[article] Titre : |
Stigmatisation de la maladie mentale par les étudiants en médecine en Guinée, Conakry |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Abdoulaye Sow, Auteur ; Monique Van Dormael, Auteur ; Bart Criel, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p. 253-261 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ETUDIANT EN MEDECINE GUINEE MEDECINE TRADITIONNELLE PSYCHIATRIE SANTE MENTALE STIGMATISATION
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Résumé : |
Introduction : La stigmatisation de la maladie mentale constitue un obstacle majeur au développement de soins de qualité, particulièrement lorsqu’elle émane des professionnels eux-mêmes. L’objectif de cette recherche était d’appréhender les éventuelles attitudes de stigmatisation parmi les étudiants de première et dernière année en médecine à l’Université de Conakry (Guinée), à partir d’une description de leurs représentations de la maladie mentale, des malades mentaux et de la psychiatrie.
Méthodes : Des focus groupes ont permis de faire émerger les perceptions et attitudes des étudiants face à la maladie mentale, leurs modèles explicatifs et opinions sur les thérapeutiques traditionnelles et modernes, ainsi que leur intérêt à intégrer la psychiatrie dans leur pratique future.
Résultats : Beaucoup regrettent la discrimination dont font l’objet les malades mentaux dans la société guinéenne, mais partagent néanmoins avec la population générale des attitudes de stigmatisation. Le stéréotype dominant est la grande folie, même si les étudiants de dernière année citent des troubles mentaux plus diversifiés. Il y a une forte adhésion aux modèles explicatifs profanes intégrant les forces occultes ainsi qu’au recours aux soins traditionnels pour les traiter, y compris parmi les étudiants de dernière année de médecine.
Discussion : Aucun étudiant ne choisirait la psychiatrie comme spécialité, même si certains se montrent intéressés à l’intégrer dans leur pratique. Notre étude suggère cependant aussi que les attitudes de stigmatisation des étudiants ne sont pas figées. Des dispositifs pédagogiques spécifiques peuvent faire évoluer les attitudes et créer des espaces de tolérance et de compassion.
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Santé publique > n° 2 [01/03/2018] . - p. 253-261
[article] Stigmatisation de la maladie mentale par les étudiants en médecine en Guinée, Conakry [Article] / Abdoulaye Sow, Auteur ; Monique Van Dormael, Auteur ; Bart Criel, Auteur ; et al., Auteur . - 2018 . - p. 253-261. Langues : Français ( fre) in Santé publique > n° 2 [01/03/2018] . - p. 253-261 Mots-clés : |
ETUDIANT EN MEDECINE GUINEE MEDECINE TRADITIONNELLE PSYCHIATRIE SANTE MENTALE STIGMATISATION
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Résumé : |
Introduction : La stigmatisation de la maladie mentale constitue un obstacle majeur au développement de soins de qualité, particulièrement lorsqu’elle émane des professionnels eux-mêmes. L’objectif de cette recherche était d’appréhender les éventuelles attitudes de stigmatisation parmi les étudiants de première et dernière année en médecine à l’Université de Conakry (Guinée), à partir d’une description de leurs représentations de la maladie mentale, des malades mentaux et de la psychiatrie.
Méthodes : Des focus groupes ont permis de faire émerger les perceptions et attitudes des étudiants face à la maladie mentale, leurs modèles explicatifs et opinions sur les thérapeutiques traditionnelles et modernes, ainsi que leur intérêt à intégrer la psychiatrie dans leur pratique future.
Résultats : Beaucoup regrettent la discrimination dont font l’objet les malades mentaux dans la société guinéenne, mais partagent néanmoins avec la population générale des attitudes de stigmatisation. Le stéréotype dominant est la grande folie, même si les étudiants de dernière année citent des troubles mentaux plus diversifiés. Il y a une forte adhésion aux modèles explicatifs profanes intégrant les forces occultes ainsi qu’au recours aux soins traditionnels pour les traiter, y compris parmi les étudiants de dernière année de médecine.
Discussion : Aucun étudiant ne choisirait la psychiatrie comme spécialité, même si certains se montrent intéressés à l’intégrer dans leur pratique. Notre étude suggère cependant aussi que les attitudes de stigmatisation des étudiants ne sont pas figées. Des dispositifs pédagogiques spécifiques peuvent faire évoluer les attitudes et créer des espaces de tolérance et de compassion.
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| ![Stigmatisation de la maladie mentale par les étudiants en médecine en Guinée, Conakry vignette](https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/thumbnail.php?type=1&id=43133) |