Titre : |
Le toucher, vecteur d’attention auprès de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer |
Type de document : |
Mémoire |
Auteurs : |
Gwendoline Reungoat, Auteur |
Editeur : |
Rennes : Pôle de Formation des Professionnels de Santé du CHU de Rennes |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
35 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ALZHEIMER (MALADIE DE) ATTENTION COMMUNICATION EMOTION-SENTIMENT INFIRMIER MEMOIRE PATIENT TOUCHER
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Résumé : |
Dans un contexte de maladie neurodégénérative telle qu’Alzheimer à un stade avancé, le patient perd en autonomie. Priver de moyens de communications, le prise en soins se complique. Dans une telle situation, je craignais que le patient perçoive mon intention bienveillante comme intrusive. Je me suis questionnée sur la meilleure manière d’accompagnée ces personnes dans leurs soins quotidiens. Mon expérience et des lectures m’ont amenée à poser cette question : En quoi le toucher permet-il à l’infirmier de témoigner son attention auprès d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer à un stade très avancé ? Après une recherche théorique auprès d’auteurs, et des entretiens avec des infirmiers, des axes de réponses ont commencé à émerger. L’essentiel est de toujours considérer le patient malade d’Alzheimer comme un individu doté d’une conscience. Pour cela, il est nécessaire de lui faire comprendre qu’on lui porte de l’attention et qu’il n’est pas un objet dont on prend soin. Lorsque le sens des mots de suffit plus, le toucher peut témoigner notre attention au patient. En effet, le toucher revêt de nombreux bienfaits, notamment au niveau de la communication. Mais d’autres outils sont apparus, comme le regard et la parole. Ils jouent également un rôle important et permettent au patient de se sentir considéré. Malgré la maladie d’Alzheimer au stade avancé, une mémoire persiste et il faut la stimuler : c’est la mémoire émotionnelle. Elle est capable de lui faire ressentir comme agréable ou non un moment, un acte, une personne. Au vu des éléments de réponses recueillis à ce stade de la recherche, la question de départ pourrait être reconsidérée en questionnant plus largement tous les moyens sensoriels du soignant et du patient permettant de témoigner de l’attention dans le soin. |
Permalink : |
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Le toucher, vecteur d’attention auprès de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer [Mémoire] / Gwendoline Reungoat, Auteur . - Rennes : Pôle de Formation des Professionnels de Santé du CHU de Rennes, 2020 . - 35 p. Langues : Français ( fre) Mots-clés : |
ALZHEIMER (MALADIE DE) ATTENTION COMMUNICATION EMOTION-SENTIMENT INFIRMIER MEMOIRE PATIENT TOUCHER
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Résumé : |
Dans un contexte de maladie neurodégénérative telle qu’Alzheimer à un stade avancé, le patient perd en autonomie. Priver de moyens de communications, le prise en soins se complique. Dans une telle situation, je craignais que le patient perçoive mon intention bienveillante comme intrusive. Je me suis questionnée sur la meilleure manière d’accompagnée ces personnes dans leurs soins quotidiens. Mon expérience et des lectures m’ont amenée à poser cette question : En quoi le toucher permet-il à l’infirmier de témoigner son attention auprès d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer à un stade très avancé ? Après une recherche théorique auprès d’auteurs, et des entretiens avec des infirmiers, des axes de réponses ont commencé à émerger. L’essentiel est de toujours considérer le patient malade d’Alzheimer comme un individu doté d’une conscience. Pour cela, il est nécessaire de lui faire comprendre qu’on lui porte de l’attention et qu’il n’est pas un objet dont on prend soin. Lorsque le sens des mots de suffit plus, le toucher peut témoigner notre attention au patient. En effet, le toucher revêt de nombreux bienfaits, notamment au niveau de la communication. Mais d’autres outils sont apparus, comme le regard et la parole. Ils jouent également un rôle important et permettent au patient de se sentir considéré. Malgré la maladie d’Alzheimer au stade avancé, une mémoire persiste et il faut la stimuler : c’est la mémoire émotionnelle. Elle est capable de lui faire ressentir comme agréable ou non un moment, un acte, une personne. Au vu des éléments de réponses recueillis à ce stade de la recherche, la question de départ pourrait être reconsidérée en questionnant plus largement tous les moyens sensoriels du soignant et du patient permettant de témoigner de l’attention dans le soin. |
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