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Auteur A. Margraff
Commentaire :
Major de la promotion "Simone Veil" du Master de Droit de la santé
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FIN DE VIE, QUAND LE LEGISLATEUR REAFFIRME LES PRINCIPES D'AUTONOMIE ET DE DIGNITE DE LA PERSONNE HUMAINE / F. Therouse in Ethique et santé, 1 (02/2006)
[article]
Titre : FIN DE VIE, QUAND LE LEGISLATEUR REAFFIRME LES PRINCIPES D'AUTONOMIE ET DE DIGNITE DE LA PERSONNE HUMAINE Type de document : Article Auteurs : F. Therouse, Auteur ; A. Margraff, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 49-54 Langues : Français (fre) Mots-clés : ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE
EUTHANASIE
FIN DE VIE
LEGISLATION
PERSONNE DE CONFIANCE
SOINS PALLIATIFSRésumé : Entre légiférer sur l'euthanasie et embrasser le statut quo, le législateur, avec la loi du 22 avril 2005, a emprunté une troisième voie, celle de la fin de vie. Le dispositif finalement adopté concerne le droit des malades et la fin de vie. Cette dernière étant définie comme " la phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable qu'elle qu'en soit la cause ". Cette loi met en avant l'autonomie du patient, puisque sa volonté est au coeur de la décision de limitation ou d'arrêt des soins. Ainsi toute personne en état de manifester sa volonté doit voir cette volonté respectée lorsqu'elle est en fin de vie, ou sinon après réitération de son refus. Puis, lorsqu'elle est hors d'état de manifester sa volonté, il convient de se référer d'abord aux "directives anticipées", à la personne de confiance et, à défaut, à la famille ou ses proches. La seule obligation s'imposant au médecin est la recherche de la volonté du patient, mais pas nécessairement le respect de celle-ci. La loi met aussi en exergue le respect de la personne. En effet, le renforcement des soins palliatifs apparaît comme une véritable alternative à l'euthanasie. Lorsque les soins curatifs n'ont plus lieu d'être, le législateur officialise le refus de l'acharnement thérapeutique, et oblige à recourir aux soins palliatifs, conformément au principe de dignité de la personne humaine. Cette obligation passe par la mise en oeuvre d'une politique de santé (recensement des services et personnels spécialisés ; volet "activité palliative de services " dans le projet médical...) et par un redéploiement des moyens pour une meilleure prise en charge du patient (création de réseaux, reconnaissance officielle des bénévoles formés à l'accompagnement de la fin de vie...). Ancien numéro de notice : 4527803 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id
in Ethique et santé > 1 (02/2006) . - pp. 49-54[article] FIN DE VIE, QUAND LE LEGISLATEUR REAFFIRME LES PRINCIPES D'AUTONOMIE ET DE DIGNITE DE LA PERSONNE HUMAINE [Article] / F. Therouse, Auteur ; A. Margraff, Auteur . - 2006 . - pp. 49-54.
Langues : Français (fre)
in Ethique et santé > 1 (02/2006) . - pp. 49-54
Mots-clés : ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE
EUTHANASIE
FIN DE VIE
LEGISLATION
PERSONNE DE CONFIANCE
SOINS PALLIATIFSRésumé : Entre légiférer sur l'euthanasie et embrasser le statut quo, le législateur, avec la loi du 22 avril 2005, a emprunté une troisième voie, celle de la fin de vie. Le dispositif finalement adopté concerne le droit des malades et la fin de vie. Cette dernière étant définie comme " la phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable qu'elle qu'en soit la cause ". Cette loi met en avant l'autonomie du patient, puisque sa volonté est au coeur de la décision de limitation ou d'arrêt des soins. Ainsi toute personne en état de manifester sa volonté doit voir cette volonté respectée lorsqu'elle est en fin de vie, ou sinon après réitération de son refus. Puis, lorsqu'elle est hors d'état de manifester sa volonté, il convient de se référer d'abord aux "directives anticipées", à la personne de confiance et, à défaut, à la famille ou ses proches. La seule obligation s'imposant au médecin est la recherche de la volonté du patient, mais pas nécessairement le respect de celle-ci. La loi met aussi en exergue le respect de la personne. En effet, le renforcement des soins palliatifs apparaît comme une véritable alternative à l'euthanasie. Lorsque les soins curatifs n'ont plus lieu d'être, le législateur officialise le refus de l'acharnement thérapeutique, et oblige à recourir aux soins palliatifs, conformément au principe de dignité de la personne humaine. Cette obligation passe par la mise en oeuvre d'une politique de santé (recensement des services et personnels spécialisés ; volet "activité palliative de services " dans le projet médical...) et par un redéploiement des moyens pour une meilleure prise en charge du patient (création de réseaux, reconnaissance officielle des bénévoles formés à l'accompagnement de la fin de vie...). Ancien numéro de notice : 4527803 Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id Exemplaires(1)
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