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Comparaison de l’activité in situ de l’hypochlorite de sodium et d’un détergent-désinfectant vis-à-vis des spores de Clostridium difficile : résultats d’une étude prospective en cross-over / Jeanne Couturier in Hygiènes, n° 5 ([01/11/2018])
[article]
Titre : Comparaison de l’activité in situ de l’hypochlorite de sodium et d’un détergent-désinfectant vis-à-vis des spores de Clostridium difficile : résultats d’une étude prospective en cross-over Type de document : Article Auteurs : Jeanne Couturier, Auteur ; Rabab Syed Zaidi, Auteur ; Claire Fouquet, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 185-192 Langues : Français (fre) Mots-clés : ENVIRONNEMENT
NETTOYAGERésumé : Objectif : L’objectif principal de cette étude était de comparer en conditions réelles d’utilisation l’efficacité d’un détergent désinfectant associant l’acide peracétique, le chlorure d’ammonium quaternaire et des tensioactifs (Oxy’Floor® des laboratoires Anios) à celle de l’eau de Javel 0,5 % pour la réduction de la contamination environnementale par les spores de Clostridium difficile.
Méthode : Une étude prospective de type « avant-après » en cross-over multiple a été réalisée pendant un an à l’hôpital Saint-Antoine dans les services de gastro-entérologie et de maladies infectieuses. Des prélèvements d’environnement (12 prélèvements de surfaces, 2 prélèvements d’air, 1 prélèvement de siphon) ont été réalisés dans la chambre des patients infectés par C. difficile avant et après bionettoyage au moment du diagnostic (J0), à J1, J2, entre J7 et J10, et à la sortie du patient.
Résultats : Quarante patients ont été inclus : 14 chambres ont été désinfectées à l’eau de Javel et 26 avec de l’Oxy’Floor®. Au total, 4 441 prélèvements d’environnement ont été réalisés. Le taux global de contamination par C. difficile était de 11,32 % avant bionettoyage et de 6,29 % après. La réduction de la contamination était significative avec l’eau de Javel 0,5 % (réduction relative de 44,55 %, p = 0,0005) et avec l’Oxy’Floor® (réduction relative de 44,35 %, pCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Hygiènes > n° 5 [01/11/2018] . - p. 185-192[article] Comparaison de l’activité in situ de l’hypochlorite de sodium et d’un détergent-désinfectant vis-à-vis des spores de Clostridium difficile : résultats d’une étude prospective en cross-over [Article] / Jeanne Couturier, Auteur ; Rabab Syed Zaidi, Auteur ; Claire Fouquet, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 185-192.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > n° 5 [01/11/2018] . - p. 185-192
Mots-clés : ENVIRONNEMENT
NETTOYAGERésumé : Objectif : L’objectif principal de cette étude était de comparer en conditions réelles d’utilisation l’efficacité d’un détergent désinfectant associant l’acide peracétique, le chlorure d’ammonium quaternaire et des tensioactifs (Oxy’Floor® des laboratoires Anios) à celle de l’eau de Javel 0,5 % pour la réduction de la contamination environnementale par les spores de Clostridium difficile.
Méthode : Une étude prospective de type « avant-après » en cross-over multiple a été réalisée pendant un an à l’hôpital Saint-Antoine dans les services de gastro-entérologie et de maladies infectieuses. Des prélèvements d’environnement (12 prélèvements de surfaces, 2 prélèvements d’air, 1 prélèvement de siphon) ont été réalisés dans la chambre des patients infectés par C. difficile avant et après bionettoyage au moment du diagnostic (J0), à J1, J2, entre J7 et J10, et à la sortie du patient.
Résultats : Quarante patients ont été inclus : 14 chambres ont été désinfectées à l’eau de Javel et 26 avec de l’Oxy’Floor®. Au total, 4 441 prélèvements d’environnement ont été réalisés. Le taux global de contamination par C. difficile était de 11,32 % avant bionettoyage et de 6,29 % après. La réduction de la contamination était significative avec l’eau de Javel 0,5 % (réduction relative de 44,55 %, p = 0,0005) et avec l’Oxy’Floor® (réduction relative de 44,35 %, pCote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique IFPS Fougères - Centre de documentation Disponible Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile / Jean-Winoc Decousser in Hygiènes, n° 1 ([01/03/2024])
[article]
Titre : Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile Type de document : Article Auteurs : Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Jeanne Couturier, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 61-69 Langues : Français (fre) Mots-clés : DIAGNOSTIC
DIARRHEE
INFECTION
PREVENTION
RISQUE SANITAIRERésumé : Les diarrhées à Clostridioides difficile (anciennement Clostridium difficile) sont des infections à la fois communautaires et associées aux soins. Elles se développent chez des patients ayant un microbiote digestif altéré, principalement par la prise d’antibiotiques. Dans ce contexte, seules les souches toxinogènes sont pathogènes. Contrairement à de nombreuses bactéries, le diagnostic des diarrhées à C. difficile n’est pas basé en première intention sur la culture. Plusieurs types de tests sont disponibles et organisés selon des algorithmes bien définis. En termes de prévention de la transmission, la prise en charge des patients diarrhéiques (c’est-à-dire présentant plus de 3 selles quotidiennes non moulées) et pour lesquels la recherche des toxines est positive par test antigénique ou par PCR ne pose pas de problème : les précautions complémentaires spécifiques C. difficile doivent être prescrites et mises en place. L’eau de Javel et les dérivés peroxygénés sporicides sont des désinfectants de surface de choix. Le traitement antibiotique n’est pas basé sur la réalisation d’un antibiogramme. Le suivi de la guérison est clinique : il ne faut pas réaliser de test microbiologique de contrôle. Chez les patients asymptomatiques, le portage de souche toxinogène est possible ; la prévalence varie de 3,9 à 5,8%. Leur dépistage n’est néanmoins pas recommandé. La prise en charge de ces porteurs asymptomatiques n’est pas standardisée. Il semble prudent de les maintenir en chambre individuelle s’ils doivent bénéficier d’une antibiothérapie puisque la probabilité pour ces patients de développer une infection est particulièrement élevée. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Hygiènes > n° 1 [01/03/2024] . - p. 61-69[article] Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile [Article] / Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Jeanne Couturier, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; et al., Auteur . - 2024 . - p. 61-69.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > n° 1 [01/03/2024] . - p. 61-69
Mots-clés : DIAGNOSTIC
DIARRHEE
INFECTION
PREVENTION
RISQUE SANITAIRERésumé : Les diarrhées à Clostridioides difficile (anciennement Clostridium difficile) sont des infections à la fois communautaires et associées aux soins. Elles se développent chez des patients ayant un microbiote digestif altéré, principalement par la prise d’antibiotiques. Dans ce contexte, seules les souches toxinogènes sont pathogènes. Contrairement à de nombreuses bactéries, le diagnostic des diarrhées à C. difficile n’est pas basé en première intention sur la culture. Plusieurs types de tests sont disponibles et organisés selon des algorithmes bien définis. En termes de prévention de la transmission, la prise en charge des patients diarrhéiques (c’est-à-dire présentant plus de 3 selles quotidiennes non moulées) et pour lesquels la recherche des toxines est positive par test antigénique ou par PCR ne pose pas de problème : les précautions complémentaires spécifiques C. difficile doivent être prescrites et mises en place. L’eau de Javel et les dérivés peroxygénés sporicides sont des désinfectants de surface de choix. Le traitement antibiotique n’est pas basé sur la réalisation d’un antibiogramme. Le suivi de la guérison est clinique : il ne faut pas réaliser de test microbiologique de contrôle. Chez les patients asymptomatiques, le portage de souche toxinogène est possible ; la prévalence varie de 3,9 à 5,8%. Leur dépistage n’est néanmoins pas recommandé. La prise en charge de ces porteurs asymptomatiques n’est pas standardisée. Il semble prudent de les maintenir en chambre individuelle s’ils doivent bénéficier d’une antibiothérapie puisque la probabilité pour ces patients de développer une infection est particulièrement élevée. Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique IFPS Fougères - Centre de documentation Disponible Évaluation de la dissémination des bactéries à partir des toilettes : étude expérimentale / Jeanne Couturier in Hygiènes, n° 1 ([01/03/2022])
[article]
Titre : Évaluation de la dissémination des bactéries à partir des toilettes : étude expérimentale Type de document : Article Auteurs : Jeanne Couturier, Auteur ; Matthieu Rabate, Auteur ; Didier Nesa, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 29-35 Langues : Français (fre) Mots-clés : BACTERIE
CONTAMINATION
ENVIRONNEMENT
HYGIENE HOSPITALIERE
LEGIONELLOSE
RESISTANCERésumé : Contexte : Environ 5% des infections associées aux soins sont dues à des micro-organismes de l’environnement. Nous avons récemment investigué deux épidémies (une liée à Citrobacter freundii producteur d’OXA-48 et l’autre à Legionella pneumophila) dont l’origine probable était les toilettes ; une autre étude a montré que les salles de bains de patients ayant une diarrhée à Clostridioides difficile étaient fortement contaminées par des spores.
Objectif : L’objectif de cette étude expérimentale était d’évaluer le rôle potentiel des toilettes dans la dissémination environnementale de ces bactéries. Matériel et méthode : Une suspension calibrée de chacune des bactéries (C. freundii, C. difficile, L. pneumophila) a été versée dans le siphon des toilettes. Après tirage de la chasse d’eau, la contamination environnementale a été évaluée en disposant 15 boîtes de Pétri à des distances variables autour des sanitaires et en prélevant l’air par impaction à l’aide d’un biocollecteur. Les boîtes de Pétri ont été incubées à 37°C pendant une durée et sous une atmosphère adaptées à chaque bactérie.
Résultats : Au total, 25/170 (14,7%) prélèvements étaient positifs à C. freundii (24 « surfaces » et 1 « air »), 62/187 (33,2%) à C. difficile (40 surfaces et 22 airs) et 72/221 (32,6%) à L. pneumophila (59 surfaces et 13 airs). La fréquence de contamination augmentait avec le niveau de la contamination de l’eau des siphons et diminuait avec la distance par rapport aux sanitaires.
Discussion-Conclusion : Ces résultats expérimentaux montrent que l’utilisation des toilettes génère une importante quantité d’aérosols contaminés et entraîne une contamination environnementale. Cette étude souligne la nécessité d’utiliser l’abattant des toilettes avant de tirer la chasse d’eau.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Hygiènes > n° 1 [01/03/2022] . - p. 29-35[article] Évaluation de la dissémination des bactéries à partir des toilettes : étude expérimentale [Article] / Jeanne Couturier, Auteur ; Matthieu Rabate, Auteur ; Didier Nesa, Auteur ; et al., Auteur . - 2022 . - p. 29-35.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > n° 1 [01/03/2022] . - p. 29-35
Mots-clés : BACTERIE
CONTAMINATION
ENVIRONNEMENT
HYGIENE HOSPITALIERE
LEGIONELLOSE
RESISTANCERésumé : Contexte : Environ 5% des infections associées aux soins sont dues à des micro-organismes de l’environnement. Nous avons récemment investigué deux épidémies (une liée à Citrobacter freundii producteur d’OXA-48 et l’autre à Legionella pneumophila) dont l’origine probable était les toilettes ; une autre étude a montré que les salles de bains de patients ayant une diarrhée à Clostridioides difficile étaient fortement contaminées par des spores.
Objectif : L’objectif de cette étude expérimentale était d’évaluer le rôle potentiel des toilettes dans la dissémination environnementale de ces bactéries. Matériel et méthode : Une suspension calibrée de chacune des bactéries (C. freundii, C. difficile, L. pneumophila) a été versée dans le siphon des toilettes. Après tirage de la chasse d’eau, la contamination environnementale a été évaluée en disposant 15 boîtes de Pétri à des distances variables autour des sanitaires et en prélevant l’air par impaction à l’aide d’un biocollecteur. Les boîtes de Pétri ont été incubées à 37°C pendant une durée et sous une atmosphère adaptées à chaque bactérie.
Résultats : Au total, 25/170 (14,7%) prélèvements étaient positifs à C. freundii (24 « surfaces » et 1 « air »), 62/187 (33,2%) à C. difficile (40 surfaces et 22 airs) et 72/221 (32,6%) à L. pneumophila (59 surfaces et 13 airs). La fréquence de contamination augmentait avec le niveau de la contamination de l’eau des siphons et diminuait avec la distance par rapport aux sanitaires.
Discussion-Conclusion : Ces résultats expérimentaux montrent que l’utilisation des toilettes génère une importante quantité d’aérosols contaminés et entraîne une contamination environnementale. Cette étude souligne la nécessité d’utiliser l’abattant des toilettes avant de tirer la chasse d’eau.Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique IFPS Fougères - Centre de documentation Disponible