Optimisation de l'angioscanner pulmonaire : chez le patient drépanocytaire / Genay-Gosnat, Roderick in Manipulateur d'imagerie médicale et de radiothérapie (Le), n° 343 ([01/10/2024])

Public ISBD [article]  inManipulateur d'imagerie médicale et de radiothérapie (Le) > n° 343 [01/10/2024] . - p. 24-29 Titre : Optimisation de l'angioscanner pulmonaire : chez le patient drépanocytaire Type de document : Article Auteurs : Genay-Gosnat, Roderick, Auteur ; Hammaoui, Smaïl, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 24-29 Langues : Français (fre) Mots-clés : ANGIOSCANNER DREPANOCYTOSE EMBOLIE PULMONAIRE POUMON PROTOCOLE Résumé : Notre service d’imagerie accueille régulièrement des patients drépanocytaires pris en charge pour suspicion d’embolie pulmonaire (EP) du fait des symptômes de la maladie. Cet examen étant régulièrement sous-optimal (44 % de réussite contre 89 % chez les patients non atteints), nous avons cherché à en comprendre les causes afin d’améliorer le protocole et ainsi la qualité de l’examen. Matériel et méthodes 81 angioscanners pulmonaires avec le protocole EP classique ont été comparés à 47 examens avec le protocole « EP drépano ». Les critères de qualité étaient : rehaussement des artères pulmonaires > 300 UH et Résultats Avec le protocole « EP drépano », tous ces critères ont été améliorés de façon significative par rapport au protocole EP classique : le rehaussement des artères pulmonaires (374 UH) dans 83 % des cas (versus 52 %) ; ce rehaussement supérieur à celui de l’aorte (259 UH) dans 94 % des cas (versus 70 %) ; 2 % d’extravasations (versus 11 %) ; 9 % d’injections refaites (versus 27 %) ; 79 % d’examens de qualité (versus 44 %). Conclusion La réalisation d’un angioscanner pulmonaire de qualité chez un patient drépanocytaire est difficile du fait du mauvais état veineux du patient, des troubles hémodynamiques et d’une anémie chronique à l’origine d’une hémodilution. La création du protocole spécifique « EP drépano » a permis d’obtenir un taux de réussite de 79 % (+ 35 %) tout en conservant une DLP quasiment identique (108 mGy.cm versus 101). La prise en charge de ces patients a ainsi été améliorée, dans le cadre d’une démarche de personnalisation des actes d’imagerie. Thème : Radiologie, imagerie médicale Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id [article] Optimisation de l'angioscanner pulmonaire : chez le patient drépanocytaire [Article] / Genay-Gosnat, Roderick, Auteur ; Hammaoui, Smaïl, Auteur . - 2024 . - p. 24-29. Langues : Français (fre) in Manipulateur d'imagerie médicale et de radiothérapie (Le) > n° 343 [01/10/2024] . - p. 24-29 Mots-clés : ANGIOSCANNER DREPANOCYTOSE EMBOLIE PULMONAIRE POUMON PROTOCOLE Résumé : Notre service d’imagerie accueille régulièrement des patients drépanocytaires pris en charge pour suspicion d’embolie pulmonaire (EP) du fait des symptômes de la maladie. Cet examen étant régulièrement sous-optimal (44 % de réussite contre 89 % chez les patients non atteints), nous avons cherché à en comprendre les causes afin d’améliorer le protocole et ainsi la qualité de l’examen. Matériel et méthodes 81 angioscanners pulmonaires avec le protocole EP classique ont été comparés à 47 examens avec le protocole « EP drépano ». Les critères de qualité étaient : rehaussement des artères pulmonaires > 300 UH et Résultats Avec le protocole « EP drépano », tous ces critères ont été améliorés de façon significative par rapport au protocole EP classique : le rehaussement des artères pulmonaires (374 UH) dans 83 % des cas (versus 52 %) ; ce rehaussement supérieur à celui de l’aorte (259 UH) dans 94 % des cas (versus 70 %) ; 2 % d’extravasations (versus 11 %) ; 9 % d’injections refaites (versus 27 %) ; 79 % d’examens de qualité (versus 44 %). Conclusion La réalisation d’un angioscanner pulmonaire de qualité chez un patient drépanocytaire est difficile du fait du mauvais état veineux du patient, des troubles hémodynamiques et d’une anémie chronique à l’origine d’une hémodilution. La création du protocole spécifique « EP drépano » a permis d’obtenir un taux de réussite de 79 % (+ 35 %) tout en conservant une DLP quasiment identique (108 mGy.cm versus 101). La prise en charge de ces patients a ainsi été améliorée, dans le cadre d’une démarche de personnalisation des actes d’imagerie. Thème : Radiologie, imagerie médicale Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id

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