[article] Titre : |
L’illusion de la « bonne mort », ou la pathologie de l’imaginaire |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
R. Chvetzoff, Auteur |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p. 233-237 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ETHIQUE EUTHANASIE FIN DE VIE IMAGINAIRE MORT SOCIETE
|
Résumé : |
La question de la « bonne mort » et des moyens pour y parvenir (soins palliatifs, sédation profonde, euthanasie, suicide assisté) nourrit les nombreuses conférences citoyennes organisées en 2018 par les États généraux de la Bioéthique. En filigrane de ces questions, apparaît le paradoxe fondateur de la médecine : demander à un médecin ou à un soignant, dont la mission est de lutter contre la nature pour guérir et prolonger la vie de son malade, d’abréger ou d’aider à abréger la vie au nom d’une « bonne mort ». Dans notre société démocratique sécularisée, le concept de mort bonne véhicule avec lui des images et un imaginaire qui appellent à la méfiance et à la prudence face aux institutions et autorités qui prétendent rendre l’humanité meilleure. Réduire cette discussion à une rhétorique sophistique reviendrait à tuer les débats et in fine à affaiblir la démocratie. |
Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Ethique et santé > n° 4 [01/12/2018] . - p. 233-237
[article] L’illusion de la « bonne mort », ou la pathologie de l’imaginaire [Article] / R. Chvetzoff, Auteur . - 2018 . - p. 233-237. Langues : Français ( fre) in Ethique et santé > n° 4 [01/12/2018] . - p. 233-237 Mots-clés : |
ETHIQUE EUTHANASIE FIN DE VIE IMAGINAIRE MORT SOCIETE
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Résumé : |
La question de la « bonne mort » et des moyens pour y parvenir (soins palliatifs, sédation profonde, euthanasie, suicide assisté) nourrit les nombreuses conférences citoyennes organisées en 2018 par les États généraux de la Bioéthique. En filigrane de ces questions, apparaît le paradoxe fondateur de la médecine : demander à un médecin ou à un soignant, dont la mission est de lutter contre la nature pour guérir et prolonger la vie de son malade, d’abréger ou d’aider à abréger la vie au nom d’une « bonne mort ». Dans notre société démocratique sécularisée, le concept de mort bonne véhicule avec lui des images et un imaginaire qui appellent à la méfiance et à la prudence face aux institutions et autorités qui prétendent rendre l’humanité meilleure. Réduire cette discussion à une rhétorique sophistique reviendrait à tuer les débats et in fine à affaiblir la démocratie. |
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