Utilisation de nettoyants probiotiques de surface à base de Bacillus pour la maîtrise du risque infectieux en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et en soins de suite et de réadaptation / Anne Davin-Regli in Hygiènes, n° 6 ([01/12/2024])

Public ISBD [article]  inHygiènes > n° 6 [01/12/2024] . - p. 357-364 Titre : Utilisation de nettoyants probiotiques de surface à base de Bacillus pour la maîtrise du risque infectieux en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et en soins de suite et de réadaptation Type de document : Article Auteurs : Anne Davin-Regli, Auteur ; Véronique Sinou, Auteur ; Corinne Maurin, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 357-364 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONTAMINATION DESINFECTION ETABLISSEMENT HEBERGEANT DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES HYGIENE HOSPITALIERE INFECTION INFECTION NOSOCOMIALE NETTOYAGE Résumé : Contexte. En cas d’infection associée aux soins (IAS), les nettoyants désinfectants ont montré leur limite contre la recontamination des surfaces, et les nettoyants probiotiques leur efficacité pour réduire la contamination et les infections. Objectif. Évaluer l’efficacité du bionettoyage par les nettoyants probiotiques à base de Bacillus. Méthode. La capacité à protéger les surfaces de la contamination a été testée en conditions de contamination contrôlée sur des plaques de PVC et de faïence. Les essais de terrain ont été réalisés dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et un service de soins de suite et de réadaptation avec pour comparaison une chambre témoin en détergence biocide classique. Les IAS et la charge microbienne de quatre surfaces différentes et des siphons traités avec un produit probiotique ont été suivies. Résultats. En laboratoire, le nettoyant probiotique protège les plaques de PVC et de faïence de la contamination par E. coli et S. aureus. En milieu hospitalier, le protocole de nettoyage probiotique conduit à une stabilisation voire une baisse de la contamination des surfaces. On ne note aucune variation des IAS associée à S. aureus ou P. aeruginosa, les données restant très rares (0-2 infections par an), et le nombre d’infections à entérobactéries a baissé pendant l’année d’usage des probiotiques. Dans l’Ehpad de 30 lits à la population stable dans le temps, le nombre moyen d’infections passe de 40 à 18 par an. Conclusion. L’absence prolongée de désinfection des surfaces des secteurs traités au détergent probiotique n’a pas conduit à leur surcontamination par des bactéries potentiellement pathogènes. Le nombre annuel d’IAS n’augmente pas, les infections à S. aureus et P. aeruginosa restent très peu nombreuses et celles à entérobactéries se raréfient, en particulier en Ehpad. Ces résultats ne permettent pas de conclusion ferme basée sur un test statistique. Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id [article] Utilisation de nettoyants probiotiques de surface à base de Bacillus pour la maîtrise du risque infectieux en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et en soins de suite et de réadaptation [Article] / Anne Davin-Regli, Auteur ; Véronique Sinou, Auteur ; Corinne Maurin, Auteur ; et al., Auteur . - 2024 . - p. 357-364. Langues : Français (fre) in Hygiènes > n° 6 [01/12/2024] . - p. 357-364 Mots-clés : CONTAMINATION DESINFECTION ETABLISSEMENT HEBERGEANT DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES HYGIENE HOSPITALIERE INFECTION INFECTION NOSOCOMIALE NETTOYAGE Résumé : Contexte. En cas d’infection associée aux soins (IAS), les nettoyants désinfectants ont montré leur limite contre la recontamination des surfaces, et les nettoyants probiotiques leur efficacité pour réduire la contamination et les infections. Objectif. Évaluer l’efficacité du bionettoyage par les nettoyants probiotiques à base de Bacillus. Méthode. La capacité à protéger les surfaces de la contamination a été testée en conditions de contamination contrôlée sur des plaques de PVC et de faïence. Les essais de terrain ont été réalisés dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et un service de soins de suite et de réadaptation avec pour comparaison une chambre témoin en détergence biocide classique. Les IAS et la charge microbienne de quatre surfaces différentes et des siphons traités avec un produit probiotique ont été suivies. Résultats. En laboratoire, le nettoyant probiotique protège les plaques de PVC et de faïence de la contamination par E. coli et S. aureus. En milieu hospitalier, le protocole de nettoyage probiotique conduit à une stabilisation voire une baisse de la contamination des surfaces. On ne note aucune variation des IAS associée à S. aureus ou P. aeruginosa, les données restant très rares (0-2 infections par an), et le nombre d’infections à entérobactéries a baissé pendant l’année d’usage des probiotiques. Dans l’Ehpad de 30 lits à la population stable dans le temps, le nombre moyen d’infections passe de 40 à 18 par an. Conclusion. L’absence prolongée de désinfection des surfaces des secteurs traités au détergent probiotique n’a pas conduit à leur surcontamination par des bactéries potentiellement pathogènes. Le nombre annuel d’IAS n’augmente pas, les infections à S. aureus et P. aeruginosa restent très peu nombreuses et celles à entérobactéries se raréfient, en particulier en Ehpad. Ces résultats ne permettent pas de conclusion ferme basée sur un test statistique. Permalink : https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id

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