127-137[article] « Un vaccin qui reste quand même à part » : Papillomavirus et vaccination en France [Article] / Laetitia Mezin, Auteur ; Anne Rousseau, Auteur ; Yann Sellier, Auteur ; et al., Auteur . - 2023 . - p. 127-137.
Langues : Français (fre)
in Santé publique > n° 2 [01/03/2023] . - p. 127-137
Mots-clés : CANCER DU COL DE L'UTERUS
FRANCE
INFECTION SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE
MEDECIN GENERALISTE
PREVENTION
VACCINATION
VIRUSRésumé : Introduction : La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est aujourd’hui peu répandue en France où le taux vaccinal est l’un des plus faibles d’Europe. Pourtant, ce virus est rencontré par 80 % de la population et entraine 3 000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus par an. Cette vaccination constitue un réel levier d’action, notamment par le biais des médecins généralistes.
But de l’étude : L’objectif était de comprendre le faible taux vaccinal en France et de proposer des solutions durables pour augmenter l’adhésion à ce vaccin. Avec une approche qualitative, nous avons documenté les perceptions, réticences et obstacles de seize médecins généralistes en Île de France.
Résultats : Le vaccin anti-HPV présente des particularités qui rendent son abord plus délicat auprès de la population. D’abord, parce qu’il touche à l’intimité des patients et ce, dès un très jeune âge. Ensuite, parce qu’il a longtemps été dédié à un public féminin ; l’ouverture de la vaccination aux garçons du même âge entraine donc une modification des discours et une rupture avec son image genrée. Enfin, cette vaccination s’inscrit dans un contexte où l’hésitation vaccinale est marquée en France, avec une circulation rapide d’informations plus ou moins fiables venant souvent mettre en difficulté le corps médical.
Conclusions : Les professionnels de santé détiennent un rôle clé pour convaincre et entrainer l’adhésion des patients, et une majorité des médecins reste favorable à cette vaccination. S’appuyer sur un ensemble de professionnels de santé plus large pourrait permettre d’augmenter l’adhésion vaccinale en France.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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