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Diagnostic et prise en charge au laboratoire des infections à Mycoplasma pneumoniae, une toute petite bactérie qui n’a pas fini de livrer ses secrets / Sylvie Pillet in Hygiènes, n° 2 ([01/05/2024])
[article]
Titre : Diagnostic et prise en charge au laboratoire des infections à Mycoplasma pneumoniae, une toute petite bactérie qui n’a pas fini de livrer ses secrets Type de document : Article Auteurs : Sylvie Pillet, Auteur ; Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 156-165 Langues : Français (fre) Mots-clés : BACTERIE
INFECTION BACTERIENNE
PHARMACORESISTANCE
PNEUMONIERésumé : Après une quasi-disparition pendant la pandémie de Covid-19, Mycoplasma pneumoniae est responsable d’un rebond épidémique depuis l’été 2023. Cet agent pathogène est la plus petite bactérie connue en termes de taille (facteur 10 par rapport aux autres bacilles) et de taille de génome. Il est principalement responsable de pneumonies communautaires atypiques proches des pneumopathies virales chez les grands enfants et les adultes jeunes ; il peut aussi causer des infections extra-respiratoires, indépendamment ou non de la pneumonie. Son cycle est endémo-épidémique avec un pic survenant tous les trois à sept ans. La culture au laboratoire étant très laborieuse, le diagnostic repose en priorité sur la détection de l’ADN bactérien par technique d’amplification génique (TAG) dans les sécrétions respiratoires. La sérologie (présence d’anticorps de classe IgM ou sérovariation sur deux sérums prélevés à 10-15 jours d’écart) est utile pour authentifier certaines manifestations extra-respiratoires. Du fait de l’absence de paroi bactérienne, le traitement des infections à M. pneumoniae repose d’abord sur les macrolides et apparentés, sur les tétracyclines en cas d’intolérance ou de résistance aux macrolides et rarement sur les fluoroquinolones. Au cours des vingt dernières années, une très grande augmentation des résistances aux macrolides a été observée dans certaines régions du monde (actuellement autour de 2% en France), ce qui justifie de pouvoir documenter les cas d’infection aiguë par TAG pour éviter les antibiothérapies abusives ou inadaptées. En ligne : https://www.hygienes.net/publication-scientifique/diagnostic-et-prise-en-charge- [...] Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Hygiènes > n° 2 [01/05/2024] . - p. 156-165[article] Diagnostic et prise en charge au laboratoire des infections à Mycoplasma pneumoniae, une toute petite bactérie qui n’a pas fini de livrer ses secrets [Article] / Sylvie Pillet, Auteur ; Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; et al., Auteur . - 2024 . - p. 156-165.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > n° 2 [01/05/2024] . - p. 156-165
Mots-clés : BACTERIE
INFECTION BACTERIENNE
PHARMACORESISTANCE
PNEUMONIERésumé : Après une quasi-disparition pendant la pandémie de Covid-19, Mycoplasma pneumoniae est responsable d’un rebond épidémique depuis l’été 2023. Cet agent pathogène est la plus petite bactérie connue en termes de taille (facteur 10 par rapport aux autres bacilles) et de taille de génome. Il est principalement responsable de pneumonies communautaires atypiques proches des pneumopathies virales chez les grands enfants et les adultes jeunes ; il peut aussi causer des infections extra-respiratoires, indépendamment ou non de la pneumonie. Son cycle est endémo-épidémique avec un pic survenant tous les trois à sept ans. La culture au laboratoire étant très laborieuse, le diagnostic repose en priorité sur la détection de l’ADN bactérien par technique d’amplification génique (TAG) dans les sécrétions respiratoires. La sérologie (présence d’anticorps de classe IgM ou sérovariation sur deux sérums prélevés à 10-15 jours d’écart) est utile pour authentifier certaines manifestations extra-respiratoires. Du fait de l’absence de paroi bactérienne, le traitement des infections à M. pneumoniae repose d’abord sur les macrolides et apparentés, sur les tétracyclines en cas d’intolérance ou de résistance aux macrolides et rarement sur les fluoroquinolones. Au cours des vingt dernières années, une très grande augmentation des résistances aux macrolides a été observée dans certaines régions du monde (actuellement autour de 2% en France), ce qui justifie de pouvoir documenter les cas d’infection aiguë par TAG pour éviter les antibiothérapies abusives ou inadaptées. En ligne : https://www.hygienes.net/publication-scientifique/diagnostic-et-prise-en-charge- [...] Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique IFPS Fougères - Centre de documentation Disponible Évolution des grippes nosocomiales en gériatrie entre 2012 et 2016 au centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne / Corinne Gocko in Hygiènes, n° 3 ([01/06/2018])
[article]
Titre : Évolution des grippes nosocomiales en gériatrie entre 2012 et 2016 au centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne Type de document : Article Auteurs : Corinne Gocko, Auteur ; Julie Gagnaire, Auteur ; Sylvie Pillet, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 97-100 Langues : Français (fre) Mots-clés : DIAGNOSTIC
GERIATRIE
GRIPPE
INFECTION NOSOCOMIALE
MICROBIOLOGIE
PRINCIPE DE PRECAUTIONRésumé : Objectifs : Décrire l’évolution du nombre de cas de grippe nosocomiale en gériatrie au CHU de Saint-Étienne entre 2012 et 2016 et la mettre en parallèle avec les mesures de contrôle mises en œuvre.
Matériels et méthodes : Depuis 2012, un programme multifacette de gestion des épidémies de grippe a été mis en œuvre au sein de cet établissement. Il inclut, en complément des mesures classiques de prise en charge des patients grippés, la systématisation du port de masque par les personnels de santé et les visiteurs pendant la période épidémique, des campagnes de sensibilisation aux mesures barrières, à la vaccination, et la mise à disposition de vaccins antigrippaux dans les services. Un fichier informatique des diagnostics de grippe est envoyé quotidiennement par les virologues à l’unité de gestion du risque infectieux. Le caractère nosocomial ou communautaire est établi par l’équipe opérationnelle d’hygiène en lien avec les services cliniques. Il est vérifié que les patients sont bien placés en précautions complémentaires gouttelettes ou air selon le type de soin réalisé. Les données sont colligées dans un fichier Excel®.
Résultats : Au sein du secteur gériatrique, 35 cas de grippe nosocomiale ont été recensés en 2012 (9 en court et moyen séjours et 26 en long séjour), 7 cas en 2013, 11 cas en 2014, 11 cas en 2015 et 3 cas en 2016, tous en court et moyen séjours. Une baisse du nombre de cas de grippe nosocomiale a été observée au fil des 5 ans en gériatrie (p Conclusion : La stratégie multifacette qui a été déployée a permis de mobiliser les différents intervenants autour d’une meilleure gestion de la grippe en gériatrie. Elle a certainement participé à la réduction des cas de grippe nosocomiale en long séjour.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Hygiènes > n° 3 [01/06/2018] . - p. 97-100[article] Évolution des grippes nosocomiales en gériatrie entre 2012 et 2016 au centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne [Article] / Corinne Gocko, Auteur ; Julie Gagnaire, Auteur ; Sylvie Pillet, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 97-100.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > n° 3 [01/06/2018] . - p. 97-100
Mots-clés : DIAGNOSTIC
GERIATRIE
GRIPPE
INFECTION NOSOCOMIALE
MICROBIOLOGIE
PRINCIPE DE PRECAUTIONRésumé : Objectifs : Décrire l’évolution du nombre de cas de grippe nosocomiale en gériatrie au CHU de Saint-Étienne entre 2012 et 2016 et la mettre en parallèle avec les mesures de contrôle mises en œuvre.
Matériels et méthodes : Depuis 2012, un programme multifacette de gestion des épidémies de grippe a été mis en œuvre au sein de cet établissement. Il inclut, en complément des mesures classiques de prise en charge des patients grippés, la systématisation du port de masque par les personnels de santé et les visiteurs pendant la période épidémique, des campagnes de sensibilisation aux mesures barrières, à la vaccination, et la mise à disposition de vaccins antigrippaux dans les services. Un fichier informatique des diagnostics de grippe est envoyé quotidiennement par les virologues à l’unité de gestion du risque infectieux. Le caractère nosocomial ou communautaire est établi par l’équipe opérationnelle d’hygiène en lien avec les services cliniques. Il est vérifié que les patients sont bien placés en précautions complémentaires gouttelettes ou air selon le type de soin réalisé. Les données sont colligées dans un fichier Excel®.
Résultats : Au sein du secteur gériatrique, 35 cas de grippe nosocomiale ont été recensés en 2012 (9 en court et moyen séjours et 26 en long séjour), 7 cas en 2013, 11 cas en 2014, 11 cas en 2015 et 3 cas en 2016, tous en court et moyen séjours. Une baisse du nombre de cas de grippe nosocomiale a été observée au fil des 5 ans en gériatrie (p Conclusion : La stratégie multifacette qui a été déployée a permis de mobiliser les différents intervenants autour d’une meilleure gestion de la grippe en gériatrie. Elle a certainement participé à la réduction des cas de grippe nosocomiale en long séjour.Cote : Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
Cote Support Localisation Disponibilité . Périodique IFPS Fougères - Centre de documentation Disponible