[article] Titre : |
Analgésie par site implantable intrathécal en cancérologie |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Yacine Benhocine, Auteur ; Nassima Hanouchine, Auteur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 77-83 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ANALGESIE CANCER CANCEROLOGIE CATHETER COMPLICATION DOULEUR CHRONIQUE EVALUATION DE LA DOULEUR MORPHINE QUALITE DE VIE
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Résumé : |
But de l’étude : évaluer l’efficacité analgésique de l’injection de morphiniques par une chambre à cathéter implantable intrathécal pour les douleurs cancéreuses réfractaires. Type d’étude : étude prospective expérimentale, mono centrique. Matériel et méthode : nous avons inclus tous les patients de plus de 18 ans vus en consultation douleur, de mars 2015 à juin 2018 qui présentaient une douleur chronique d’origine cancéreuse. Ceux qui présentaient une contre-indication à la technique ou une injection-test non efficace n’ont pas été inclus. Mise en place du cathéter intrathécal lombaire et administration de la morphine dont la posologie est fonction du résultat obtenu lors de l’injection-test. Les critères de jugements principaux sont : l’évaluation de l’intensité de la douleur par l’échelle visuelle analogique, et la qualité de vie des malades. L’analyse statistique a utilisé le logiciel Statistical Package for the Social Sciences. Résultats : 61 patients étaient inclus dans l’étude, mais seulement 24 patients ont bénéficié d’un site implantable intrathècale. L’âge moyen à l’instauration de l’analgésie était de 55,45 ans plus ou moins 7,12 années. Le délai entre le diagnostic et l’implantation était de 3,61 ans en moyenne. La localisation du cancer primitif est essentiellement génito-urinaire et digestif, et la localisation des douleurs est essentiellement pelvi-péritonéale. On note que la douleur a chuté de 54,58 %, avec une nette amélioration de la qualité de vie. Un cas de fuite du liquide céphalorachidien, une infection locale au point de ponction, et un cas d’infection de la loge, qui ont répondu au traitement. Conclusion : au terme de cette analyse, il faut bien reconnaitre que l’analgésie intrathécale procure une analgésie de très bonne qualité, mais il existe une proportion non négligeable de complications, pour cela elle n’est proposée aux patients qu’en dernier recours. |
Cote : |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
in Revue internationale de soins palliatifs > n° 3 [01/09/2019] . - p. 77-83
[article] Analgésie par site implantable intrathécal en cancérologie [Article] / Yacine Benhocine, Auteur ; Nassima Hanouchine, Auteur . - 2019 . - p. 77-83. Langues : Français ( fre) in Revue internationale de soins palliatifs > n° 3 [01/09/2019] . - p. 77-83 Mots-clés : |
ANALGESIE CANCER CANCEROLOGIE CATHETER COMPLICATION DOULEUR CHRONIQUE EVALUATION DE LA DOULEUR MORPHINE QUALITE DE VIE
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Résumé : |
But de l’étude : évaluer l’efficacité analgésique de l’injection de morphiniques par une chambre à cathéter implantable intrathécal pour les douleurs cancéreuses réfractaires. Type d’étude : étude prospective expérimentale, mono centrique. Matériel et méthode : nous avons inclus tous les patients de plus de 18 ans vus en consultation douleur, de mars 2015 à juin 2018 qui présentaient une douleur chronique d’origine cancéreuse. Ceux qui présentaient une contre-indication à la technique ou une injection-test non efficace n’ont pas été inclus. Mise en place du cathéter intrathécal lombaire et administration de la morphine dont la posologie est fonction du résultat obtenu lors de l’injection-test. Les critères de jugements principaux sont : l’évaluation de l’intensité de la douleur par l’échelle visuelle analogique, et la qualité de vie des malades. L’analyse statistique a utilisé le logiciel Statistical Package for the Social Sciences. Résultats : 61 patients étaient inclus dans l’étude, mais seulement 24 patients ont bénéficié d’un site implantable intrathècale. L’âge moyen à l’instauration de l’analgésie était de 55,45 ans plus ou moins 7,12 années. Le délai entre le diagnostic et l’implantation était de 3,61 ans en moyenne. La localisation du cancer primitif est essentiellement génito-urinaire et digestif, et la localisation des douleurs est essentiellement pelvi-péritonéale. On note que la douleur a chuté de 54,58 %, avec une nette amélioration de la qualité de vie. Un cas de fuite du liquide céphalorachidien, une infection locale au point de ponction, et un cas d’infection de la loge, qui ont répondu au traitement. Conclusion : au terme de cette analyse, il faut bien reconnaitre que l’analgésie intrathécale procure une analgésie de très bonne qualité, mais il existe une proportion non négligeable de complications, pour cela elle n’est proposée aux patients qu’en dernier recours. |
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Permalink : |
https://pmb.pfps-churennes.bzh/pmb_ifsi/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id |
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