[article] 
inRevue francophone internationale de recherche infirmière > n° 4 [01/12/2019] . - 10 p.

Titre :	Impact du protocole de coopération « Pose de voie veineuse centrale par l’infirmier » sur la satisfaction et l’anxiété des patients bénéficiant de la pose d’une chambre implantable dans un centre hospitalier régional universitaire français
Type de document :	Article
Auteurs :	Bérangère Fournier, Auteur ; Julien Lecluze, Auteur ; Marie-Line Colat, Auteur ; et al., Auteur
Année de publication :	2019
Article en page(s) :	10 p.
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	ANXIETE CHAMBRE IMPLANTABLE PATIENT PROTOCOLE PROTOCOLE DE COOPERATION RECHERCHE RECHERCHE INFIRMIERE RECHERCHE PARAMEDICALE VOIE VEINEUSE
Résumé :	Introduction La mise en place d’une chambre implantable s’intègre dans la prise en charge globale de patients nécessitant des traitements intraveineux chroniques dont la chimiothérapie. En France, la pénurie médicale a entraîné un allongement des délais de mise en place des chambres implantables ayant motivé le développement d'un protocole de coopération autorisant le transfert de cette activité aux infirmiers diplômés d’État. Objectif de l’étude L’objectif de cette étude était d’évaluer le niveau d’anxiété et de satisfaction des patients après mise en place d’une chambre implantable entre une période « avant » (pose exclusivement réalisée par un médecin) et une période « après » (pose réalisée par une infirmière formée dans le cadre du protocole de coopération « Transfert d’activité : pose de voie veineuse centrale par l’infirmier », article 51 de la loi « Hôpital, patients, santé et territoire » du 21 juillet 2009). Méthode Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective de type « avant-après » basée sur un questionnaire comportant 25 questions à choix multiple et une question libre sur deux années successives. Le questionnaire a été envoyé par voie postale à l’ensemble des patients ayant bénéficié de la pose d’une chambre implantable entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2016 — période « avant » — et le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017 — période « après ». Les questions exploraient l’anxiété, la douleur et la satisfaction au cours des phases préopératoire, peropératoire et postopératoire. Résultats Quarante-sept questionnaires lors de la phase « avant » et 35 lors de la phase « après » ont été analysés (taux de participation respectifs de 53 et 51 %). Lors de la période « avant », le niveau d’anxiété préopératoire était de 5/10 (2–8) et le niveau d’anxiété postopératoire de 1/10 (0–5). La qualité moyenne du séjour en salle d’opération a été évaluée à 10/10 (8–10), la satisfaction relative à l’anesthésie à 10/10 (9–10) et la satisfaction par rapport à la prise en charge globale à 9/10 (7–10). Lors de la période « après », le niveau d’anxiété préopératoire était de 5/10 (1–7) et le niveau d’anxiété postopératoire de 2/10 (0–6). La qualité moyenne du séjour en salle d’opération a été évaluée à 9/10 (8–10), la satisfaction relative à l’anesthésie à 9/10 (8–10) et la satisfaction vis-à-vis de la prise en charge globale à 9/10 (8–10). Aucune complication en rapport avec la mise en place de la chambre implantable ni aucun recours au délégant ne sont survenus au cours des deux périodes. Conclusion La mise en place d’une chambre implantable est associée à une anxiété préopératoire importante. La satisfaction des patients est correcte à toutes les étapes du parcours de soins. Douze mois après la mise en œuvre du protocole de coopération « Transfert d’activité : pose de voie veineuse centrale par l’infirmier », aucune différence en termes d’anxiété et de satisfaction n’a été observée.
Cote :
Permalink :	https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id

[article] Impact du protocole de coopération « Pose de voie veineuse centrale par l’infirmier » sur la satisfaction et l’anxiété des patients bénéficiant de la pose d’une chambre implantable dans un centre hospitalier régional universitaire français [Article] / Bérangère Fournier, Auteur ; Julien Lecluze, Auteur ; Marie-Line Colat, Auteur ; et al., Auteur . - 2019 . - 10 p.
Langues : Français (fre)
in Revue francophone internationale de recherche infirmière > n° 4 [01/12/2019] . - 10 p.

Mots-clés :	ANXIETE CHAMBRE IMPLANTABLE PATIENT PROTOCOLE PROTOCOLE DE COOPERATION RECHERCHE RECHERCHE INFIRMIERE RECHERCHE PARAMEDICALE VOIE VEINEUSE
Résumé :	Introduction La mise en place d’une chambre implantable s’intègre dans la prise en charge globale de patients nécessitant des traitements intraveineux chroniques dont la chimiothérapie. En France, la pénurie médicale a entraîné un allongement des délais de mise en place des chambres implantables ayant motivé le développement d'un protocole de coopération autorisant le transfert de cette activité aux infirmiers diplômés d’État. Objectif de l’étude L’objectif de cette étude était d’évaluer le niveau d’anxiété et de satisfaction des patients après mise en place d’une chambre implantable entre une période « avant » (pose exclusivement réalisée par un médecin) et une période « après » (pose réalisée par une infirmière formée dans le cadre du protocole de coopération « Transfert d’activité : pose de voie veineuse centrale par l’infirmier », article 51 de la loi « Hôpital, patients, santé et territoire » du 21 juillet 2009). Méthode Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective de type « avant-après » basée sur un questionnaire comportant 25 questions à choix multiple et une question libre sur deux années successives. Le questionnaire a été envoyé par voie postale à l’ensemble des patients ayant bénéficié de la pose d’une chambre implantable entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2016 — période « avant » — et le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017 — période « après ». Les questions exploraient l’anxiété, la douleur et la satisfaction au cours des phases préopératoire, peropératoire et postopératoire. Résultats Quarante-sept questionnaires lors de la phase « avant » et 35 lors de la phase « après » ont été analysés (taux de participation respectifs de 53 et 51 %). Lors de la période « avant », le niveau d’anxiété préopératoire était de 5/10 (2–8) et le niveau d’anxiété postopératoire de 1/10 (0–5). La qualité moyenne du séjour en salle d’opération a été évaluée à 10/10 (8–10), la satisfaction relative à l’anesthésie à 10/10 (9–10) et la satisfaction par rapport à la prise en charge globale à 9/10 (7–10). Lors de la période « après », le niveau d’anxiété préopératoire était de 5/10 (1–7) et le niveau d’anxiété postopératoire de 2/10 (0–6). La qualité moyenne du séjour en salle d’opération a été évaluée à 9/10 (8–10), la satisfaction relative à l’anesthésie à 9/10 (8–10) et la satisfaction vis-à-vis de la prise en charge globale à 9/10 (8–10). Aucune complication en rapport avec la mise en place de la chambre implantable ni aucun recours au délégant ne sont survenus au cours des deux périodes. Conclusion La mise en place d’une chambre implantable est associée à une anxiété préopératoire importante. La satisfaction des patients est correcte à toutes les étapes du parcours de soins. Douze mois après la mise en œuvre du protocole de coopération « Transfert d’activité : pose de voie veineuse centrale par l’infirmier », aucune différence en termes d’anxiété et de satisfaction n’a été observée.
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